mercredi 25 février 2015

Les amis du papier


Sur la table aujourd'hui, "le canard" et Charlie Hebdo, un mercredi normal, quoi ! 
Il y a aussi le petit carnet de croquis de Caza dont je n'ai pas causé car il est arrivé le jour des attentats à la rédaction de Charlie. 
Pour les amateurs de Caza, encore un précieux recueil de croquis avec des filles à poil et des barbus, certains mis en couleurs avec le dessin en noir à côté. 



mardi 24 février 2015

Message d'alerte


Je sais que je suis le seul que ce genre de chose fait rire, mais c'est plus fort que moi, quand j'entends à la radio qu'il faut faire attention aux giboulées, je me dis que finalement, tout ne va pas si mal.



Rencontre du troisième type


( Attention aussi aux mecs qui portent des chapeaux bizarres ou qui ont des tatouages suspects ! )

mardi 17 février 2015

Les amoureux célèbres


Irène Pollain et Albert Francœur se sont rencontrés sur la plage. Tout de suite, ce fut le coup de foudre, il faut dire qu'Albert avait un très joli ballon. Quand en plus, on s'aperçoit qu'on est fait l'un pour l'autre, c'est carrément chouette l'amour !

jeudi 12 février 2015

Range ta chambre


Il y a longtemps, je suis allé chez Ikéa.
C’était pas de mon plein gré, mais bon, il y des moments dans la vie où il faut savoir être normal selon les critères en vigueur dans la société qui vous accueille, c’est ce qu’on appelle l’intégration.
Par une stratégie d’évitement élaborée en laboratoire, j’ai réussi à échapper à bon nombre de corvées, mais il m’arrive de faiblir.
C’est dingue comme c’est bien rangé dans ces magasins !
On dirait la maison des Playmobils, c’est tellement propre et net que ça n’a pas l’air vrai. C’est comme si tu vivais dans un monde où la poussière n’existerait pas et où tu n’oublierais jamais de remettre les trucs à leurs places.
Tout ça serait carrément flippant s’il n’y avait pas des filles assises partout dans des canapés.
Et c’est comme ça que j’ai compris pourquoi les gens allaient dans ces endroits. C’est pour s’asseoir dans les canapés.
Si tu n’as que des amis face-book, tu peux quand même aller t’asseoir dans les canapés chez Ikéa, personne ne te diras rien. On peut même allonger les jambes et faire semblant qu’on est bien.

Les filles, si vous n’arrivez pas à trainer vos compagnons d'infortune dans les Ikéas, vous pouvez les convaincre en leur parlant des canapés avec des étudiantes en sociologie allongées dedans avec leurs jambes nues, ça marche.



Dédicace de mon copain Serge Ernst sur le tout nouvel album de "Boule à zéro". Encore un Mr Popo apocryphe, youpi ! 
Ici il rencontre une star en pyjama : Boule à zéro tome 4 "Madame la mort" en vente dans toutes les bonnes pharmacies, les hôpitaux, les centres de soins palliatifs et les morgues.
Vous pouvez soutenir l'opération "2000 BD": ici pour offrir des albums aux enfants malades et assurer ainsi à Serge Ernst sa place juste à coté de l'abbé Pierre au paradis des bienfaiteurs de l'humanité pendant que Wens se tortillera de douleur dans l'enfer des sarcastiques.

mercredi 11 février 2015

être ou ne pas


Les grandes questions existentielles, c'est ma marotte. 
Pourquoi ceci, pourquoi cela, quel sens donner à la recherche spatiale quand tu regardes une goutte d'eau au microscope et que tu as soif ?
Avec le temps, jeunes gens, on gagne en maturité, mais ça ne remplace pas les cheveux.
J'ai passé un demi siècle sur cette planète, rien ne m'a vraiment intéressé à part les jambes des filles.
Alors bordel de nom de dieu qui n'existe pas, pourquoi dois-je remplir des formulaires de sécurité sociale ?
Je pose la question à Schopenhauer, il dit qu'il n'est pas au courant !
Un peu facile, mon lapin. Les philosophes, ça s'en tire toujours avec une pirouette. 



mardi 10 février 2015

Le déjeuner sur l'herbe expliqué aux aveugles


Un coin de campagne, une rivière. Les oiseaux, les bruits de la nature, il n’y a personne dans le sous-bois.
La femme au chapeau, en costume d’époque : longue robe bleue, grand chapeau de paille, bande noire, ruban bleu.
Le chapeau fait de l’ombre sur son visage, elle s’approche de l’eau, se retourne et sourit.
Elle s’assoit et délace ses bottines, les deux hommes s’approchent, en costumes, l’un d’eux porte un panier.
La deuxième femme marche derrière eux, seulement vêtue d’une longue chemise blanche, elle tient à la main des chaussures, une robe et un tissu bleu.
La femme en chemise dépose la robe et les chaussures à l’endroit qui marquera l’emplacement du tableau.
Pendant que la femme au chapeau de paille retire ses bottines et ses bas, assise dans l’herbe, les hommes s’installent près de la robe, des chaussures et du tissu bleu qui servira à sécher la femme au chapeau après le bain.
Les deux femmes se dirigent vers le bord de l’eau en conversant, la femme à la chemise pose le tissu bleu sur la berge et aide la femme au chapeau à dégrafer sa robe, puis elle entre dans l’eau jusqu’à mi-cuisses, tandis que la femme au chapeau va poser ses chaussures et ses bas près des hommes.
Elle ôte le reste de ses vêtements et les laisse tomber sur ceux de la femme à la chemise, en tas. elle renverse maladroitement le panier de fruits, elle pose aussi son chapeau.

Version bonus sur SUPERFLUX

jeudi 5 février 2015

Lycanthopie


Les trucs de gosses, quand même, c'est bien. Comme faire exprès de marcher dans les flaques gelées pour entendre le craquement de la glace qui se brise, ou baguenauder en écoutant juste le son de ses pas dans la neige...
Tous ces "coulibalibalibalo et je sais pas quoi chie", nous feraient presque oublier qu'être vivant, c'est simplement prendre plaisir à marcher dans la neige, ou le sable, ou les petits cailloux.
Se dire "putain, ça caille ce matin !" et puis boire un café très chaud en serrant la tasse dans ses mains comme Peter Falk dans "Les ailes du désir" le film de Wim Wenders.


"Les ailes du désir", avec Solveig Dommartin, qui était belle comme une actrice du cinéma français d'avant guerre, mais avec une voix normale, pas un timbre de Mickey mouse.