dimanche 31 janvier 2010

Une nostalgie moderne...

Dans les années soixante dix, je me souviens très bien que les téléphones ne sonnaient pas tout le temps comme maintenant.Mes parents, qui avaient un goût très sûr en matière de décoration intérieur, possédaient un gros téléphone à cadran rotatoire de couleur orange. Aujourd'hui, Orange est le nom d'un opérateur à la con, les téléphones sont noirs, plats, tout petits, on les cherche partout et ils sonnent toutes les cinq minutes.
Je me rappelle très bien en 1972, avoir passé une journée entière à côté du téléphone orange à cadran rotatoire et il n'a pas du tout sonné. Le lendemain, pareil, mais le dimanche suivant, ma grand-mère a appellé.
Depuis que ma grand-mère est morte, elle ne téléphone plus le dimanche, mais le téléphone sonne tout le temps.
Souvent, des Pakistanais me téléphonent en essayant de faire croire qu'ils s'appellent Jean-Paul Dumont.
Des fois, c'est des filles qui ont le même accent que ma copine Soraya et qui mâchent du chewing-gum en lisant un texte qu'elles ne semblent pas comprendre. Je suis certain qu'elles sont très jolies, mais elles m'emmerdent quand même.
Finalement, j'ai dégotté un vieux téléphone comme celui qu'on avait quand on était encore raisonnable, un vrai téléphone, quoi, qui fait DRIIINNNNG et pas turlututut.
Un gros truc qu'on voit bien, avec un bon vieux cadran rotatoire qui fait DRRRRRR quand on le tourne, un téléphone avec un écouteur, ce qui est pratique pour bien entendre, un appareil qui ne tombe pratiquement jamais en panne et qui se répare comme un rien si ça arrive, mais ça n'arrive jamais.
Je l'ai branché. Pour dire bonjour, il a fait un petit DING sympa et il n'a plus jamais sonné.
Sauf un dimanche, c'était ma grand-mère pour me dire qu'elle était bien arrivée.

samedi 30 janvier 2010

Angoul'm...

Voici donc fort à propos, un Mr POPO publié dans le magazine JADE "spécial Angoulême". Et un deuxième Mr POPO sur le même sujet passionnant...
et même un troisième et n'en parlons plus !

vendredi 29 janvier 2010

Le petit journal de POPO...

Il y a ceux qui l'ont reçu avec mes vœux et les autres. Bien sûr, ça sépare l'humanité en deux clans, d'un côté les élus, qui se demandent ce qu'ils ont bien pu faire pour mériter ça, et de l'autre, les pauvres bougres qui n'ont pas été assez gentils.
Vous ne l'avez pas reçu ?
Essayez de vous souvenir, à un moment, vous avez dû faire un truc pas bien.
Mais, grâce au blog des NEWS of ze WENS, des milliers d'Internautes vont tout de même pouvoir se la péter en société et faire semblant d'être dans le coup.
"Le petit journal de POPO ? Ah ah ! Mais Wens est venu me l'apporter lui-même en vélo !"
Oui, bientôt sur le blog les bandes dessinées du petit journal de Mr POPO, ( le mimi comix évènement ! )
là dessous, la photo du "petit journal" sur mon bureau et un dessin de Coutelis qui s'est représenté en Mr POPO, j'adore !
( Coutelis vient de sortir chez Mosquito un recueil des histoires de Di Cazzo parues dans Fluide Glacial. Le titre c'est "Di Cazzo contre les maîtres du monde", tout un programme...Heu, là j'ai fait comme le "critique BD" moyen, c'est juste pour avoir l'air de ne pas faire du copinage ! )


jeudi 28 janvier 2010

Parlez moi d'amour, (ou à la rigueur, de bande dessinée)...

Le gars qui adore les choux à la crème, si tu lui en fais manger 10 000, il finit par ne plus trop aimer ça.
Quand j'étais un jeune homme poli, pas cette boule de haine aveugle que je suis devenu, il m'est arrivé d'aller au festival international de la bande dessinée d'Angoulême, où l'on trouve le plus de choux à la crème au mètre carré.
Bien entendu, j'ai cherché sur une carte d'état major pour voir où ça se trouvait, ce festival international de la bande dessinée d'Angoulême, ( à l'époque, Internet n'existait pas et de toute façon je n'avais pas encore l'électricité ).
Et bien, à vrai dire, c'est carrément au fond à gauche,en plein dans la France profonde !
Déjà, ça ne m'arrangeait pas, parce que c'est pas trop direct, et puis, fin janvier, je me suis dit qu'il n'y aurait personne.
Vous m'croirez si vous voulez, mais impossible de trouver une place pour se garer !
Après avoir abandonné les clés de ma limousine, ( une Renault Express achetée à Limoges ), au groom de l'hôtel Formule 1, me voilà donc devant le palais du festival, un chapiteau genre foire à l'andouillette, dont les flancs secoués par les bourrasques d'un vent glacial, claquaient sinistrement comme la respiration chancelante d'un monstre à l'agonie, ( c'est beau comme du Bernard-Henri Lévy, non ? ).
Je n'aurais pour rien au monde mis les pieds là-dedans si j'avais dû attendre dans le froid pour payer le droit d'entrer au supermarché afin d'acheter des livres directement aux producteurs, car n'étant ni fétichiste ni idôlatre, je me contrefous de savoir à quoi ressemblent ces types plus ou moins louches qui vendent des andouillettes et je n'ai pas besoin non plus qu'ils me fassent un dessin original sur le papier d'emballage.
Il se trouve que par un curieux concours de circonstances, j'avais un badge et une place de parking pour moi et ma voiture.
À partir de là, je n'allais pas cracher sur l'opportunité de passer devant la file des binoclards à cheveux gras et autres barbus à calvities qui se gelaient les miches une heure avant l'ouverture, alors que moi qui n'en avait rien foutre, je pouvais entrer gratos par la porte V.I.P.
Il y en a qui, juste avant de pénétrer dans ce sanctuaire, se seraient retournés vers le peuple frigorifié pour lui faire un bras d'honneur, mais avec l'élégance d'un hobereau charentais, j'affichais seulement un sourire narquois et me contentais de quelques gestes à la Bill Clinton quand il essaie de faire croire qu'il connaît du monde dans la salle.
Si encore tous ces types avec leurs sacs à roulettes étaient venus pour acheter mes livres, j'imagine que ça aurait un tant soit peu justifié à mes yeux leur présence dans mes pattes à chaque fois que j'ai essayé de me déplacer pour aller pisser.Bien évidemment, la plupart des lecteurs de BD ayant des goûts affligeants en matière artistique, ( sans parler de la façon dont ils s'habillent ), ils étaient là pour prendre leurs doses de gnomes, de grands guerriers musclés et d'héroïnes à gros nichons, ( toutes choses très en vogue à l'époque et disparues aujourd'hui au profit de la clique de dessinateurs clones de Joann Sfar, ce qui, il faut bien l'admettre, est un moindre mal ).
J'étais à Angoulême avec mon bel album broché noir et blanc, petit format, qui raconte l'histoire d'un zouave et d'une tortue, avec aussi, des Zorro sur des chevaux à bascule et un teckel qui est le fils de Dieu. Cette ¦uvre novatrice, un des phares de la contre-culture souterraine, boudée à l'époque par la critique, est depuis devenu un album culte que les collectionneurs s'arrachent à prix d'or.
Ma carrière était donc lancée par cette consécration, ( je veux parler du badge et de la place de parking ), quand tout à coup, en sortant dans la rue, j'ai attrappé un rhume et c'est à ce moment là que j'ai décidé de mettre un terme à mon activité d'auteur de bandes dessinées à succés, pour me consacrer à ma vraie passion: le football.
Ce qui nous amène tout naturellement à parler de Raymond Domenech, parce qu'un "spécial Angoulême" à la noix, ne doit pas nous faire oublier l'essentiel et l'essentiel, c'est qu'on est à la coupe du monde en Afrique du Sud, au mois de juin, nom d'une pipe !
Là, on voit clairement la supériorité du football sur la bande dessinée. C'est pas la FIFA qui organiserait une compétition internationale en janvier dans un bled perdu des Charentes.
Si Raymond Domenech faisait aussi la sélection des albums à récompenser pour leurs performances sur le terrain des ventes, croyez moi, on parlerait un peu plus de bande dessinée dans l'Équipe !
Depuis plusieurs années, je milite pour que les cendres de Raymond Barre, Raymond Kopa et Raymond Domenech soient transférées au Panthéon.Le fait que les deux derniers soient toujours vivants ne doit en aucun cas les priver des honneurs de la République et pour Raymond Domenech, le plus tôt sera le mieux.
Je vois bien Frédéric Mitterrand lire le discours, des trémollos dans la voix, sous un grand parapluie à fleurs:"Comme Leclerc entra aux Invalides, avec son cortège d'exaltation dans le soleil d'Afrique et les combats d'Alsace, entre ici, Raymond Domenech, avec ton terrible cortège de matchs nuls..."
La bande dessinée, c'est un peu comme le foot, il y a des gens qui adorent ça et d'autres qui détestent. C'est la raison pour laquelle les membres de ces sectes se réunissent dans des endroits discrets pour communier et organiser des concours pour savoir qui sera champion du monde ou grand schtroumpf d'Angoulême.
Tant que l'être humain sera obsédé par le culte de la performance, on fera des foires à l'andouillette un peu partout et il y aura toujours une foire à l'andouillette qui sera la plus grande foire internationale de l'andouillette de toutes les foires à l'andouillette, avec son président, son jury, ses récompenses et son grand prix.
Personnellement, je mets un point d'honneur à concevoir mes albums de telle sorte qu'ils ne puissent en aucun cas être susceptibles de recevoir une récompense. C'est plus prudent, je ne suis pas certain d'être assez fort moralement pour refuser qu'on tranfère un jour mes cendres au CNBDI.

"On dira ce qu'on voudra, mais s'il y a quelque chose de vraiment chouette dans l'organisation de la coupe du monde de la bande dessinée à Angoulême, c'est que jamais personne n'y a encore sifflé Raymond Domenech."

Vikash Dhorasoo

(ce texte et les Mr POPO qui vont avec sont publiés sur 5 pages dans la "revue de la bande dessinée moderne JADE" underground et chic, vous la trouverez facilement à Angoulême et en faisant chier votre libraire spécialisé dans la BD et les produits dérivés, (chaussettes, mugs, figurines...et parfois aussi des albums )

mercredi 27 janvier 2010

La BD évènement...

Ah ah, moi aussi je fais de la réclame avec le nouveau truc à la mode du "machin évènement" !
Le film évènement ! Le livre évènement ! Le CD évènement ! Et bientôt, l'évènement évènement !
Dans le mot évènement, il y a un petit truc d'un point de vu sonore, comme une chose vaine et mensongère qui auditivement nous met en garde.
Mais rien à voir avec ma réclame à moi qui est juste un message à caractère intéressant.
Les éditions Mosquito lancent ce mois-ci une nouvelle collection de bandes dessinées jeunesse : La collection Lily Mosquito
Inutile de vous dire qu'il y en a une qui est vachement fière, c'est ma fille Lily et en plus, coup de bol, le premier album de cette collection est un Wasterlain.
C'est le dessinateur de "docteur Poche" et de "Jeanette Pointu" bien sûr !
Lily vous conseille "Les pixels chasseurs de monstres"!

Ainsi soit-il...

Merci mon dieu, pour tout ces divertissements sans lesquels on se ferait bien chier sur Terre.

Bon, les morts, c'est toujours impressionnant quand il y en a beaucoup ensemble au même endroit au même moment, mais finalement, la mort reste tout de même une expérience individuelle et l'hécatombe passe tout à fait inaperçue quand elle est bien éparpillée.
Mais c'est triste.
Mais c'est la vie.
Faite un chèque et ça ira mieux, (dieu accepte aussi la carte bleue).

Un type qui regarde crucifier son fils sans lever le petit doigt, faut pas non plus trop en attendre, sans parler des blagues douteuses avec les serpents, les pommes ou les boucs.
Dieu est un pervers polymorphe, est-ce bien judicieux de l'encourager par des applaudissements ?

Je ne sais pas si dieu existe, ( j'ai bien une petite idée quand même ), mais je me demande si Svetlana est bien réelle, car elle a aussi écrit à mon ami Caza et peut-être, si ça se trouve, à d'autres types.
Je ne sais pas pourquoi, mais Svetlana, c'est toujours une grande blonde avec des gros seins.C'est jamais Rachida ou Sarah qui m'écrit pour "faire connaissance dans Internet".
Un copain m'a raconté que quand on tapait "trou du cul" sur l'oracle "Google image", on avait des photos de Nicolas Sarkozy !
( message personnel : je trouve bizarre d'avoir l'idée de taper "trou du cul" sur un moteur de recherche, mais bon...)
On vit vraiment un époque moderne !

L'autre jour, j'ai entendu deux gars derrière moi au marché, qui parlaient d'aller chercher des filles de l'est pour "travailler à la ferme comme femme". Après ils ont dit qu'il fallait la marier sinon Luc Besson pouvait te l'expulser.
Je ne sais si c'était pour du rire...

vendredi 8 janvier 2010

On est bien peu de choses et mon ami l'arrose...

Ah, mais comment on a fait pour passer à côté d'un type aussi extra que Mr Seguin sans se rendre compte qu'il était l'honneur de la république ? Comment les Français ont-ils pu élire successivement un voleur et un escroc alors qu'ils avaient sous la main un véritable honnête homme digne du siècle des lumières ? Mystère et boule de gomme. Bon, d'accord, Philippe Seguin était aussi sexy qu'une murène, mais le ouistiti de Carlita à prouvé qu'un physique avantageux ça ne séduit personne, sinon c'est Ségolène qui serait avec Carla Bruni. Personnellement, et c'est pas pour faire comme tout le monde, je l'aimais bien, Philippe Seguin, mais je crois que c'est juste parce qu'il me faisait rire. Et donc, Roselyne Bachelot. Je ne sais pas si on s'apercevra le jour de sa disparition à quel point elle était l'honneur de la république et quelle grande femme poilitique c'était, mais en tout cas, on ne pourra pas lui reprocher de ne pas nous avoir fait rire. Il semblerait bien que ce soit le critère le plus important en politique française : Le rire. Kennedy ou Obama, ils n'auraient eu aucune chance d'être élus, ici. Regardez, même pendant la guerre, les anglais avaient Churchill et ben nous, on a eu De Gaulle qui était quand même plus rigolo, avec sa casquette, sa moustache et sa France Libre. Et c'est comme ça dans tous les domaines, on manque de sérieux. les Américains, c'est Gary Cooper, Burt Lancaster, Robert Mitchum, nous, c'est Bourvil, Louis de Funès, Alain Delon, on préfère toujours les caricatures. Et donc, Roselyne Bachelot. En principe, le principe de précautions, c'est fait pour éviter de se faire taper sur les doigts. Par exemple, c'est l'hiver, il fait froid, peut-être qu'il va neiger, et bien tu achètes 600,000 tonnes de sel. Bon, bien sûr, le temps que les camions arrivent pour tout livrer, on est au mois de juin, mais c'est pas grave, on ne peut pas te reprocher de ne pas avoir pris ton principe de précaution. Après, c'est sûr, il faut te débrouiller pour revendre à un pays qui a lui aussi peur de la neige, tes 600,000 tonnes de sel et c'est pas toujours facile, parce que le principe de précaution est une exception Française.

mardi 5 janvier 2010

Madame Chrysanthème...

Je sais bien qu'en ce moment, il n'y en a que pour Albert, mais ce n'est pas une raison pour oublier Pierre Loti. C'est justement ce que n'a pas fait Dominique Sapel en réalisant un travail de sculpture de gravure et de peinture sur le thème du roman autobiographique de Loti "Madame Chrysanthème". Bon, moi j'aime beaucoup les écrivains du début du siècle dernier, je peux comprendre que certains trouvent ça un peu "vieillot" et préfèrent lire les passionnantes aventures de Christine Angot, chacun son truc, mais de toutes façons, ce dont je veux causer aujourd'hui, c'est de l'expo de ma copine. Je ne crois pas qu'il soit impératif d'avoir lu Loti pour prendre plaisir à voir les ¦uvres inspirées du roman, mais ceux qui connaissent le livre, verront certainement plus de choses que les autres. Comme des images vous en diront plus que du baratin, quelques photos suivent, (ou précèdent, ça dépend, vu que sur le blog ça risque d'être dans l'autre sens ! )

Exposition D.SAPEL "Madame Chrysanthème"

samedi 2 janvier 2010

NEWS of ze BONNE ANNÉE 2010

Bon, ben voilà...

Dans l'idéal en 2010, il faudrait qu'on :
1) : Vire Sarkozy
2) : Gagne la coupe du monde
3) : Sauve la planète
J'ai bien peur que le plus facile ce soit encore de gagner la coupe du monde.

Vous allez encore dire que je ne suis qu'un fichu râleur, mais ça commence à bien faire, ce concept de "nouvelle année", ces embrassades, toute cette chaleur humaine pour se souhaiter que ça se passe bien alors que la maison brûle, le bateau coule et moi même, je ne me sens pas très bien.
C'est parce que j'ai passé la saint Sylvester en compagnie de Yan Arthus, Nicolas et un prêtre Maya, alors à quoi bon une nouvelle année, même bonne ?
Sans compter que c'est peut-être la dernière année de Johnny.
Au fait, qu'est-ce qu'elle devient, toute cette chaleur humaine, après janvier ?
On pourrait pas essayer de la recycler, ou trouver un moyen de faire tourner une petite turbine pour produire un petit kilowatt qui ne soit pas nucléaire ?
Ou bien, comme Goldorak, qui avait ses "Fulguro poings" et son "Astéro hâche", on pourrait lancer notre " Chaleuro humaine". Mais je crains que ça ne soit pas efficace, alors qu'un bon coup de poing dans la gueule, ça fait toujours de l'effet.
Ce matin premier avril, en me réveillant, je me suis dit que 2010, ça faisait un compte rond, c'était peut-être le moment de changer quelque chose et de prendre des bonnes résolutions.
Mais quoi faire ? Travailler plus pour gagner plus, pour faire comme mes temporains et acheter des wouatures à crédit et des écrans plats pour avoir enfin l'air d'un type sérieux et pour que ma fille puisse voir des matchs de catch ?
Je ne vais quand même pas profiter de 2010 pour devenir un gros con.
Non, je me suis dit que cette année, pour voir, j'allais plutôt donner de l'amour.
Comme Gandhi, mais en plus habillé.
Donc, vous voilà prévenu, le Wens 2010 n'est qu'Amour... Et le premier qui rigole prend mon poing sur la gueule !

Allez en paix mes frères et vous aussi mes sœurs, Je vous aime et je vous souhaite une bonne année et une bonne fin du monde.