Y a quelqu'un qui m'a dit que je devrais me servir de mon blog pour parler un peu de mes travaux, parce qu'on ne fait pas forcement le lien entre la "Popologie" et les inombrables trucs dont je ne me vante pas. Et c'est pas complètement idiot. Bon, du coup, je mettrai de temps en temps quelques petites choses sur le blog... J'ai complètement oublié de présenter le CD sur Gargantua dont j'ai abondamment illustré le boîtier et le livret et qui est édité par "Intégral Classic". Il est sorti il y a quelques mois. "Les inestimables Chroniques du Bon Géant Gargantua" Musique de Jean Françaix, contées par Gabriel Bacquier, d'après François Rabelais. Site Internet d'Intégral Distribution : www.integralclassic.com - www.integralmusic.fr C'est très agréablement contée, sur une musique composée spécialement pour ces chroniques, mais si vous n'aimez ni la musique classique, ni Rabelais, il vaut mieux éviter.
mardi 23 février 2010
samedi 20 février 2010
C'était vieux avant...
Ceux qui viennent régulièrement sur le blog ont certainement remarqué que, bien qu'ayant comme tout un chacun un pied ( et poings liés ?) dans le numérique, je suis bien un type complètement analogique.
Donc un homme du passé.
La différence entre les systèmes analogique et numérique, c'est quoi ? (je fais très Michel Chevalet en ce moment, je trouve !)
Pour faire simple, et ne pas nous lancer dans une explication, passionnante, mais trop longue pour des employés en train de regarder des monsieur POPO au bureau au lieu de travailler, nous dirons que : ANALOGIQUE c'est quand ça marche et NUMÉRIQUE, c'est quand ça plante tout le temps.
Combien de temps faudra t-il à l'Humanité pour prendre conscience de cette évidence.
Si vous faites abstraction du temps, qui justement, est une donnée abstraite, soixante secondes de torture paraîtront toujours beaucoup plus longues qu'une minute de bonheur,( enfin, pour les gens à peu près équilibrés !), le numérique n'a strictemùent aucun intérêt et produit des choses de moindre qualité.
Toutes les images de synthèse du monde et leur perfection glacée, n'auront jamais la force du trait tremblant d'un dessin de Matisse.
Le siècle de l'image numérique, c'est bien le siècle de l'image, mais de l'image de merde.
Ça, pour être nette, elle est nette, l'image numérique. Trop nette pour être honnête.
Pour un monde sans émotion, la perfection, c'est parfait.
Je suis peut-être maladroit, mais je n'ai pas fait une bonne photographie, je veux dire une vrai bonne photographie, une image qui présente un autre intérêt que la stricte captation d'un instant, depuis que j'ai laissé tomber mon vieux reflex Minolta argentique.
Vous avez remarqué à quel point on a l'air con en prenant une photo avec ces petites boîtes d'allumettes métalliques ?
Tenues entre quatre doigts, au bout des bras, l'¦il rivé sur un écran qui annihile toute perspective spatiale et avec l'air concentré d'un mérou qui vient de découvrir le scaphandre du commandant Cousteau.
Quand la photographie était un rituel complexe, uniquement pratiqué par des initiés qui connaissaient la valeur du temps que l'on consacre à une chose, on ne photographiait pas n'importe quoi, n'importe où et n'importe comment parce que ça ne coûte rien. En fait ça coûte très cher, c'est juste grâce à une habile manipulation des cerveaux, que le consommateur ne se rend pas compte du prix des images de merde qu'il produit comme un incontinent perdu.
Le photographe d'antan avait l'allure d'un héros des temps modernes, il a aujourd'hui celle d'un petit voleur.
Quand à la magnifique qualité du son du numérique, il ne remplacera jamais les pochettes en carton !
Là encore, le soin que nécessitait la manipulation des microsillons pour en conserver la qualité, c'était du temps consacré. Sortir la galette de sa pochette, la retourner, déposer doucement le bras pour que le diamant ne raye pas... Et ces petites secondes d'attente dans les craquements chauds du vide qui précède la musique, c'est remplacé par quoi ?
Un doigt qui s'agite et zappe de morceaux en morceaux pour les entendre sans les écouter.
Le petit con qui a trois mille titres dans son MP3, j'ai de la peine pour lui, je ne l'envie pas.
Puisque tout est plus facile, plus rapide, plus pratique, qu'est-ce que vous faites de tout ce temps que vous avez gagné ?
Ah oui, c'est vrai,, j'avais oublié. C'est pour travailler plus pour gagner plus, pour acheter plus !
C'est vrai, je perds un peu le fil de la divagation parfois.
Donc un homme du passé.
La différence entre les systèmes analogique et numérique, c'est quoi ? (je fais très Michel Chevalet en ce moment, je trouve !)
Pour faire simple, et ne pas nous lancer dans une explication, passionnante, mais trop longue pour des employés en train de regarder des monsieur POPO au bureau au lieu de travailler, nous dirons que : ANALOGIQUE c'est quand ça marche et NUMÉRIQUE, c'est quand ça plante tout le temps.
Combien de temps faudra t-il à l'Humanité pour prendre conscience de cette évidence.
Si vous faites abstraction du temps, qui justement, est une donnée abstraite, soixante secondes de torture paraîtront toujours beaucoup plus longues qu'une minute de bonheur,( enfin, pour les gens à peu près équilibrés !), le numérique n'a strictemùent aucun intérêt et produit des choses de moindre qualité.
Toutes les images de synthèse du monde et leur perfection glacée, n'auront jamais la force du trait tremblant d'un dessin de Matisse.
Le siècle de l'image numérique, c'est bien le siècle de l'image, mais de l'image de merde.
Ça, pour être nette, elle est nette, l'image numérique. Trop nette pour être honnête.
Pour un monde sans émotion, la perfection, c'est parfait.
Je suis peut-être maladroit, mais je n'ai pas fait une bonne photographie, je veux dire une vrai bonne photographie, une image qui présente un autre intérêt que la stricte captation d'un instant, depuis que j'ai laissé tomber mon vieux reflex Minolta argentique.
Vous avez remarqué à quel point on a l'air con en prenant une photo avec ces petites boîtes d'allumettes métalliques ?
Tenues entre quatre doigts, au bout des bras, l'¦il rivé sur un écran qui annihile toute perspective spatiale et avec l'air concentré d'un mérou qui vient de découvrir le scaphandre du commandant Cousteau.
Quand la photographie était un rituel complexe, uniquement pratiqué par des initiés qui connaissaient la valeur du temps que l'on consacre à une chose, on ne photographiait pas n'importe quoi, n'importe où et n'importe comment parce que ça ne coûte rien. En fait ça coûte très cher, c'est juste grâce à une habile manipulation des cerveaux, que le consommateur ne se rend pas compte du prix des images de merde qu'il produit comme un incontinent perdu.
Le photographe d'antan avait l'allure d'un héros des temps modernes, il a aujourd'hui celle d'un petit voleur.
Quand à la magnifique qualité du son du numérique, il ne remplacera jamais les pochettes en carton !
Là encore, le soin que nécessitait la manipulation des microsillons pour en conserver la qualité, c'était du temps consacré. Sortir la galette de sa pochette, la retourner, déposer doucement le bras pour que le diamant ne raye pas... Et ces petites secondes d'attente dans les craquements chauds du vide qui précède la musique, c'est remplacé par quoi ?
Un doigt qui s'agite et zappe de morceaux en morceaux pour les entendre sans les écouter.
Le petit con qui a trois mille titres dans son MP3, j'ai de la peine pour lui, je ne l'envie pas.
Puisque tout est plus facile, plus rapide, plus pratique, qu'est-ce que vous faites de tout ce temps que vous avez gagné ?
Ah oui, c'est vrai,, j'avais oublié. C'est pour travailler plus pour gagner plus, pour acheter plus !
C'est vrai, je perds un peu le fil de la divagation parfois.
vendredi 5 février 2010
Le pari de Roger...
La portée philosophique du comptoir n'étant plus à démontrer tant l'évidente absurdité du monde n'est rien à côté du regard que l'on porte sur lui, nous parlerons aujourd'hui de la croyance en l'irrationnel. La croyance en l'irrationnel, ne peut pas être combattue par des arguments rationnels, sinon ça serait trop facile, disait Descartes en jouant à la belote. Tout le monde ici connait le pari de Pascal, qui consiste grosso modo à prendre dieu pour un con, ( en y croyant "au cas ou", pasque "si ça fait pas de bien, ça peut pas faire de mal" ), mais on ignore souvent tout du pari de Roger. Le pari de Roger, et en cela, il rejoint d'une certaine manière la pensée de Diderot, consite à miser sur l'intelligence de dieu tout en étant fermemant convaincu qu'il n'existe pas. Le croyant, s'il a été bien briefé, s'applique autant que faire se peut à pratiquer le bien, pour que dieu, qui n'a rien d'autre à foutre toute la sainte journée, (et dieu sait combien sainte est sa journée), que de contrôler que le bien est fait et bien fait, soit content. Alors qu'il est probablement en train de boire une bière avec les copains. Si malencontreusement, le croyant, brebis égarée sur les chemins du vice, se laisse aller à faire par inadvertance LE MAL, il sera puni un de ses quatre, quand dieu aura fini de jouer aux cartes avec ses potes. Ça fout la trouille ! Le Roger, lui, part du principe qu'il n'est pas obligé de croire en un quelconque dieu créateur qui viendrait lui taper sur les doigts, pour ne pas se comporter comme une ordure. Il avance d'un pas tranquille et sans illusion sur le chemin de la vie qui le conduit au tombeau, sans piétiner personne, en respectant les autres comme il aimerait qu'on le respecte et ses erreurs n'étant somme toute que de jeunesse, ( il pratique la vie pour la première fois ), il lui semble que si contre toute attente, ce dieu dans lequel il ne croit pas existe, il ne lui tiendra certainement pas rigueur d'avoir vécu en honnête homme sans pour autant être idôlatre. Roger se dit que si dieu existe par hasard, avouez que ce serait vraiment pas de bol qu'il soit un sale con rancunier.
jeudi 4 février 2010
Comme un ouragan...
(Avouez que je suis drôle !) Des millions de gens en France regardent "La ferme des célébrités" et je ne sais même pas ce que c'est ! J'ai entendu un gars parler de ça ce matin dans la voiture. Je veux dire à la radio. Il n'y avait pas un gars dans la voiture en personne pour me parler de "La ferme des célébrités", on en est pas encore là, heureusement. Si j'ai bien compris, c'est des gens que je ne connais pas, mais qui sont très connus et qu'on renvoie en Afrique en avion pour qu'ils élèvent des chèvres. Bon sang, mais c'est la France de Vichy ! ( le Vichy, c'est des petits carreaux sur les robes des filles, c'est très joli... La France de Vichy, c'est Brigitte Bardot en robe Vichy ? ) C'est de la déportation, il faut faire une pétition ! On a aussi entendu parler de petites jeunes filles qu'on renvoie au Maroc parce qu'elles ne travaillent pas bien à l'école. Ma fille a dit qu'elle aimerait bien aller au Maroc...
mercredi 3 février 2010
Comme un mercredi...
( Je peux tenir comme ça au moins toute une semaine, pour mes titres !) Je sais bien que la parabole d'hier, celle de la crotte de mouche, est un peu complexe pour certains, mais c'est la vie. Des fois c'est simple comme une blague de Toto, et des fois ça a la portée philosophique des prolégomènes dans une interview de Raphaël Anthoven, (bien qu'il ne parle pas souvent de crottes de mouches sur France Culture, il entretient néanmoins avec ce diptère aux formes ramassées, des relations contre nature que l'église réprouve !) C'était juste pour placer "prolégomènes", un joli mot sur lequel je suis tombé hier soir en lisant à ma fille "Le parfum de la dame en noir" de Gaston Leroux. Du "feuilleton populaire", comme quoi, à l'époque, on pouvait s'adresser au peuple avec du vocabulaire. Encore de la philosophie à trois balles avec les pages qui suivent...
mardi 2 février 2010
Comme un mardi...
"L'art ne commence qu'à partir de mal dessiner, que plus mal on dessine et plus on fait apport créatif"
Jean Dubuffet
(Et je ne vous parle même pas de l'écriture, que plus mal on écrit plus qu'on fait apport de fautes d'ornithographe !)
J'aime beaucoup Dubuffet et sa phrase bancale résume assez bien ce qui est abordé maladroitement dans la page d'aujourd'hui, sobrement intitulée "Thierry Roland".
Thierry Roland est au commentaire sportif ce que Dubuffet est à l'Art Brut et vice versa.
Mon ami Maël m'a un jour offert une plume américaine, (pour dessiner, pas une plume d'indien). Il m'a aussi offert un porte plume américain pour aller avec la plume américaine.
Avec la plume américaine, le porte plume américain, je fais autant de pâtés qu'avec une plume française, mais ce sont des pâtés américains ! La classe !
Cette histoire de plume m'a rappellé une scène inédite de la Bible : Joseph rentre chez lui et trouve Marie encore au lit :
" Eh ! C'est quoi ces plumes partout dans la chambre ? " s'écrie Joseph.
L'histoire du débarquement d'un archange américain avec des plumes américaines que lui raconte la vierge Marie ne le convainc qu'à moitié, mais il trouve dans la gracieuse lumière de cette fin du jour en judée, une métaphore qui résume assez bien la situation. " Quand tu fais les vitres, dit-il, la crotte de mouche la plus difficile à enlever...C'est celle qui est de l'autre côté de la vitre."
Après, on s'étonnera qu'avec des parents pareils, le petit Jésus ait mal tourné.
Jean Dubuffet
(Et je ne vous parle même pas de l'écriture, que plus mal on écrit plus qu'on fait apport de fautes d'ornithographe !)
J'aime beaucoup Dubuffet et sa phrase bancale résume assez bien ce qui est abordé maladroitement dans la page d'aujourd'hui, sobrement intitulée "Thierry Roland".
Thierry Roland est au commentaire sportif ce que Dubuffet est à l'Art Brut et vice versa.
Mon ami Maël m'a un jour offert une plume américaine, (pour dessiner, pas une plume d'indien). Il m'a aussi offert un porte plume américain pour aller avec la plume américaine.
Avec la plume américaine, le porte plume américain, je fais autant de pâtés qu'avec une plume française, mais ce sont des pâtés américains ! La classe !
Cette histoire de plume m'a rappellé une scène inédite de la Bible : Joseph rentre chez lui et trouve Marie encore au lit :
" Eh ! C'est quoi ces plumes partout dans la chambre ? " s'écrie Joseph.
L'histoire du débarquement d'un archange américain avec des plumes américaines que lui raconte la vierge Marie ne le convainc qu'à moitié, mais il trouve dans la gracieuse lumière de cette fin du jour en judée, une métaphore qui résume assez bien la situation. " Quand tu fais les vitres, dit-il, la crotte de mouche la plus difficile à enlever...C'est celle qui est de l'autre côté de la vitre."
Après, on s'étonnera qu'avec des parents pareils, le petit Jésus ait mal tourné.
lundi 1 février 2010
Comme un lundi...
Ah, février, enfin !
Je n'aime pas le mois de janvier, on y traîne encore un peu les oripeaux de l'année écoulée. Au cours du mois de janvier, on a bien eu le temps de constater que les bonnes résolutions à la con, ça ne tient pas la route face à la terrible réalité de notre faiblesse morale et on peut attaquer février en homme neuf, (mais néanmoins conscient de ses limites !).
En plus, un mois qui commence un lundi, c'est un mois qui tient à se mettre bien en place pour ton planning, c'est pas un gros branleur de mois de janvier qui débute par un jour férié un vendredi.
Donc 2010 commence vraiment maintenant.
Comptons nous. On est tous là, (à part Pierre Vaneck), on a pas plus l'Agrippa que la Romus et Romulus ou l'Agrippine (une grippe de cheval me souffle l'esprit fluide et glacial de l'humour français) et la bande dessinée se porte bien puisque c'est mon grand ami Riad Sattouf qui a obtenu le prix du meilleur alboum à Angoul'm 2010 pour "Pascal Brutal" chez Fluide Glacial.
Mâtin, quel succès !
Je l'ai entendu balbutier ses "ah ouais" et "carrément" sur radio Paris ce matin, (quelle radio !) juste avant de passer sur France Élite intellectuelle où l'on causait de mon grand ami Diderot et de ses thuriféraires.
On a besoin de moins de vocabulaire pour suivre une interview de Riad Sattouf.
Pour commencer l'année, une page de Spok & Spok du mini comix de wœux...
Je n'aime pas le mois de janvier, on y traîne encore un peu les oripeaux de l'année écoulée. Au cours du mois de janvier, on a bien eu le temps de constater que les bonnes résolutions à la con, ça ne tient pas la route face à la terrible réalité de notre faiblesse morale et on peut attaquer février en homme neuf, (mais néanmoins conscient de ses limites !).
En plus, un mois qui commence un lundi, c'est un mois qui tient à se mettre bien en place pour ton planning, c'est pas un gros branleur de mois de janvier qui débute par un jour férié un vendredi.
Donc 2010 commence vraiment maintenant.
Comptons nous. On est tous là, (à part Pierre Vaneck), on a pas plus l'Agrippa que la Romus et Romulus ou l'Agrippine (une grippe de cheval me souffle l'esprit fluide et glacial de l'humour français) et la bande dessinée se porte bien puisque c'est mon grand ami Riad Sattouf qui a obtenu le prix du meilleur alboum à Angoul'm 2010 pour "Pascal Brutal" chez Fluide Glacial.
Mâtin, quel succès !
Je l'ai entendu balbutier ses "ah ouais" et "carrément" sur radio Paris ce matin, (quelle radio !) juste avant de passer sur France Élite intellectuelle où l'on causait de mon grand ami Diderot et de ses thuriféraires.
On a besoin de moins de vocabulaire pour suivre une interview de Riad Sattouf.
Pour commencer l'année, une page de Spok & Spok du mini comix de wœux...
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