jeudi 23 juillet 2020

Un dur un vrai, un tatoué !


J'aime toujours pas les tatouages. Si t'es tatoué et que t'es pas un bagnard ou un pirate, c'est ridicule. 
Quelques exceptions trouvent grâce à mes yeux d'esthète (de lard): les très beaux tatouages japonais, mais la plupart du temps, c'est une catastrophe picturale. 
Cette mode est bien représentative de cette époque de merde. 
Bien sûr, chacun fait ce qu'il veut de sa peau mais cette frénésie du tatoo me fait de la peine quand je vois une jolie fille avec un Pikachu sur la cuisse. 
Par contre, les blaireaux bedonnants aux tatouages Maoris me font toujours rire.


lundi 1 juin 2020

for my American visitors

Je ne sais pas ce qui se passe, mais je viens de regarder les statistiques du blog et étrangement une majorité de visiteurs sont sur le continent américain !
C'est peut-être un robot qui fait ça automatiquement, ou le FBI qui surveille Mr Popo ou des francophones désespérés... Enfin, peu importe, ça me donne l'occasion de traduire plus ou moins correctement quelques strips !






vendredi 29 mai 2020

Impressions au soleil toussant.



C’est beau de voir comment une simple annonce de punition levée, (C’est bon les enfants, Papa n’est plus fâché, vous pouvez retourner jouer à “l’art de vivre à la Française !”)…est suffisante pour que les médias, qui n’avaient rien d’autre à se mettre sous le micro que le virus, la mort, la trouille et la couillonnade du “plus jamais rien ne sera comme avant”, se lancent frénétiquement dans le mode estival-vacance-j’oublie tout.
Mais pas les gestes barrières, distances de sécurités et tout le tremblement suscité par la grande pétoche, il faut tout de même être un peu flippant.

C’est pas la peine de s’exciter sur le monde d’après la crise, parce qu’il n’y aura pas de monde d’après et pas non plus de fin de la crise jusqu’à la fin de l’Homme qui pose des noms sur les choses.

La crise est un état permanent depuis l’aube de l’Humanité et peut-être même avant, mais on appelait pas ça comme ça.

Le virus risque bien de ne pas passer un été caniculaire, il reviendra peut-être, ou peut-être qu’une autre merde virale nous tombera sur le coin de la gueule, (mais pensez quand même à réserver vos vols long-courrier pour les vacances, on ne sait jamais, entre deux apocalypses il y aura peut-être un créneau et des prix avantageux). 

Continuez de consommer, personne n’a autre chose à vous proposer.

On aura rien appris de cette “crise sanitaire et sociale” si ce n’est que des ordres fermes, une police répressive et la peur fondée ou non d’un truc bizarre, qu’on ne voit pas et qui se transmet à vue de nez, de bouches à oreilles (et aussi par les yeux si vous regardez la télévision), permettent de claquemurer toute une population.

C'est bon à savoir.


mardi 19 mai 2020

Mon lapin



Apt Vaucluse : 135€ d'amende pour avoir promené un lapin en laisse

Confinement pétages de plombs et autres faits très divers :

lundi 18 mai 2020

Familles, je vous hais, compris ?



En Alsace, une femme a donné naissance à des sextuplés.
5 filles minuscules et un minuscule petit gars.
Pas plus de 700g chacun, une trentaine de personnes nécessaires à l’accouchement. 
J'imagine qu'on dû construire en urgence un hôpital qui a été béni par le petit séminariste de l’Elysée entre deux génuflexions et un discours suranné.
Le merveilleux miracle de la vie traficotée en laboratoire pour pondre des grands prématurés nés après seulement 24 semaines de grossesse.
La mère avait déjà deux petits et les parents ont refusé que soit pratiqué une réduction embryonnaire pour pouvoir garder toute la portée.
C’est trop chouette les enfants et c’est pas comme si on était déjà trop nombreux sur cette planète.

Elle est pas belle la vie des lapines ?

Je n’ai rien contre les enfants, et je n’aime pas non plus les animaux.

samedi 16 mai 2020

En marche...



On fait pas gaffe à des trucs, et puis bizarrement, un jour on se retrouve avec des mots.
En marche.
En France on a un parti politique qui s’appelle “en marche”.
C’est l’idée la plus idiote qu’on puisse imaginer.
Il devait y avoir plein d’autres propositions qui n’ont pas été retenues : “En avant toutes” “Emmanuel nous voilà” “Tous derrière” “Vers l’infini et au-delà” “Penser à ramener le pain”…

“La République En Marche”

La REM : Rapid Eye Movement (mouvement oculaire rapide) c’est l’étape du sommeil paradoxale durant laquelle les globes oculaires s'agitent rapidement alors que le dormeur rêve.
C’est vachement subtil comme message subliminal.
En marche les yeux fermés. On voit bien que c’est ce que font les adeptes de la secte.

La république en rêve : La RER
Le Réveil Démocratique Paradoxal : Le RDP

Il faut chercher un concept pour les prochaines présidentielles, sinon on va se reprendre de l’agitation oculaire ! 
Ou du Nazional Razemblement.

A moins que le “monde d’après” accouche d’un heureux évènement écologico-humaniste : Les Humanos 
Non, ça fait trop BD.

Les Humanistes Indépendants Volontaires : Le  HIV 
Mauvaise idée.

C’est pas facile de trouver un nom de parti politique. Il ne faut pas que ce soit trop rigolo, comme “Les Insoumis”, ou “Le Modem”.
Ou totalement incompréhensible comme “Europe Ecologie Les Verts” qui fait EELV et fait penser à une association de supporters stéphanois qui voudraient gagner la coupe d’Europe des clubs champions en utilisant que des engrais bio pour la pelouse de Geoffroy Guichard.
Les Verts Mouvement Humaniste, on peut pas, ça fait LVMH, leader mondial du superflu.
Il faudrait un truc qui rassemble tout le monde dans un grand élan fraternel…Un peu comme la COVID 19 ou les Verts de 76 !
Mais bon sang ! Ils avaient déjà le slogan de la campagne de Macron en 2022 sur leurs maillots  ! 





mardi 12 mai 2020

Lettre ouverte d'un décrocheur


Trop long, trop chiant, trop tout, j’ai décroché du monde réel ou soi-disant tel.
Décroché de ces infos non-stop sur un virus, sur un seul et unique sujet, décroché, (libéré, délivré ?) de ces avertissements et injonctions péremptoires : 

“Restez chez vous ! Ne sortez pas ! Mettez un masque ! 
Sauvez des vies ! Portez-vous bien !”

J’ai la furieuse envie de leur dire “Ta gueule !” 
Vous êtes qui tous, qui vous croyez autorisés à m’avertir, me contraindre, me sauver ?
Par les ondes, par les posts sur les réseaux sociaux, comme il est beau votre courage, votre sens civique, qu’elle est belle votre compassion… 
Si je vous avais en face, vous prendriez ma main dans la gueule illico presto et je ne suis pas d’un naturel violent. 
Mais face à face avec quelqu’un, si tant est que ça ait encore un sens aujourd’hui, personne n’oserait être aussi vindicatif et arrogant (moi non plus !)
Le cul confiné, les biens pensants nous ont servi leurs héros, leur génies, leurs analyses précises de la situation, leurs conseils de merde, le journalisme de chambre se porte bien, merci.
C’est devenu tellement chiant et triste et médiocre dans la forme et dans le fond qu’on se demande comment on ne s’est pas tous suicidés en les écoutant.
Quoi qu’il arrive demain, je n’en reprends pas pour une semaine, un mois, un an…
C’est terminé, je suis un décrocheur de la réalité.
Il faudra m’attraper au lasso, me vacciner de force, m’abattre peut-être... je suis un indien, je suis un virus, je suis libre.

Mais je ne suis pas dangereux parce que je ne sors jamais de ma cellule capitonnée.

dimanche 10 mai 2020

Des cons finis



Le jour du dé-confinement ils étaient tous un peu fébriles, surtout les enfants. 
Lorsqu’ils les détachèrent, ils rampèrent en silence vers la porte du bunker que leur père tentait d’ouvrir en tapant frénétiquement sur la vitre fendue de son smartphone tous les codes et identifiants dont il pouvait se souvenir et qui faisaient de lui un homme moderne et dérisoire.
-Je n’ai pas de réseau, sanglota-t-il. 
Un frisson de panique parcouru la famille.

Il suffisait pourtant de tourner la poignée.

On allait enfin pouvoir aller chez le coiffeur, puis plus tard, sans doute, chez le tatoueur histoire de remonter la chaîne de cons (tamination).

jeudi 7 mai 2020

Le temps d'un soupir


Le petit garçon en bras de chemise me fait peur.
J’aimerais tellement ne pas réagir négativement à chaque intervention de cet enfant roi qu’un peuple crédule a malencontreusement pris pour un président de la république.
Je voudrais lui trouver quelque chose de positif, des circonstances atténuantes, une qualité, même quelconque. 
La seule chose qui me vient à l’esprit c’est qu’il a un beau teint.
Rien à dire, il est bien bronzé.
Encore une fois quelle erreur de communication d’être hâlé quand tu as claquemuré toute ta population.
La moindre des choses serait d’avoir l’air un peu malade.
Ah si, il a un truc : il fait très bien le regard sévère, comme l’ours Paddington dans le film de Paul King.
Sauf qu’on y croit pas une seconde à son regard d’aigle, on voit bien qu’il y a un petit garçon derrière.
C’est triste, mais il n’y aura jamais un brave homme, un type bien au pouvoir, parce que les braves gens ne veulent pas le pouvoir et je n’ose espérer une femme quand on voit celle qui nous pend au nez.
Il va falloir que les braves gens, les pas ambitieux, ceux qui aiment vivre tranquillement se forcent un peu parce que sinon, on aura des petits rois convaincus d’être des génies jusqu’à la fin des temps, qui ne saurait tarder.

mercredi 6 mai 2020

Tracking


Super ! J'ai de nouveau reçu un appel de quelqu'un qui voulait me vendre de l'isolation à 1 € !
Ça veut dire que le cours normal de la vie des casses-couilles reprend. Je m'attendais à ce qu'on essaie de me fourguer des masques, mais pour l'instant pas encore par téléphone.
J'ai remarqué quelques pubs radio qui tiennent compte du confinement dans leur communication. Ces gens voudront encore nous vendre leurs merdes pendant l'apocalypse, (prévoir des coupures pub), c'est sûr.
Le monde d'après n'est pas prêt.




dimanche 3 mai 2020

La grande pétoche


Avez-vous eu votre dose de peur ?
La crainte d’être contaminé par un regard un peu trop perçant, un frôlement d’étoffe, une gouttelette emportée par le vent.
Restez chez vous et portez-vous bien.
Ne pensez pas, nous pensons pour vous.
Ne sortez pas, nous sortons pour vous.
Ne vivez pas, nous vivons pour vous.

Nausée passagère, ça va passer.

lundi 27 avril 2020

Un dernier pour la route


On a presque un plan.
Un plan, ce n’est pas seulement un but à atteindre, c’est aussi un projet. 
Notre projet. 
Si ça peut être un petit plan dessiné, ça n’est pas forcement un grand dessein.

Mais bon, là, cette fois, c’est du sérieux on a plus un projet à la con, cette fois on a “un plan qui va se décliner en fonction de l’évolution”.
Ça n’a rien de Darwinien, je préfère tout de suite rassurer les créationnistes qui pensent qu’ils sont devenus les imbéciles qu’ils sont grâce au plan initial d’un grand planificateur onaniste.

On aura un plan demain, et moi je fonde les espoirs les plus flous dans monsieur Edouard qui m’a l’air d’être un chef de gang de première bourre.
Enfin, ce que je veux dire, c’est qu’à force de se planter tout le temps, ça va bien finir par tomber juste à un moment.

Je vois les commentaires ici ou là, sur l’action, voire l’inaction du gouvernement et je trouve qu’on est très sévère.
C’est pas facile de se coltiner la bande de bras cassés qu’il a sur les bras cassés, le père Philippe.
On va me dire qu’il fallait mieux les choisir.
Bon, c’est vrai, mais il n’y a plus personne.
Même Gérard Collomb (qui a autant de charisme qu’un porte manteau, sans parler de son phrasé à la Roger Lemerre), a foutu le camp.
Vous croyez que c’est par plaisir qu’il se farcit la Sibeth et la Marlène en conseil des ministres, Edouard ? 
(se farcir la Sibeth pourrait bien devenir une expression culte si Marlène n’intervient pas au nom du bon goût et de la lutte contre les discriminations ministérielles)
S’il avait eu le choix, il aurait sélectionné Simone Veil, comme tout le monde !
Tiens, à la Culture, vous croyez qu’il aurait mis un mec qui a fait des études de commerce s’il avait eu André Malraux sous le coude ?
Il n’y a plus personne et puis c’est marre !
Tant que la génération à venir, avec ses tresses et son petit air buté n’est pas prête, (on ne va tout de même pas confier les rênes du traineau au père Noël), il va falloir faire avec ces bouts de chandelles de la politique qui ont plus à voir avec la loupiote du frigo qu’avec le siècle des Lumières.

samedi 25 avril 2020

Je suis pour


Je suis pour...

Pas comme la chanson de Michel Sardou, qui est pour la peine de mort, moi je suis juste pour la prolongation du confinement jusqu’à ce que tout aille bien sur Terre.

On ressort quand le conflit Israélo-Palestinien est résolu et aussi tous les autres conflits de connards, meurtriers pour des bêtises.
On ressort quand Greta Thunberg est présidente du monde avec ses tresses et son petit air buté.
On ressort quand tous les cons sont devenus intelligents, (sauf Christophe Barbier, il faudrait attendre trop longtemps !)
On ressort quand les femmes ne sont plus battues.
On ressort quand les paradis fiscaux sont devenus un enfer.
Quand Calogéro a arrêté de chanter.
Quand un club français remporte la ligue des champions, (sauf le PSG, il faudrait attendre trop longtemps !)
Quand on est libres et égaux.
Quand on est débarrassé des religions.
Quand les océans sont propres.
Quand on a compris qu’on a besoin de rien, merci.

On ressort quand on est devenu conscient.

mardi 21 avril 2020

Le misanthrope pragmatique


Une tendance qui ne s’exprime pas trop, c’est le misanthrope pragmatique (une pièce de Jean de la Molière). 
C’est pas tellement bien vu de dire que tout ce pataquès pour sauver des vieux, des malades et des co-morbidées c’est quand même stupéfiant, alors que d’habitude on laisse facilement crever dans l’indifférence générale des milliers de gens de la famine ou dans des guerres stupides, des pauvretés ignobles, des suicides inutiles et des accidents de trottinettes électriques…
Le misanthrope pragmatique, il est bien obligé de constater qu’il faut bien mourir un jour de quelque chose et que le Covid19, tue moins que la pollution. 
Pourtant il ne viendrait à l’idée de personne de tout arrêter pour sauver la biodiversité ou réduire l’impact du changement climatique.
J’en connais qui trouvent que si ce Coronavirus pouvait soulager la planète de quelques millions de sur-consommateurs, ça ne serait pas si terrible.
C’est très méchant.
C’est pour ça que cette tendance ne s’exprime pas trop.
Mais avouez que vous y avez pensé aussi. 
Je veux dire à  ce sentiment diffus de légère déception que vous allez ressentir si à la fin ce truc a fait autant de morts qu’une  grosse grippe.
Par exemple si un milliard de chinois étaient morts je ne crois pas qu’on aurait reporté le tour de France.
On aurait versé une larme virtuelle, posté quelques petit cœurs, mais le PSG aurait pu jouer son quart de final de je sais pas quoi.
On était de beaux salauds.
Bon, les chinois c’était peut-être un mauvais exemple, mettons des Syriens qui seraient morts de la guerre stupide ou des pauvres qui se noieraient en Méditerranée on ferait quelque chose ?
Le gouvernement avait pensé tout arrêter, mais il n’avait pas assez de masques de plongée.
Miracle ! Voici venu le temps des rires et des chants, on a fait un grand pas en arrêtant le monde pour sauver coûte que coûte nos frères et sœurs humaines d’un vilain virus.
C’est le premier pas qui compte pour commercer à marcher, maintenant on ne va plus pouvoir s’arrêter, impossible de regarder crever les gens dans l’indifférence générale.
Les misanthropes pragmatiques sont bien attrapés, ce sont les gentils qui ont gagné !
Vive le covid 19 ! Vive la France ! Vive la république ! Vive le Québec libre ! Amen.

dimanche 19 avril 2020

La déconfiture...


La déconfiture.
Il en était question dans l’intervention dominicale d’une rare concision, (seulement 2 heures et demi), que nous a infligé le premier, Edouard Machin.
J’aime pas dénoncer mais la journaliste qui posait les questions à la fin n’avait rien écouté. 
Ce qui a obligé Philippe Truc à répéter les choses qu’il avait déjà étalé sur la tartine en couches très fines.
Il a été sympa, parce qu’il devait en avoir marre d’être pas écouté.
Je ne sais pas s’il était bien rasé, cette fois-ci, (parce que sa barbe dégueulasse, ça commence à bien faire, pour un premier), je l’ai écouté à la radio en fabriquant des masques en carton pour la sortie de la déconfiture et puis je suis allé promener le chien et quand je suis revenu il avait presque pas encore commencé mais c’était une heure après le début.
De mon temps, les ministres étaient quand même un peu propres et je me demande comment Le président, qui est si bien savonné, a pu choisir un premier avec un look de bandit mexicain.
(Ah oui, j’ai oublié que Bayrou est sur la case prison !)
Il y avait aussi le petit dernier, le ministre de la santé qui à l’air bien rasé, (dans quelques années avec de la barbe et des lunettes il fera un bon premier, Olivier Truc)
Franchement, c’est par pour dire du bien du gouvernement, mais ils ont été parfaitement clairs sur on verra plus tard.
Il y a un plan, mais on va pas vous le dire tout de suite pendant les deux heures et demi parce que des copains sont en train de l’écrire. 
Mais bon, c’est sympa si tu te fais chier le dimanche, ils t’expliquent  ce que tu sais déjà et aussi ce qu’ils ne savent pas très bien, en faisant semblant que ça va aller mais ça va pas être de la tarte pendant on sait pas combien de temps et peut-être plus.
Pour les vacances, j’aime autant vous prévenir, il vous faudra des barrières, des gestes hydroalcooliques, des masques en carton et il vaut mieux rester chez soi ou dans votre e-pade ( ça doit être un nouveau truc d’Apple pour les séniors).

vendredi 17 avril 2020

Au secours !



Aujourd’hui, on apprend la mort de Christophe et bien qu’il ait eu une maladie pulmonaire, il n’aurait certainement pas fait une chanson merdique pour les infirmières et les autres citoyens essentiels pour que nos assiettes soient garnies, nos déchets ramassés et toutes ces sortes de choses insignifiantes il y a deux mois devenues, héroïques par la grâce de la pandémie. 
D’abord parce qu’il ne faisait pas dans la chanson merdique, Christophe.
Ensuite, parce qu’après John Lennon et “working class hero” tout était dit, alors autant évoquer les paradis perdus et dessiner des visages de filles sur le sable.
Je ne souhaite à personne d’être obligé d’écouter “Grand corps malade”, (ou n’importe quel autre mec qui parle en alexandrins sur une musique triste, avec des rimes de niveau collège), ni tous les concerts improvisés dans les chaumières des chanteurs confinés. C’était déjà pathétique, mais on avait encore échappé au pire jusqu’à la chanson “Les gens du secours”.

mercredi 15 avril 2020

Urbi et orbi sont dans un bateau

Le sermon du lundi de Pâques était très bien. Je sais pas vous, mais moi, j’étais ému aux larmes.

Bien sûr, les grincheux, probablement de pauvres types barbus et sentant la sueur, n’ont pas perçu à quel point c’était grandiose  occupés qu’ils étaient à déverser leur bile.
Oserai-je le dire, nous avons assisté à la naissance d’un grand chef d’état.

Heu…
Excusez-moi, mon clavier a été piraté par Christophe Barbier !

samedi 11 avril 2020

Le discours un peu long de lundi


La causerie à Mains nues.

Une connerie en entrainant une autre, on se retrouve avec un  foutoir sans nom qu’il est difficile d’expliquer parce que déjà, quand c’était simple on y arrivait pas.
Et c’est pas Sibeth, notre porte flingu…parole qui va me contredire.
(Sibeth, j’aurais dû me méfier, ses parents avait prévenu, c’est écrit dessus, mais j’ai jamais réussi à prononcer son prénom correctement. 
"Sibesse", à l’anglaise, ça ne veut strictement rien dire !
Comment tu peux appeler ta fille Sibeth, mystère !)
Mais je m’égare au gorille.
Françaises Français, chères et chers, confinées confinés, mes petites lapines de Pâques…
Comment je pourrais commencer mon prêche de lundi ?
D’abord je les laisse applaudir, ça leur fait plaisir et ça ne me coûte pas un rond et puis j’y vais…
…20 minutes après le 20h, j’ai fait don de ma personne à la nation.
C’est la guerre bordel de merde !
Non, c’est pas la guerre, qu’est-ce qu’il m’a pris de dire ça ?!
C’est sorti tout seul.
Je me suis vu avec mon cortège d’exaltation dans le soleil d’Alsace avec ceux qui sont morts sans avoir toussé…
Et voilà comment on se retrouve avec une guerre contre des petits bidules qu’on voit même pas ! Ah Bravo l’inspiration !
Avec la loose qu'on se traine en ce moment, si on avait eu une ligne Maginot de masques de protection le virus l’aurait contourné par la Belgique.
Je vais leur dire que c’est pas la guerre. 
Et qu’il faut mettre des masques, n’importe quels masques, même un foulard, une cagoule…
Non, je peux pas leur dire qu’il faut mettre une cagoule j’ai dis que c’était pas bien et un foulard c’est une atteinte à la laïcité.
C’est compliqué président directeur général de la France…

Bon sang mais qui écrivait les discours de Malraux ?