jeudi 12 février 2015

Range ta chambre


Il y a longtemps, je suis allé chez Ikéa.
C’était pas de mon plein gré, mais bon, il y des moments dans la vie où il faut savoir être normal selon les critères en vigueur dans la société qui vous accueille, c’est ce qu’on appelle l’intégration.
Par une stratégie d’évitement élaborée en laboratoire, j’ai réussi à échapper à bon nombre de corvées, mais il m’arrive de faiblir.
C’est dingue comme c’est bien rangé dans ces magasins !
On dirait la maison des Playmobils, c’est tellement propre et net que ça n’a pas l’air vrai. C’est comme si tu vivais dans un monde où la poussière n’existerait pas et où tu n’oublierais jamais de remettre les trucs à leurs places.
Tout ça serait carrément flippant s’il n’y avait pas des filles assises partout dans des canapés.
Et c’est comme ça que j’ai compris pourquoi les gens allaient dans ces endroits. C’est pour s’asseoir dans les canapés.
Si tu n’as que des amis face-book, tu peux quand même aller t’asseoir dans les canapés chez Ikéa, personne ne te diras rien. On peut même allonger les jambes et faire semblant qu’on est bien.

Les filles, si vous n’arrivez pas à trainer vos compagnons d'infortune dans les Ikéas, vous pouvez les convaincre en leur parlant des canapés avec des étudiantes en sociologie allongées dedans avec leurs jambes nues, ça marche.



Dédicace de mon copain Serge Ernst sur le tout nouvel album de "Boule à zéro". Encore un Mr Popo apocryphe, youpi ! 
Ici il rencontre une star en pyjama : Boule à zéro tome 4 "Madame la mort" en vente dans toutes les bonnes pharmacies, les hôpitaux, les centres de soins palliatifs et les morgues.
Vous pouvez soutenir l'opération "2000 BD": ici pour offrir des albums aux enfants malades et assurer ainsi à Serge Ernst sa place juste à coté de l'abbé Pierre au paradis des bienfaiteurs de l'humanité pendant que Wens se tortillera de douleur dans l'enfer des sarcastiques.

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