mercredi 20 octobre 2010

Encore des ouatures


Hier soir, ma fille m’a emmené voir Ao le dernier Néanderthalien, qui conduit une peau de bête à un moment dans le film et on sent bien que c’est le début de la crétinerie qui commence. Le premier véhicule.
C’est une carcasse de bête sur laquelle il glisse dans la neige en rigolant et c’est la joie primaire du conducteur idiot juste content d’aller plus vite qu’à pied.
Dites donc, quatre heures de maquillage pour que le comédien ressemble à un néanderthalien. Impressionnant !
Ils auraient pu faire plus simple en prenant directement Franck Ribéry, mais au cinéma on aime se compliquer la vie.
Il ressemble vachement à Ribéry, Ao le Néanderthalien, avec quelque chose d’un peu plus vif dans le regard, sinon, c’est carrément son sosie.
C’est pas un film génial, mais ma fille a aimé. Je crois que c’est parfait pour le CM1 CM2.
Les scientifiques sont super contents d’avoir découvert que nous autres, les homo sapiens, on a des petits bouts de gégènes Néanderthaliens. Ce sont ces petits morceaux là qui, d’après le film, sont les moins pires, parce que les sapiens, sont de gros connards vindicatifs, arrogants et violents qui ne pensent qu’à se foutre sur la gueule, alors que, Ao, c’est un poète qui parle aux petits oiseaux et qui veut juste se taper le top modèle qui joue le premier rôle féminin.
Malheureusement, c’est Sapiens qui a réussi à imposer son modèle libéral sur la planète et maintenant il fait la queue aux pompes à essence.
On est peu de choses tout de même.

Auto immobilistes


Au journal parlé en image, des témoignages en pagaille d’automobiles dont les bernard-l'hermites pas content râlent comme quoi que ça fait quatre heures qu’ils tournent pour trouver une station avec du carburant et maintenant, ils sont sur la réserve. Si tu n’avais pas tourné quatre heures pour trouver du carburant, tu ne serais pas sur la réserve, connard !


lundi 18 octobre 2010

Là où il y a de lacrymogène y a pas d’plaisir

 Le Français est capable de se remuer le cul quand ça en vaut vraiment la peine. Il laisse virer les roms  sans trop d’état d’âme, il laisse les gens crever dans la rue pendant qu’il fait ses courses de Noël. Il ne bouge pas une oreille alors qu’on le prend pour un con à longueur d’élections, il vote pour des voleurs, des escrocs sans morale, en pensant qu’ils vont lui donner du bon libéralisme qui fera grossir sa croissance, mais si on lui touche à sa retraite, là, il se fout en rogne.
Il est comme ça le Français, il a le sens de la mesure et des priorités.
Tous ensemble tous ensemble !
Au cul au cul aucune hésitation !
Non, mais vous voulez que je participe à ça ?
Cette longue marche pour la vieillesse ?
Putain, mais ça me fout un bourdon pas possible, cette soudaine révolte de la jeunesse pour préserver le système de retraite.
C’est pas que je trouve illégitime de se bouger enfin contre ce gouvernement de mafieux, ce n’est pas que je trouve que la cause ne vaille pas la peine, c’est qu’il a fallu qu’on touche à vos retraite pour vous mettre dans la rue.
Je dis vos, parce qu’à titre personnel la retraite ne me concerne pas, avec un peu de chance, je serais mort avant et sinon tant pis pour moi.
Ah, c’était tellement plus simple de ne pas élire zébulon premier.
Je n’arrive pas à en sortir, tout ça était prévisible, et maintenant il faut descendre dans la rue pour sauver les retraites des « travaillez plus pour gagner plus » ?
Moi, j’ai pas envie. Je m’en cague de la retraite des cons qui ont voté pour le libérateur du libéralisme.
Qu’ils se démerdent avec la merde qu’ils ont semée.
Par contre, quand la « gauche » sera revenue au pouvoir, ça sera bien de descendre dans la rue pour l’obliger à réaliser une politique de justice sociale.
Ou alors, cette montée de la moutarde dans le nez du peuple est motivée par un vrai ras-le-bol général  et c’est la révolution et là, je suis d’accord, on fait tout péter et on coupe la tête du monarque, mais si c’est jute pour préserver sa retraite, c’est trop minable comme idéal révolutionnaire.
Robespierre : «  Bon, Danton, on va poser un ultimatum au roi : soit il nous instaure la retraite à 60 ans, soit on bloque les raffineries. Qu’est-ce que t’en dis ? »
Danton : «  Les quoi ? »
Robespierre : «  Les raffineries. J'ai dit les raffineries, mais j’aurais tout aussi bien pu dire le réseau SNCF ! »
Danton : « Le quoi ?  Écoute Maximilien, je veux bien que tu sois en avance sur ton temps, mais tu crois pas que tu pousses un peu ? Avec tes conneries de blocages, on va pas pouvoir partir en vacances à la Toussaint ! »


lundi 4 octobre 2010

Un monde parfait

La méchanceté gratuite, c’est mal, mais il ne manquerait plus qu’elle soit payante.
Madame Carla Bruni-Sarkozy est très gentille.
Non, mais alors vraiment très très gentille. Et je crois que c’est aussi une très bonne ménagère, même si ce sont les domestiques de l’Élysée qui font le ménage et la cuisine, parce qu’elle dit que des fois, elle fait à son petit mari « la pasta », je crois que c’est des nouilles. J’ai pensé un moment que c’était une position du Kamasoutra, mais c’est des nouilles à l’eau.
†out ça, elle le fait en plus de s’occuper du sida, des pauvres et des tailleurs Chanel.
Elle est vraiment très gentille.
Normalement, je ne regarde pas la télévision,  mais hier soir, je n’ai pas été assez rapide pour éteindre après avoir visionné un dvd, et je suis tombé amoureux de madame Carla Bruni-Sarkozy et de son petit mari de président.
J’ai l’air d’être une teigne, mais moi aussi, j’ai un petit cœur de Barbie qui palpite dans ma poitrine.
Ils sont trop mignons. Et elle, elle est vraiment très très gentille, ( je crois que je l’ai déjà dit, mais gentille comme ça, c’est rare, ça mérite d’être répété )
Et pourtant, elle n’a pas la vie facile, elle est même obligée de toucher des pauvres, je l’ai vu dans un excellent reportage de propagande diffusée par une chaîne du service public qui est effectivement au service du public.
Le public de l’Élysée, c’est aussi du public, c’est pour ça que c’est du service public.
Qu’est-ce que j’aimerais être gentil comme ça.
Comme Carla Bruni-Sarkozy, ou même comme les journalistes de France 3 qui ont réalisé cet excellent reportage de service public.
Carla, elle va partout pour propager le sida, elle lutte contre les inégalités, on la voit même chanter du Bob Dylan, c’est vous dire si elle est engagée. On la voit, à un moment, avec un blouson du Samu social, en train de parler à un pauvre.
En vrai, hein, un vrai pauvre assis dehors dans la rue sur le trottoir avec des crottes de chien et tout.
Je m’attendais à ce qu’on la voit multiplier les pains et marcher sur l’eau, mais elle est très discrète et on la voit juste faire des bisous à un gnome.
Je crois que, à part Eva Braun, je ne me souviens pas d’une autre femme de président aussi amoureuse, c’est vous dire si c’était mignon.

vendredi 1 octobre 2010

Allons enfants… Encore un effort et vous deviendrez des vieux cons.

S’il y a une chose avec laquelle on ne doit pas plaisanter, c’est bien la jeunesse.
D’abord parce que le sens de l’humour des jeunes est globalement assez limité, mais surtout, parce que les parents.
(Ça à l’air d’une phrase à laquelle il manque quelque chose, mais en fait, non.)
Pendant des siècles, on a élevé les enfants à coups de triques et ça marchait très bien. Ça faisait de bons légionnaires en tout cas.
À l’époque de jadis, lorsque les problèmes de chômage et de démographie étaient résolus avec un bon sens tout militaire et l’équilibre d’une bonne guerre tous les 20 ans, le manuel de dressage du chimpanzé de première classe était largement suffisant pour l‘éducation des tout petits. Avec en plus, un chouia de catéchisme et une once de patriotisme, on te tenait une génération bien en main, prête à mourir pour dieu, la patrie, la famille et l’industrie lourde.
C’était le bon temps.
Malheureusement, vint la société de consommation qui ne peut pas se permettre de perdre bêtement des consommateurs à la guerre, et Françoise Dolto.
Bon, c’est un peu raccourci, mais dans l’ensemble, ça suffit à expliquer la situation actuelle.
Françoise Dolto, c’est très bien.
Si vous voulez avoir de gros barbus rigolos qui se trémoussent en chantant « Senior Météo » et « Big Bisou », c’est parfait.
Dolto lue par des imbéciles, c’est pire qu’une chanson de Carlos, c’est la porte ouverte à tous les courants d’air.
Ok, le niard est une personne à part entière, même s’il compte pour une demi-part fiscale.
D’accord, secouer les bébés, les jeter par la fenêtre, les oublier dans la voiture, les congeler, c’est mal. Toutes ces pratiques qui participent à l’équilibre démographique tout en permettant de faire l’économie d’une bonne guerre, car elle aurait le fâcheux inconvénient de détruire des Mac Donald, sont néanmoins assez mal vues de l’opinion publique.
Bourrer les enfants dés le plus jeune âge de saloperies industrielles, qui les rendent accros au sucre, les coller devant des écrans de télévisions pour qu’ils se tiennent tranquilles en regardant se succéder les meurtres et la propagande publicitaire pour des saloperies industrielles qui les rendent accros au sucre, aux bagnoles, aux couches-culottes avec des petits élastiques là, aux filles qui sautent partout avec des corn flakes, etc.… C’est pas tellement mieux, mais on dirait qu’il n’y a que moi qui m’en rends compte.
Fabriquer à la chaîne des petits insatisfaits, pour qu’ils ressemblent à leurs parents, c’est plus facile que d’imposer une certaine rigueur Raymond-Barrienne, sans lipides et faite de joies simples, comme le bonheur de se laver les mains avec du savon de Marseille.
Ah, oui, c’est mon vice. Se laver les mains avec un savon de Marseille, y a rien de mieux au monde parce qu’après, tes mains en plus d’être propres, elles sentent modeste.
J’ignore comment c’est arrivé et si c’est l’héritage de mai 68, mais les enfants sont des petits cons.
Bon, pas tous, y en a des biens, j’ai moi-même un ami enfant.
Que les enfants d’aujourd’hui soient des babouins braillards, crasseux et incontrôlables, parce que leurs parents préfèrent ne pas les éduquer pour ne pas les froisser, ça pourrait être un concept de civilisation, et après tout, chacun est libre de forger lui-même ses propres chaînes.
Mais de grâce, qu’on puisse au moins dire aux parents cool à quel point leur progéniture libérée des entraves du savoir-vivre est inadaptée dans un milieu civilisé. Plus clairement, qu’ils nous font chier ces merdeux indisciplinés, grognons et insolents dont les petits caractères les émerveillent.
Parce qu’en faisant semblant de rien, en ménageant les susceptibilités, la chèvre et le chou, non seulement on se laisse emmerder avec le sourire, mais on accepte de vivre dans un monde peuplé d’énergumènes.