jeudi 4 août 2022

C'est extra (tes restes)




La perception que nous avons du monde et des individus est parcellaire.

Nous ne connaissons jamais l'intégralité ni des choses ni des gens, nous devons donc nous forger une opinion, bonne ou mauvaise, avec d'insignifiantes informations.
Des informations insignifiantes auxquelles nous donnons néanmoins un sens tout à fait suggestif selon notre humeur ou notre intuition.

Combien de fois nous trompons nous irrémédiablement ?

Combien de gros cons infréquentables aux premiers abords se sont révélés une fois mieux connus être des personnes raffinées et d'un commerce agréable ?

Ben, pas beaucoup en fait, parce qu'il faut une bonne dose de masochisme pour s'infliger la présence de gros cons infréquentables assez longtemps pour percevoir toute la complexité subtile de leur connerie.

Eh ouais ! C'est bien là le problème !

On manque de patience, on manque de temps, un jugement hâtif et définitif est plus confortable qu'une longue plongée dans les abîmes de l'âme humaine !
L'âge venant et avec lui ce truc qu'on appelle la maturité et qui, à mon avis, ne consolera personne de la perte de ses cheveux, il m'est venu une inclination qui, si elle était partagée, pourrait bien bouleverser le cours de l'Histoire humaine.

Et si on essayait d'avoir une attitude d'abord bienveillante en présence de l'inconnu ?

Ah oui, je sais, ce n'est pas du tout dans l'air du temps qui est à la méfiance totale : Don't trust anyone ! Voit-on surgir sur les réseaux sociaux : Ne faites confiance à personne, (et surtout flippez un maximum).

Ça me rappelle une phrase de Howard Philip Lovecraft un écrivain de romans fantastiques qui disait "ne croire qu'en la puissance d'un bras droit fort et musclé", (Je cite de mémoire). Le fait qu'il était bâti comme une crevette, souffreteux et élevé dans les jupes de sa mère ne l'a pas empêché d'être fasciné par la brutalité masculine, d'admirer Hitler et de se laisser aller à des écrits d'une abjection raciste délirante.

La bienveillance apparaitrait donc comme une naïveté de boy scout, une valeur inadaptée aux temps troublés de ce début de 21e siècle.
Pourtant, une société qui vit dans la défiance permanente ne produira rien de positif.

Je fais pour ma part, (dans une certaine mesure, il ne faut pas non plus me courir trop sur le haricot!), le choix d'abord de la bienveillance. Serais-je ainsi parfois la proie des aigrefins et sujet à la déception ? Peut-être, mais quitte à être déçu, je préfère l'être par les autres que par moi-même.












 

jeudi 23 juillet 2020

Un dur un vrai, un tatoué !


J'aime toujours pas les tatouages. Si t'es tatoué et que t'es pas un bagnard ou un pirate, c'est ridicule. 
Quelques exceptions trouvent grâce à mes yeux d'esthète (de lard): les très beaux tatouages japonais, mais la plupart du temps, c'est une catastrophe picturale. 
Cette mode est bien représentative de cette époque de merde. 
Bien sûr, chacun fait ce qu'il veut de sa peau mais cette frénésie du tatoo me fait de la peine quand je vois une jolie fille avec un Pikachu sur la cuisse. 
Par contre, les blaireaux bedonnants aux tatouages Maoris me font toujours rire.