vendredi 26 avril 2019

Remec


Politique fiction...

Imaginons un virus, par exemple la grippe du poisson rouge, qui serait contracté par un puissant chef d’état. Quelqu’un de sympathique, un noir par exemple.
Oui, parce qu’un président noir, c’est vraiment la classe, c’est quand même vachement plus chouette qu’un nain à talonnettes, un prédicateur qui zozote ou un rouquin hydrocéphale.
Donc, le gars il a chopé une saloperie de grippe du poisson rouge, comme dans les nouvelles de Lovecraft et il incube gentiment, sans être conscient de la précarité des choses et de sa fin prochaine dans d’atroces souffrances respiratoires.
Il commence à s’inquiéter quand il s’aperçoit qu’il perd des écailles un peu partout dans la maison blanche, mais il est déjà TROP TARD !
En effet, par un énorme coup de pas de bol, il a participé à une grande réunion des chefs d’états des pays les plus chouettes du monde et il a serré des louches et fait des bisous à tous ses copains et copines chefs des chouettes états.
Résultat des courses : la grippe du poisson rouge s’est propagée comme une traînée de poudre, (comme dans docteur House), et l’élite mondiale des chefs est alitée.
(C’est une allitération).
Je vous passe leurs agonies, Carla Bruni en noir, (mini jupe de deuil de chez Dior), oui, j’épargne Carla Bruni dans mon scénario catastrophe car une veuve éplorée, ça fait quand même bien derrière un corbillard. 
Carlita qui a propagé le virus avec élégance et raffinement est bizarrement en pleine forme, ce qui donne de l’espoir dans la lutte contre la G.P.R (la grippe du poisson rouge).
Carla Bruni, elle ne parle pas, même sous la torture elle susurre : elle susurvie donc. 
Ségolène présente des excuses pour les poissons rouges.
On a des élections présidentielles anticipées.
C’est Carla Bruni qui est élue à un poil près face à Marine Lepen qui s’habille à la Camif, (ça craint et les électeurs préfèrent l’élégante).
Carla épouse François Hollande en seconde main.
François Hollande qui s’ennuie dans la grande maison dorée a une aventure avec un petit garçon en scooter, ça fait un scandale national et de nouvelles élections anticipées.
Là il y a un gros rebondissement car les français qui allaient voter pour des sourcils s’aperçoivent que tout le monde est corrompu des pieds. 
Ils votent pour le moindre mâle et c’est le petit garçon qui est élu président face à Marine Lepen qui s’habille toujours à la Camif.
Le peuple est moyennement content au bout deux jours sans Carla Bruni qui minaude et il se révolte en s’habillant n’importe comment en hommage à Marine Lepen et Jean-Luc Mélenchon.
Le président Macron reste droit dans ses Louboutin car comment pourrait-il accepter que des blaireaux en gilets fluos règlent la circulation ? 
Les barbecues saucisses frites continuent sur les rond-points pendant 12 quinquennats de suite et à bout de nerfs, Emmanuel Macron devenu sénile déclenche un holocauste atomique en voulant refaire le coup de Notre Dame de Paris mais avec une centrale nucléaire.

jeudi 18 avril 2019

K. Dick et Moby Dick sont dans un bateau


Ce fichu monde parallèle dans lequel je me suis réveillé, il commence à devenir vraiment flippant.
C’est pas que dans le monde réel tout n’ait été qu’harmonie et félicité, mais au moins, c’était cohérent, ça tenait debout.
Bon, d’accord, c’était un foutoir sans nom, mais on était habitué, on retrouvait ses petites affaires, on savait qui était qui.
Depuis la catastrophe, les gens sont moches et tristes et parallèles. Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s’ensommeillent, leurs pianos sont fermés et je ne vous parle même pas du petit chat qui est mort et du muscat du dimanche qui ne les fait plus chanter.
Les vieux.
C’est les vieux les pires, ce sont eux qui l’ont élu, l’Élu, la Lumière, l’Incal majeur.
Je me demande s’il ne va pas profiter d’une inondation pour marcher sur l’eau.
Putain, Philippe K. Dick, comment on en sort de ces univers délirants ?
Là, je suis passé dans un monde parallèle qui n’est pas piqué des hannetons.
(Pour les plus jeunes : Les hannetons, c’est des petites bestioles avec des ailes qui étaient très sympas à choper pour mettre dans les culottes des filles à l’époque où il y avait des hannetons et où les filles portaient des culottes. Des hannetons, il n’y en a plus et c’était peut-être très con de courir après les filles pour les emmerder avec les hannetons, mais ça faisait des enfants sains, robustes et rapides et ça distrayait les hannetons qui sinon, n’avaient pas une vie passionnante).
Je suis dans un monde parallèle peuplé d'ennemis invisibles. Des particules toxiques, des virus mutants, des ondes néfastes et Emmanuel Macron.
Avouez que c’est pas de bol de se retrouver dans un monde parallèle de Philippe K. Dick et qu’il y ait encore un Emmanuel Macron !
Non, mais il y a quand même des différences, ici, dans cet univers, il n’est pas seulement président de la république, il est aussi pape.
Oui, c’est le risque quand on voyage dans les mondes parallèles, des fois, c’est encore plus n’importe quoi.
Je lui ai dit, à Philippe K, qu’il poussait le bouchon un peu loin et qu’il devrait changer de fournisseur pour ses amphétamines.
Déjà, le coup du peuple déguisé en ramasseur de poubelles avec son petit gilet jaune, c’est quand même une drôle d’idée à la con.
Comme si on faisait la révolution avec un gilet fluorescent, pourquoi pas se peindre une cible sur le ventre pendant qu’on y est !
Un univers parallèle, on a besoin d’y croire un minimum, sinon on à l’impression d’être dans film français.
Je vais me re-réveiller, c’est sûr et tout sera redevenu comme avant, Nicolas Sarkozy sera président et on trouvera que finalement, toute chose égale par ailleurs, il est presque crédible comparé à ce délire Dickien. Le monde sera sauvé, la cathédrale de Chartres reconstruite à l’identique avec une toiture en adamantium et tous les morts seront ressuscités, François Fillon, Dominique nique nique Strauss-Khan, François Hollande…