mardi 31 janvier 2012

La pauvreté : une valeur-refuge

Investissez dans la pauvreté, c’est un placement sûr. La pauvreté ne se dévalue pas, la pauvreté ne perd pas son triple A, d’ailleurs, elle n’a qu’un seul A et elle ne saurait que faire de deux A de plus.
la pauvreté est en pleine croissance !

Quelle connerie, ce triple A, c’est bien un truc de triple con. C’est comme si à l’école un élève avait 60 sur 20. Ce sont des économistes, mais ils ne connaissent même pas les règles de base du calcul Suisse, ( le calcul emmental ! ).
C’est comme ce temps du « plus que parfait », comment  peut-on être "plus que parfait" ?
Moi-même, bien que plutôt réussi, je ne dis pas que je suis "plus que parfait", faut pas déconner, ça ne serait pas crédible.
Je ne sais pas quel est le tordu qui a décidé d’appeler les temps conjugués comme ça.
"L’imparfait", qu’est-ce qu’il a-t-il fait, pour qu’on décide qu’il n’est "pas parfait", ou même juste "pas trop mal" ?
Conjuguez le verbe voter au "pas trop mal du subjonctif" :
Encore eût-il fallut pour que je votasse que vous me séduisissiez !

J’ai toujours essayé d’inculquer à ma fille des idées basées sur la non-violence et le respect de l’intégrité physique des cons, bien qu’il faille faire preuve d’une force de caractère peu commune pour résister à la tentation du bourre pif dans la tronche des mal-comprenants, tant le simple fait de les côtoyer nous renvoie aux instincts les plus bas, aux réflexes les plus archaïques.
Mais il ne faut pas.
Il faut montrer l’exemple.
Intelligence = non-violence, coolitude, maîtrise de soi, langage châtié en toutes circonstances, ( ça veut dire qu’on ne traite personne d’enculé ou de fils de sa race quand on est en colère ).
C’est vachement compliqué et ça retient à l’intérieur toute la vilaine violence et après tu deviens tout noué du dedans, et tu retournes la violence contre toi, en devenant prof de Math. 
Donc, le type intelligent, s’il ne tape pas sur des gosses de temps en temps pour se défouler, il ne peut pas afficher dans ses rapports avec les cons, sa coolitude-maîtrise de soi.
C’est pour ça qu’il y a des enfants, sinon pour quoi d’autre ?




lundi 30 janvier 2012

Mon Amérique à moi

Je vous ai déjà raconté que je suis né dans une caravane ?
Oui, je crois bien, j’en ai même fait une chanson dans laquelle je raconte comment j’ai été enlevé par des architectes.
Oui, comme François Schuiten et Raphael !
C’est très courant, les familles d’architectes ou d’avocats ou de médecins stériles qui enlèvent des petits bohémiens pour les enfermer dans des grandes maisons bourgeoises et leur faire faire 15 ans de piano.
Enfin, dans les années soixante, c’était très à la mode, aujourd’hui, les grands bourgeois stériles achètent les enfants par Internet dans des pays où la main d’œuvre est bon marché, parce que des petits romanichels, il n’y en a presque plus.
Il y a toujours un moment dans ta vie où en regardant tes parents, tu n’arrives pas à croire qu’ils sont tes vrais parents.
Sûr que tu es une princesse qui a été enlevée par des bohémiens et vendue pour quatre sous aux Thénardier.
C’est la même chose avec ton pays, il y a des moments où quand tu le regardes, tu te dis que ce n’est pas possible que ce soit ton vrai pays.
Sûr que je suis né dans le pays des Droits de l’Homme, de la révolution, du siècle des Lumières et que j’ai été enlevé par des architectes qui m’ont enfermé dans le pays de Nicolas Sarkozy !
Comment on va appeler ce siècle, dans le futur des livres d’Histoire ?
Certainement pas le siècle des Lumières avec des Séguéla, BHL, Minc, Attali et consorts…Peut-être le siècle de la loupiote du frigo à la rigueur, ou le siècle des LED  ( Light Emitting Diode ), un truc qui fait moderne, mais qui n’éclaire pas tellement.
C’est quoi, ce pays riche qui est si pauvre en esprit qu’on est obligé d’entendre toujours les mêmes cloches raisonner ?
Je me dis que ça va passer, qu’un jour, même Michel Drucker ne sera plus là, mais en fait non, ils seront tous toujours là, eux, ou leurs enfants, car ils ont une fâcheuse capacité de reproduction.
Moi qui ne suis pas un fana de la reproduction, j’ai mis du temps à comprendre que c’est une stratégie de conquête qui préside à la nécessité de fabriquer des petits semblables qui occuperont les postes clés du pouvoir économique, médiatique et politique. Les architectes sont très bien organisés, ce sont des bâtisseurs de pyramides.
La pyramide, ce n’est pas la construction la plus compliquée, pas besoin d’être un savant architecte pour comprendre qu’il n’y a qu’au sommet qu’on ne subit pas la pression des blocs du dessus.
Je suis né dans une caravane, dans un pays qui n’est pas le mien, dans le pays de ces gens-là, le pays des architectes, des avocats, des médecins, des consultants en communication…
On est tous nés plus ou moins dans des caravanes, des maisons en carton, des abris d’infortune, par hasard, en passant par-là, sans stratégie particulière de conquête du pouvoir, mais les fils d’architectes font des architectes, les fils d’avocats font des avocats, les fils d’enseignants font des enseignants et les fils de rien, ne font rien, ce qui est la moindre des choses.


mercredi 25 janvier 2012

« La politique, c’est pas du pour rire, c’est du pour de vrai ! »

C’est ce que disait le général De Gaulle à des journalistes, mais comme c’était en « off », on a retenu que « je vous ai compris » et « vive le Québec libre ».
Mais bon, c’était un autre temps, à l’époque, pour « faire le buzz », il fallait se réfugier à Londres, organiser la résistance, libérer Paris outragé… C’était plus compliqué.

Il faut que je vous informe d’un truc, c’est que la note sur Bayrou a été reprise par Rue89, le site d’information et que ça va faire venir sur le blog des News of ze Wens des milliers de visiteurs Bayrouistes , c’est chouette, non ?
Comment ça, il n’y a pas des milliers de Bayrouistes ?

Aujourd’hui, un hommage à Stan Lee et à Christian Barbier, peut-être que ça va faire venir des milliers de fans de Christian Barbier !




mardi 10 janvier 2012

Le retour du refoulé

François Bayrou n’est pas de Droite, mais surtout, il n’est pas de Gauche.
Donc, il est de Droite.
Parce que le Centre, c’est juste un rond-point autour duquel tu tournes avant de prendre la première à droite.
Bayrou, c’est le type de Droite que les gens de gauche aiment le plus, d’ailleurs, lui aussi il aime bien les électeurs de Gauche. Enfin, de Gauche, disons une "Gauche rond-point", qui fait que tu as l’air cool tout en souhaitant que les affaires continuent.
Moi aussi, je l’aime bien François Bayrou, mais c’est juste physique.
Quand il s’est déclaré candidat, parodiant de façon pathétique l’annonce de candidature de Mitterrand, je l’ai trouvé tellement touchant, comme Marlon Brando dans « Le dernier tango à Paris », que j’aurais pu voter pour lui.
C’est comme Eva Joly, bien qu’elle m’excite moins physiquement, elle a tellement tous les atouts pour déplaire à ce peuple de nostalgique de la royauté ravi d’avoir de l’électricité et capable de mettre au pouvoir n’importe quel imbécile qui lui promet la lune sur écran plasma, que sa maladresse à quelque chose de séduisant.

François Bayrou est de retour, ça valait bien une bande-annonce !


Cœur à prendre

Chers candidats à l’élection présidentielle de 2012, depuis que j’ai l’âge de voter, je joue avec vous à la démocratie.
Avec enthousiasme au début, convaincu que mes bonnes intentions, mes idéaux républicains, finiront bien par triompher, puis scrutins après scrutins, déceptions après déceptions, l’âge venant, sans autre illusion que celle d’empêcher le pire.
La France des imbéciles malheureux a même réussi à me faire voter pour Chirac, c’est dire à quel point toute décence m’a abandonné.
Habituellement, tout en ayant constaté que le changement que vous nous promettez tous se résume, en fait, à changer la photo du président dans les mairies, ( sans compter qu’il y en a toujours un qui ne propose même pas ça ), habituellement, donc, malgré tout, je sais que j’irai voter et pour qui, longtemps à l’avance.
Pas cette fois.
Cette année, à quelques mois du premier tour, je m’en fous. Cette élection est celle de trop, je n’ai plus envie de jouer à la démocratie avec vous.
J’aurais plutôt envie de jouer à la révolution.
Je ne demande pourtant pas grand-chose. Bien sûr, j’aimerais sortir du système capitaliste, vous vous esclaffez bruyamment, j’aimerais qu’on arrête avec les conneries et qu’on essaie de faire en sorte que la vie soit plus agréable en préservant ce qui peut encore l’être de la planète, vous vous tapez carrément sur les cuisses et pleurez de rire.
Je le sais bien, j’entends depuis toujours que je suis un pauvre utopiste.
Quand je dis que je ne souhaite pas grand-chose, c’est parce que tout ce qui devrait vous occuper tient dans trois mots inscrits aux frontons des mairies de France.
Essayez juste de vous en tenir à ça : Liberté, égalité, fraternité
La liberté, il y en a de moins en moins, l’égalité est un concept qui vous fait peur, ça va être difficile dans ces conditions pour la fraternité.
Pourquoi ne pas enlever cette devise de l’état Français pour la remplacer par : soumission aux lois du marché, ambition démesurée, égoïsme forcené ?

Pourtant, il a de l’allure, le vieux slogan désuet. Moi, si je faisais de la politique, j’en ferais mon seul programme, soyons réalistes, demandons l’impossible.

Vous l’avez compris, mes chers candidats qui ne m’écoutez pas, cette année, je suis libre. Je suis un cœur à prendre, on est assez nombreux, je crois, des cœurs à prendre avant qu’il ne soit trop tard, avant qu’on ne se déplace même plus pour empêcher le pire.

En veux-tu, en voilà !

Des candidats, il en tombe dix à chaque fois que tu secoues un arbre !
On ne va bientôt plus savoir où les mettre, ça va déborder sur la voie public, il va falloir organiser un tri sélectif pour s’y retrouver.
Je ne sais pas si le fait que les rayons soient pleins de candidats est un bon signe pour la démocratie, c’est en tout cas bien à l’image de la société de la surproduction de cochonneries.
C’est un peu comme les shampoings.
Un jour, j’ai voulu changer de shampoing, une folie. J’avais un shampoing socialiste qui était très bien, mais il grattait un peu et on m’avait dit que c’était plein de produits chimiques là-dedans.
Et ça ne m’étonne pas vraiment, parce que la chimie, tout le monde aime ça, à part « les écolos qui préfèrent la lampe à huile et la bougie ».
Je crois que je vais encore m'égarer dans les méandres de ce cerveau fabuleux et sous employé à écrire des conneries, alors que la France attend son nouveau Voltaire, mais que voulez-vous, le siècle des Lumières n’avait pas l’électricité, sinon croyez moi, Voltaire aussi il aurait perdu son temps à écrire des bêtises sur son blog.
Ouh, la vache ! Le début de la divagation est super loin !
Bon, mettez de côté l’histoire du shampoing, je dois essayer de me dépatouiller avec mon aparté.
C’est parce qu’à la radio, j’ai entendu le journaliste de Paris Inter dire : «  Les Français sont comme ça, ils sont nostalgiques du Franc, comme les écologistes le sont de la bougie et de la lampe à huile. »
Ça aurait pu m’énerver, parce que je suis un ancien écologiste. J’ai passé des années à économiser l’eau et à éteindre la lumière pendant que Nicolas Hulot faisait de l’hélicoptère.
Mais c’est fini, vous avez gagné, vous, tous les autres, les gens qui vivent en gaspillant pendant qu’une poignée de crétins romantiques font attention à ne pas salir, vous avez gagné, je me rends. Je n’en ai plus rien à foutre de la planète, quand celle-ci sera finie, on ira en acheter une autre !
Bon, le shampoing.
Donc, me voilà devant un rayon de supermarché, ( j’y vais rarement, mais ce jour-là, les gens qui s’occupent de mon cas estimaient que je ne devais pas constamment fuir la réalité ), et je me suis retrouvé devant 20 mètres d’étagères pleines de bouteilles en plastique coloré.
Mais en fait il y en avait tellement que je n’ai pas réussi à choisir mes produits chimiques et j’ai préféré regarder une fille qui, après seulement trois heures d’hésitations, a fini par acheter un truc.
J’ai pris la même chose, pour gagner du temps, et je me suis aperçu une fois rentré chez moi, que cette conne avait choisi le shampoing socialiste qui gratte un peu la tête.


lundi 2 janvier 2012

Meilleurs Wœux

Masqueman est vraiment un sale type !
( C'est mon côté obscur, le côté sale con de la Force ! )

Je vous souhaite à tous qui venez ici, et qui donc, êtes des gens de goût, une bonne année 2012.

La formule pour 2012 c'est : 

" Meilleurs vœux et que Sarkozy se fasse mal "

Si on se souhaite tous ça, peut-être ça marche ?
(  Allez savoir, avec la pensée magique... )