La NofzeW 300, qui causait de la décharge d'amiante dans le charmant petit village de LANNEPAX,(Gers), par la magie du babouche à oreille, a suscité quelques visites d'autochtones sur le Blog de Mr POPO, qui est à présent connu d'au moins trois personnes dans le département. Un commentaire anonyme est tombé sur mon téléscripteur il y a quelques jours, qui, sans être complètement injurieux, n'en est pas moins diffamatoire, (à moins que ce ne soit le contraire), envers le vice-président de l'association qui lutte contre l'implantation de cette décharge. C'est ce que j'adore avec le principe des associations, les titres ronflants : président (auto proclamé la plupart du temps), vice-président, président par intérim, président directeur général préposé à la buvette, sous président directeur général adjoint, grand commandeur de l'ordre de la trésorerie et des frais généraux etc... J'aime trop ma liberté et je déteste trop la hiérarchie pour adhérer à ce genre d'organisation dans laquelle trois personnes plus ou moins de connivence, sous couvert de démocratie, exerce leur petit pouvoir riquiqui de présidents de mes deux. Je parle là de ce que j'ai pu observer, et ce n'est évidemment pas une charge personnelle envers mes copains des associations à but non lucratifs que sont les éditions indépendantes de BD qui font la vie plus belle. Il y a sûrement aussi dans de charmantes localités des potes qui se groupent en associations en s'appelant tous sous-commandants et peut-être qu'un jour, moi aussi je monterais une association de malfaiteurs dans laquelle le président sera ouvertement le dictateur qu'il ne prétend pas être et dont le titre honorifique sera bien sûr: Grand prêtre de l'ordre de la Nouille Martienne. Pour ceux que ça intéresse, ( les autres, vous pouvez retourner à la plage ), je vais revenir sur cette histoire de décharge, et précisez quelques trucs. Je suis allé à des réunions d'information et j'ai donné mon point de vue le jour de la constitution de cette association sur la façon dont à mon avis il fallait s'opposer, mais je n'y ai pas adhéré. Pour les raisons exposées juste au dessus, et aussi parce que pour moi, tout n'est pas clair dans les motivations et la stratégie de communication de ce collectif. Je suis prêt à soutenir, à manifester, mais je ne me reconnais pas dans cette association. Je ne connais pas personnellement le type qui veut faire une décharge sur ses terres et je n'ai donc aucune inimitié particulière datant de la communale ou d'une quelconque histoire de paturages ou de jupons, à part le fait que je trouve ça très con. J'ai des amis qui le connaissent depuis longtemps et qui, bien que de sensibilité plutôt écolo, ont du mal à se positionner contre lui. C'est très compliqué, peut-être que c'est une question de survit pour ce mec, je n'en sais rien, peut-être qu'il est juste convaincu que ce n'est pas "mal", peut-être qu'il veut une rolex pour ses cinquante ans. Ses motivations, je m'en balance, je suis contre par principe, pas contre LUI, mais opposé parce que c'est idiot de laisser des particuliers gérer l'enfouissement des déchets n'importe où. Opposé, parce que c'est facile de foutre toute la merde à la campagne où ça fera perdre au pire une centaine de voix aux zélus. S'il n'y a pas d'autres moyen que l'enfouissement, il faut le faire dans des endroits déjà pourris, ( les terrains militaires, les zones industrielles, Neuilly...) C'est très facile pour les pouvoirs publics de soulevez un coin du tapis de verdure pour se débarrasser d'un sujet encombrant car il y a les contentieux personnels entre les "blaireaux" du coin, la peur de faire trop de bruit,( on lutte, mais mezzo voce ), le fait qu'on s'arrange pour écarter les écologistes, parce qu'en milieu rural, les écolos, ce sont des gens suspects, des Martiens (peut-être même des Martiens de gauche!). Les agriculteurs, à quelques rares exceptions, n'en n'ont rien à branler de l'environnement. Il est très facile, donc, de ne pas tenir compte de quelques personnes peu habituées à la lutte militante. Les agriculteurs, eux, ils savent bien foutre le bordel quand il faut réclamer des subventions et ils sont super équipés pour ça. Rien qu'avec les tracteurs, je vous dis pas la merde qu'on peu installer devant une préfecture. Oui, mais bizarrement, les agriculteurs, ils ont l'air de ne pas trop s'intéresser à ce qui se passe dans leur fameux terroir. Enfin, ceux qui s'y intéressent, me semble trop peu nombreux. En plus, tout le monde a des vieux toits de hangars en amiante dont il ne sait pas quoi faire, alors... Alors ? ben alors c'est mal barré. Il semblerait qu'une dizaine d'autres projets sont à l'étude sur le département, des décharges d'amiante mais pas seulement. Peut-être que c'est l'occasion de se parler entre gens du coin. Même avec les nouveaux gens du coin, ceux qui viennent d'ailleurs. Parce que même si les "autochtones" ne les aiment pas beaucoup, les gens qui viennent d'ailleurs ont au moins cette qualité, c'est qu'ils ne sont pas partis d'ici. Vous me direz, ils sont bien partis de quelque part. D'accord, mais s'ils sont venus s'installer à la campagne c'est parce qu'ils l'ont choisi, alors que l'autochtone n'a fait qu'y naître, et n'a même pas réussi à y retenir ses enfants. L'autre jour, j'étais dans une église, ( il y avait une expo de photos ), et j'ai entendu un aborigène à la silhouette courtaude et au faciès ravagé par la consanguinité, ronchonner que bientôt, il serait le seul gascon du village, con ! A cause des Allemands des Hollandais et des Anglais! Je ne savais pas qu'il y avait eu un génocide gascon perpétré par un axe germano-britanique. Adresse du site d'une autre association qui semble fédérer un peu toutes les autres pour lutter ensemble : www.gers-natura-coteaux.123.fr
jeudi 9 juillet 2009
vendredi 3 juillet 2009
Mais pourquoi ?
Pourquoi enterrer Mickæl Jackson ? Pourquoi ne pas le mettre dans un bocal de formol ? On conserve la momie de Lénine et pourtant, il ne savait même pas faire le "moon walk". Qui écoute encore les albums de Ramsès II ? Personne, pourtant on ne l'a pas soustrait à l'admiration de ses fans. Même Chantal Goya, on a conservé sa momie, alors pourquoi vouloir enterrer Mickæl Jackson ? Il faut faire circuler une pétition sur Internet, maintenant qu'on a fait libérer Ingrid on ne sait plus où signer. Les admirateurs des vedettes de ceci cela, il n'y a rien de plus effrayant, à part peut-être un holocauste nucléaire à bas coût, ( un holocauste low cost ! ) à propos d'"holocauste", il est à noter que c'est sur la même page que "Hitlérisme", dans le Robert, ce qui est la moindre des choses. Les gens qui aiment les autres gens, déjà, pour moi, c'est suspect, mais quand ils adorent des chanteurs au point de se tordre les mains de douleur à leur mort, ça me fiche la trouille. Et je ne dis pas ça parce que Mickæl Jackson représente le comble du mauvais goût en matière de coiffure. Moi, j'ai perdu Alain Bashung, cette année. Bon, ben ça me fait un peu de la peine parce que je l'aimais bien, mais je ne me suis pas griffé le visage en hurlant. Je n'irai pas non plus poser des bougies sous sa photo à l'endroit de l'accident, je ne cherche même pas à retrouver la boîte noire. Je vous préviens, à ma mort, je ne veux pas voir de scènes d'hystérie, j'espère que vous saurez rester dignes. À la rigueur, si je disparais en Airbus, vous pouvez donner mon nom à un aéroport, mais pas plus. Chez Airbus, ils feraient mieux de faire directement des sous-marins, on gagnerait du temps. Lors du transfert de mes cendres au Panthéon, soyez gentils de laisser les Champs Élysées dans l'état où vous les aurez trouvés en entrant. Avec mon charisme et mon sens inné de l'orientation, j'aurai dû faire grand prêtre comme me l'avait conseillé la conseillère d'orientation. Quand je vois à quel point les gens adorent n'importe qui et croient en n'importe quoi, je me dis qu'on a de la chance que Sarkozy ne fasse que de la politique. Vous imaginez le matraquage médiatique s'il en plus il chantait Billie Jean ? Quand j'étais jeune et que je voulais bien travailler, j'ai bossé dans un restaurant en qualité de philosophe-plongeur, un peu comme le commandant Cousteau, sauf que moi je faisais la vaisselle et je bavardais avec les serveuses alors que Cousteau, il parlait aux mérous et il ne faisait jamais la vaisselle, ( ni le ménage de la Calypso, il paraît). Les serveuses venaient me raconter leurs problèmes et moi je donnais des bons conseils, comme le vieux sage dans kung-fu, ( quand on voit comment a fini David Carradine, on se dit que c'était bien la peine !) Ce qui était drôle, c'est que c'était juste des conseils de bon sens, rien de bien compliqué, vu que leurs problèmes, n'étaient pas trop métaphysiques. Je les écoutais et je donnais mon avis sur ce qu'elle devaient faire et après, elles venaient me remercier avec des étoiles dans les yeux. Il y avait un cuisinier Pakistanais qui écoutait tout et quand j'ai quitté ce travail, il m'a dit :" J'ai bien appris comment tu fais, et je vais m'en servir, je pense que tu devrais faire voyante."
mercredi 1 juillet 2009
Un métier d'avenir : cellule psychologique
Erratum Comme me l'ont fait remarquer plusieurs spécialistes de l'ornithographe, dans la phrase : "On croit mourir pour la patrie, on meure pour des industriels" ( Anatole France ) IL fallait bien sûr lire : "on meurt pour des industriels"( je ne sais pas à quoi pensait Anatole France quand il a fait cette grossière erreur !)
Un métier d'avenir : cellule psychologique "Mais, c'est quoi, la cellulite psychologique ?"demanda lady Beltram. "On dirait bien qu'on entend que ce qu'on veut entendre" répondit le capitaine Hatteras attérré. ( Jules Verne : "Voyage au centre de l'attérré" ) Dites vous bien que tant que des avions voleront, il y aura des psychologues. L'évènement culturel de l'année, à l'école, c'est la fête de la fin. Avec son spectacle grandiose et musical sous le préau, devant un public conquis et captif, une critique unanime, ( même à Libération, ils ont aimé ! ) Le "pestacle" de fin d'année de la petite école, c'est le seul moment dans ta vie où c'est valorisant de faire le saltimbanque, le clown, l'artiste, c'est à dire le couillon. Tes parents qui ne vont jamais voir un spectacle vivant, tes parents, dont la vie culturelle se résume à un "prime time" de TF1, les voilà sous le charme des effets spéciaux en papier crépon, des harmonies discordantes au pipeau et du chant chorale décalé. S'ils pouvaient imaginer que leur progéniture allait sombrer dans l'intermittence du spectacle au lieu de suivre la voie royale de l'administration des postes et télécommubications, ou de quelque autre improbable salaire de la peur de vivre libre et pauvre, les parents boycotteraient le spectacle de la fête de la fin. S'ils savaient que c'est sur ce terreau mal ficelé que vont germer les plus sauvages des mauvaises graines, les plus improbables des herbes folles, les pouvoirs publics interdiraient toute réunion sous le préau dans le but d'y faire quelque chose d'intéressant, avec ou sans cagoule. Mais, le bourgeois a besoin d'amuseurs, il a besoin d'artistes, il a besoin de précaires pour se rassurer. Au chaud, les pieds dans ses pantoufles, il est doux de pouvoir écouter Mozart, lire Baudelaire, apprécier l'oeuvre d'un crève la faim, d'un poète, d'un fou. Mais surtout mon garçon, ma fille, travaille bien à l'école pour avoir un bon métier, tes pantoufles sont prêtes, ce sont celles de ton papa très souvent, ou bien celles de ta maman. Ça me rapelle un type qui fait donner des cours de guitare à son fils et qui rêve qu'il soit Jimmy Hendrix. Il sera peut-être un bon guitariste, mais il ne sera probablement jamais Jimmy Hendrix, jamais Django Reinhardt, parce qu'il joue de la guitare dans les pantoufles de son papa. Merci aux artistes qui ont raté leur vie, ils auront au moins essayé de vivre.
Un métier d'avenir : cellule psychologique "Mais, c'est quoi, la cellulite psychologique ?"demanda lady Beltram. "On dirait bien qu'on entend que ce qu'on veut entendre" répondit le capitaine Hatteras attérré. ( Jules Verne : "Voyage au centre de l'attérré" ) Dites vous bien que tant que des avions voleront, il y aura des psychologues. L'évènement culturel de l'année, à l'école, c'est la fête de la fin. Avec son spectacle grandiose et musical sous le préau, devant un public conquis et captif, une critique unanime, ( même à Libération, ils ont aimé ! ) Le "pestacle" de fin d'année de la petite école, c'est le seul moment dans ta vie où c'est valorisant de faire le saltimbanque, le clown, l'artiste, c'est à dire le couillon. Tes parents qui ne vont jamais voir un spectacle vivant, tes parents, dont la vie culturelle se résume à un "prime time" de TF1, les voilà sous le charme des effets spéciaux en papier crépon, des harmonies discordantes au pipeau et du chant chorale décalé. S'ils pouvaient imaginer que leur progéniture allait sombrer dans l'intermittence du spectacle au lieu de suivre la voie royale de l'administration des postes et télécommubications, ou de quelque autre improbable salaire de la peur de vivre libre et pauvre, les parents boycotteraient le spectacle de la fête de la fin. S'ils savaient que c'est sur ce terreau mal ficelé que vont germer les plus sauvages des mauvaises graines, les plus improbables des herbes folles, les pouvoirs publics interdiraient toute réunion sous le préau dans le but d'y faire quelque chose d'intéressant, avec ou sans cagoule. Mais, le bourgeois a besoin d'amuseurs, il a besoin d'artistes, il a besoin de précaires pour se rassurer. Au chaud, les pieds dans ses pantoufles, il est doux de pouvoir écouter Mozart, lire Baudelaire, apprécier l'oeuvre d'un crève la faim, d'un poète, d'un fou. Mais surtout mon garçon, ma fille, travaille bien à l'école pour avoir un bon métier, tes pantoufles sont prêtes, ce sont celles de ton papa très souvent, ou bien celles de ta maman. Ça me rapelle un type qui fait donner des cours de guitare à son fils et qui rêve qu'il soit Jimmy Hendrix. Il sera peut-être un bon guitariste, mais il ne sera probablement jamais Jimmy Hendrix, jamais Django Reinhardt, parce qu'il joue de la guitare dans les pantoufles de son papa. Merci aux artistes qui ont raté leur vie, ils auront au moins essayé de vivre.
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