samedi 21 août 2010

Le nouveau JADE



« La revue de la bande dessinée moderne » paraît de temps en temps et on la trouve chez les libraires spécialisés BD qui font bien leur travail.
Ce numéro, avec un mr POPO en quatrième de couverture et la page ci-dessous à l’intérieur, a pour thème « l’auteur et son entourage ».
Je viens de le lire et c’est amusant, bien que ça brosse un portrait assez catastrophique de nos rapports avec le monde extérieur.


lundi 16 août 2010

Tous les chemins mènent à romanichel…

 Vous savez, en réalité, je ne suis pas celui que vous croyez. J’ai été élevé par des aristocrates, mais je ne suis pas le fils de mes parents, ils m’ont volé à des bohémiens.
J’aurais pu être Django Reinhardt, au lieu de ça, j’ai fait 15 ans de piano classique.
La poisse.
Le style manouche, c’est bien pour les fils à papas genre Thomas Dutronc, c’est gai, c’est propre et ça ne fait pas peur, c’est du gitan de salon.
Le mythe de la caravane, ça fait rêver, chanté par Raphaël, « je suis né dans cette caravane… »
Il est né dans une caravane Raphaël ?
Ses parents sont tous les deux avocats et également éditeurs. Il passe son enfance à Boulogne-Billancourt. Dans une famille expansive, il est un enfant craintif. Les Haroche déménagent au centre de Paris. Raphaël fréquente le lycée Henri IV. Il est un adolescent mal dans sa peau, complexé, qui s'ennuie à l'école. Enfant, il apprend le piano puis se met à la guitare. En 1999, Raphael obtient un DEA de Droit de la propriété littéraire et artistique (Paris 2 - Assas).
D’après Wikipédia, il n’est pas né dans une caravane.
Mais bon, peut-être que ses parents avocats l’ont aussi volé à des gitans, c’est assez courant.
Souvent, on voudrait être ce que l’on est pas, alors qu’il est déjà si compliqué d’être soi même.
En général, les parents souhaitent que leurs enfants soient des bourgeois, pas des gitans. Ils mettent leurs filles au piano, parce que c’est vachement décoratif dans une maison bien tenue.
Les jeunes filles au piano, je trouve ça d’une vulgarité…


mercredi 4 août 2010

Lecture

Avec tous ces événements dans la vie de mon abdomen, j’ai complètement oublié de vous bassiner avec mon copain Lolmède qui a sorti un gros livre, il y a déjà un bon moment. Je suis toujours aussi  émerveillé par son travail de super héros du quotidien, ça va faire plus de 15 ans que je lis avec le même bonheur toutes ses publications, de la « feuille de chou » photocopiée, au bel album quadri-broché.
Son dernier livre : « Brut de carnet » est comme son nom l’indique, un gros recueil de 300 pages de ses croquis, peintures, petits reportages en BD, puisés dans ses carnets.
Lolmède est un artiste contemporain, (lui dirait « un artiste content pour rien »), qu’il faut absolument découvrir maintenant si vous ne voulez pas avoir l’air complètement largué dans 10 ans.
Tout ce qu’il faut pour être à la page sur son blog : http://www.lolmede.mobi/blognotes/

mardi 3 août 2010

Déni de grosses fesses

Finalement, l’été, on s’occupe un peu moins du monde et ça marche quand même. Enfin, ça ne marche pas moins bien que quand on se tient au courant, comme des citoyens avides de participer à la vie de la cité.
Ah ah ah !
Non, excusez-moi, c’est la phrase du dessus qui me fait rire, je me demande de qui je voulais parler.
Sûrement de « l’Homme de la rue », momentanément indisponible pour cause de métamorphose en « Homme de la plage »…
Moi, j’ai une bonne excuse pour m’en foutre de la vie de la cité. Cet été, j’ai été enlevé par des extraterrestres.
Comme l’agent Mulder.
Ils ont fait des expériences sur moi, pour comprendre comment c’était possible une telle intelligence sur une planète pareille, et ils m’ont relâché lundi.
Je peux montrer les cicatrices, c’est pas des blagues.
Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi ils m’ont retiré la vésicule biliaire, mais bon, c’est des extraterrestres, on ne peut pas connaître leurs motivations, ils viennent d’ailleurs.
Peut-être que pour eux, c’est comme de ramener une petite tour Eiffel  ou une gondole en plastique.
Dans le vaisseau spatial, il y avait un autre terrien sur lequel les aliens faisaient des expériences et lui, il devait regarder le journal de TF1, ( alors que moi, je devais juste lire un autre livre sur Picasso, trop cool ! ).
Du coup, j’ai quand même un peu entendu des trucs sur la vie de la cité.
Ouverture du journal de TF1 le jeudi 29 juillet 2010 à 20 h, l’information principale est le « peut-être plus abominable infanticide du siècle » ( grosso modo quelque chose dans ce goût-là ! )
Une aide-soignante qui a tué ses huit nouveau-nés et personne ne s’est aperçu de rien, même pas son mari, parce qu’elle est trop grosse, ( sur TF1 on dit « assez forte » pour ne pas trop choquer les téléspectateurs ). Ça se termine sur une question : Est-t-elle consciente de son geste ou bien a-t-elle fait un déni de grosses fesses ?
Cette invention, du déni est une pure merveille de l’intelligence terrienne, me disait encore l’autre jour un Martien.
Une bénédiction pour les psychopathes en tout cas. Je pense qu’il faudrait étendre le concept, on pourrait aussi faire un déni de voisin, tu enterres ton voisin au fond du jardin et tu dis :« un voisin, quel voisin ? »
Sur TF1, on se demandera si par hasard, tu étais conscient de ton geste ou en plein déni de voisin.
Je sais qu’il y en a qui fond déjà du déni de déclaration d’impôt, ça se plaide sans problème.