Il paraît que les strips avec le canard, “c’est trop mignon”, alors, pour casser la monotonie des Mr POPO, un peu de sexe et de violence, ( mais mignons aussi ! )
à l’ombre des jeunes filles à poil
(spécial dédicace à Marcel et à Brigitte)
Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai toujours été intéressé par les filles toutes nues.
Un jour, j’ai pris conscience que le monde était plein de gens tout nus, mais que ça ne se voyait pas parce que la plupart du temps, ils étaient habillés.
C’est ainsi, que comme toute un chacun, je me suis mis à guetter les apparitions de petits morceaux de peau cachée, moins rare mais toute aussi furtives que celles de la vierge Marie, qui elle, est toujours habillée en vierge Marie pour pas qu’on la confonde avec une soucoupe volante.
A cette époque, la télévision Française s’appelait l’ORTF, elle était en Noir et Blanc et il n’y avait que deux chaînes et ça à l’air d’être il y a très longtemps, mais les dinosaures avaient tout de même déjà disparus.
Les dinosaures oui, mais pas Brigitte Bardot !
Brigitte Bardot et moi, j’ai tout de suite vu qu’on allait bien s’entendre, même si je n’étais pas du tout amoureux d’elle,( mon c¦ur était déjà pris par Ingrid Bergman !)
Ah, Ingrid Bergman !
S’il n’y avait pas eu Humphrey Bogart qui avait quand même l’air d’un type un peu trop costaud pour un gamin de sept ans, sûr que je filais à Hollywood et que je l’enlevais vite fais bien fait, Ingrid Bergman !
(Je sais bien que c’était Laureen Bacall la femme d’Humphrey Bogart, mais à l’époque, je croyais que c’était Ingrid Bergman, parce que j’avais vu « Casablanca », mais pas encore « le port de l’angoisse » !)
Le truc du kidnapping de gonzesses, ( the girlnapping ), j’avais découvert ça aussi à la télévision et à l ‘époque, ça me paraissait assez cool comme activité.
Surtout qu’il fallait avoir un cheval et ça, après Ingrid Bergman, c’était mon deuxième plan de carrière.
À sept ans, tu te sens capable d’enlever Ingrid Bergman, ( qui, soit dit en passant devait déjà avoir l’âge d’être ma grand-mère !), sur un fier destrier, blanc de préférence, ( mais, j’avais un faible pour l’apaloossa de l’indien dans « la flèche brisée »), et dix piges plus tard, tu te retrouves rougissant et incapable d’aligner trois mots face à une jeune fille aussi mal à l’aise que toi...On perd vraiment quelque chose en route, et pas seulement le cheval.
D’un autre côté, j’aurais peut-être fini en prison, car le kidnapping de filles est sévèrement puni par la loi. Je ne sais pas dans les autres pays, mais en France en tout cas, c’est vachement interdit.
Bon, alors : Brigitte Bardot.
C’est grâce à elle et à Roger Vadim, que j’ai compris que j’aimais bien voir des gens tout nus, surtout si c’était des filles.
Merci Roger, d’avoir pensé aux petits garçons et d’avoir mis Brigitte Bardot toute nue sur la terrasse derrière les draps étendus, dès le début de « Et Dieu créa la femme », parce que, à un poil près, j’étais déjà au lit !
J’ai revu le film plus tard et en fait, on ne voit pas grand-chose, mais pour l’époque, c’est carrément beaucoup.
Le problème, avec Brigitte Bardot, c’est que c’est pas des films pour les enfants, il paraît.
En 1970, chez mes parents, c’était pas possible du tout de les voir, les films de Bardot.
Les reportages du commandant Cousteau sur les poissons, ça, oui, c’était possible, je n’en ai manqué aucun, mais les films avec Bardot, il fallait ruser à mort pour en apercevoir des tout petits bouts. Se relever pour faire pipi, par exemple, ou aller boire un verre d’eau et revenir tout doucement de la cuisine en buvant super lentement.
Et neuf fois sur dix, tu tombais sur Curt Jurgens et Jean-Louis Trintignant en train de s’engueuler.
À l’adolescence, c’est sûr que ça m’a vraiment bien servi d’en connaître un rayon sur les grands fonds marins.
Franchement, les films éducatifs sur les poissons, c’est très bien, mais ça ne vaut pas les films éducatifs sur les filles à poils.
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