lundi 23 mars 2015

Penser à rapporter le pain, c'est déjà mieux que rien !


Penser, c'est cesser de vénérer, c'est s'insurger contre le mystère et en proclamer la faillite.
J'ai noté ça dans un carnet, mais je ne me souviens plus qui a écrit ça...peut-être Cioran ou Schopenhauer que je lisais à cette période.

C'est une belle phrase, je trouve.

Je viens de terminer "Life" l'autobiographie de Keith Richards que m'a prêté un ami rocker Belgo-Français. C'est le genre de livre que je n'aurais jamais eu l'idée d'acheter et qui m'a passionné du début à la fin.
Un peu, ( beaucoup en fait ! ), de sexe de drogue et de rock'n'roll ça fait vraiment du bien en ce moment. 
Une attitude entre Keith Richards et Schopenhauer ça me paraît idéal pour rester serein et désespéré.



Anita Pallenberg avec un album d'Hergé que Keith Richards racontait à son fils Marlon sans savoir lire le français, j'imagine que Tintin revisité par les Rolling Stones ça devait être pas mal !

mercredi 4 mars 2015

Le coin des poètes


Symbole d'une époque : l'approximation et l'à peu près des gens à qui l'on demande de parler alors qu'ils n'ont rien à dire. C'est fascinant et ça va à n'en pas douter devenir un genre littéraire à part entière, il n'y a qu'à voir comment on est passé de Victor Hugo à Nabilla !



Autres temps, mais pas vraiment autres mœurs : il y a toujours des gens qui crachent par terre, notamment les footballeurs qui n'ont toujours pas compris qu'ils étaient filmés en gros plan quand ils viennent de faire quelque chose d'un peu intéressant, ( avec la baballe ), et que les amateurs de sport à la télé peuvent voir se moucher dans leurs doigts ou cracher par terre sur écran large.
Cracher, c'est interdit par la loi, que fait la police ?
Sinon, la syphilis et la tuberculose sont de retour en France. Les téléphones portables et les ordinateurs qui nous grillent les neurones et nous font croire que nous sommes modernes ne nous protègeront pas du moyen-âge incarné par la figure repoussante du terroriste religieux syphilitique et tuberculeux.

mardi 3 mars 2015

Je m'présente je m'appelle Inri


Evidemment, si on ne se souvient pas de la chanson de Balavoine "Le chanteur", mon titre est moins bien.
Je m'présente, je m'appelle Henri 
J'voudrais bien réussir ma vie, être aimé 
Etre beau gagner de l'argent 
Puis surtout être intelligent 
Mais pour tout ça il faudrait que j'bosse à plein temps 
INRI c'est un acronyme pour Iesvs Nazarenvs Rex Ivdæorvm, qui veut grosso modo dire : 
"la concierge est dans l'escalier".
Comme ça vous n'êtes pas venu pour rien, vous avez au moins appris un truc en latin, même si certaines traductions prétendent que ça signifie "Jésus le Nazaréen roi des juifs". 

lundi 2 mars 2015

O tempora o mores


Super ambiance au pays du fromage qui pue. Plus ça va et moins c’est joyeux de vivre dans ce pays au bord de la crise de foi.
J’ai envie de partir mais je ne sais pas où aller. 
Est-ce que c’est trop tôt ?
j’attends que Marine Lepen soit au pouvoir ou qu’un malheureux concours de circonstances permette le retour du refoulé ?
Tant que je reste dans ma cambrousse en faisant bien attention de ne pas avoir de contacts infectieux avec la population qui pullule, ça va. 
Vous ricanez, mais la dernière fois que je suis allé à Paris j’ai failli tuer un garçon de café. 
Pourquoi on ne leur dit rien aux cons ?
pourquoi on supporte stoïquement toutes ces petites agaceries qui font mal au ventre ?
C’est comme les médecins spécialisés et leurs tarifs hallucinants, ils sont aussi sympathiques que des garçons de cafés parisiens, ils prennent ta carte bleue du bout des doigts ou mieux, la font prendre par leurs secrétaires, parce que ces gens là sont au dessus des contingences matérielles et te donne le sentiment en permanence de les emmerder, qu’ils n’ont pas que ça à foutre.
Quand ils t’annoncent 150,00 € pour un petit examen d’un quart d’heure, c’est tout juste si tu ne leur baises pas les pieds, alors qu’on devrait leur dire que ce sont des escrocs.
Tout est devenu hors de prix et sous prétexte de ne pas vouloir passer pour un pauvre, on ferme sa gueule et on continue de faire comme si tout ça était normal, du café en terrasse à l'examen de l'abdomen.
Heureusement qu’il me restait un peu du fric que j’avais caché dans un cimetière mexicain pour payer les honoraires prohibitifs des spécialistes qui se penchèrent jadis sur mon cas désespéré, sinon je serais mort sans savoir ce que j’avais.
Même être mort, je sens que ça va encore être onéreux. j’étais garé l’autre jour devant la vitrine d’un fleuriste et j’ai jeté un coup d’œil aux trucs en marbre avec une connerie écrite dessus pour mettre sur les tombes. C’est presque aussi cher que les honoraires d’un neurologue, ces machins hideux !
Je m’en fous de passer pour un avare, je vais me faire incinérer.
Chaque fois que je parle de la mort, il y en a un pour me dire que je n’ai pas le moral, mais ça n’a rien à voir, je n’ai pas de problème avec ma mort moi, je sais que 100 000 vierges m’attendent au Valhalla des dessinateurs avec du thé et des loukoums, ( oui, j’ai fait rajouter une sourate à propos des pâtisseries orientales parce que j’aime bien grignoter aussi ).
Ouais, bon. j’avais envie d’utiliser un peu le clavier, ça fait longtemps que je ne fais plus semblant d’être énervé, ( en réalité je suis super zen, j’attends la fin avec désinvolture, la seule attitude digne d’un gentleman ).

Je suis retombé sur ce Mr Popo jeune que j’avais esquissé au tout début des Mr Popo, ça m’a fait repenser aux années 70, à l’époque, il y avait déjà des cons, mais on avait le sentiment qu’on pouvait quand même bien les faire chier. aujourd’hui, c’est l’inverse.