mercredi 29 février 2012

Des pièces jaunes pour la planète rouge

Avec tout l'argent fictif qu'on a plus, on ne peut plus faire la bamboula comme avant dans des fusées ou des navettes.
On est comme qui dirait cloué au sol par la mauvaise gestion de l'économie mondiale des sous.
Franchement, c'est triste parce que c'était bien la peine de se fatiguer à inventer tous ces trucs pour aller loin, si c'est pour juste s'en servir pour aller chercher le pain.
Je suis sûr que si on mettait tous de côté les petites pièces jaunes de centimes d'euros, on pourrait aider la NASA à aller sur Mars.



En mars

Boule à Zéro

C’est le titre du dernier livre de mon ami Serge Ernst et ce n’est pas un roman autobiographique, sur les ravages de la calvitie, mais un joli album jeunesse scénarisé par Zidrou, lui aussi bien connu des lecteurs de Spirou.
Zidrou et Spirou et Ernstrou sont dans un bateau, Ernstrou et Zidrou tombent à l’eau qu’est-ce qu’il reste ?
Un album chez Bamboo !
Eh oui, c’est l’éditeur Bamboo qui a eu la bonne idée de produire cet album qui parle de la maladie et de la mort, sur un ton léger et humoristique, mais pas dénué de réflexion.
Depuis qu’avec Sylvain Ricard on a fait « La mort dans l’âme », tout le monde va vouloir faire des livres d’hôpital, tellement c’est commercial !
Ce qui est amusant, c’est que Serge dessinait « Boule à Zéro » en même temps que je réalisais « La mort dans l’âme », vous pourrez constater que c’est moi qui fait le mieux les perfusions et lui qui est le plus fort pour les courses poursuites en fauteuils roulants.
Bon, notre livre, à Sylvain et moi, il fait peur à certains, alors qu’il n’est pas si noir que ça, mais celui de Serge et Zidrou, vous n’avez rien à craindre, même si vous êtes une autruche.
C’est drôle et plein d’espoir bien que l’héroïne, ce qui est une idée audacieuse, soit une petite fille atteinte d’un cancer et que pratiquement toute l’action se passe dans un hôpital.
Tout le petit monde de la Santé et de la maladie est campé avec justesse et humour et Zita, la petite fille surnommée « Boule à Zéro », est un personnage attachant.
Ma fille a beaucoup aimé cet album, ( ce qui est un gage de qualité bien plus fiable que 4 étoiles dans Télérama ! ).
Voici le site où vous pouvez voir plein de choses sur cet album :


Pendant que je suis dans le message à caractère intéressant et puisqu’on est dans ce registre de la Bande dessinée jeunesse, La collection Lily Mosquito des éditions du même nom continue de s’enrichir de titres de qualité.
Outre le plaisir de retrouver le cher Wasterlain avec « Les Pixels et les mini dinosaures » la marraine de la collection, ma fille Lily, vous conseille les deux albums de Capucine Mazille et Sylvie Chausse : « Le château invisible » et « Le secret de l’alchimiste » très beaux livres foisonnants de détails et d’idées.
Le site de Mosquito :



mardi 28 février 2012

Vroum-vroum


Copinage :


Des nouvelles impressions de mon ami Laurent Lolmède,en compagnie de Lapin, un petit fascicule à se procurer avant la rupture de stock...


Pour ceux qui ont raté l'expo, et ceux qui l'ont vu... voici le recueil des dessins réalisés (à deux mains) lors de la visite de l'exposition au musée du Jeu de Paume.
40 pages - Tout en couleur - 19x13,5cm contre un billet de 5 € à l'adresse suivante:
Lolmède 3 rue Sainte-Opportune 75001 PARIS.


dimanche 26 février 2012

À la soupe !

Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi les lardons n'aiment pas la soupe. La soupe c'est bon, c'est facile à manger, mais les enfants préfèrent les frites ou les pâtes.
Même à de la soupe très bonne, ils préféreront des nouilles dégueulasses. 
Après cette constatation, vous voulez leur faire confiance pour l'avenir du monde ?
Ça et le fait qu'ils passent leur temps à vouloir manger des bonbons, ça ne présage rien de bien raisonnable pour la gestion future des ressources de la planète.
Enfin, comme de toute façon on ne va pas leur laisser grand chose à gérer...



samedi 25 février 2012

Popolitique expresse

Une petite réaction à l’écoute du journal de France culture à 12 h 30.
La journaliste interviewait Margie Sudre à propos des petites émeutes de rien du tout dans l’île de la Réunion, ( Margie Sudre minimise les actions violentes, elle précise que ce n’est pas TOUTE la Réunion qui se soulève, mais quelques villes, enfin, quelques endroits dans quelques villes, plus exactement ).
Peut-être qu’elle dit vrai, je n’en sais rien, mais à un moment, elle a eu une formule qui est très intéressante.
Pour moi, c’est le concept le plus novateur de cette campagne.
Elle a dit, en gros, que ce n’est pas tout à fait vrai qu’une personne sur deux à la Réunion vit sous le seuil de pauvreté. Il est vrai qu’il y a beaucoup de gens qui bénéficient du RSA, mais il y a aussi beaucoup de travail informel.
Dans la plupart des familles il y a quelqu’un qui a un travail non déclaré en plus du RSA, le niveau de vie est au-dessus du seuil de pauvreté.
Je pense que ce nouveau concept de travail informel est une merveilleuse trouvaille, il y a peu de temps encore, on appelait ça de la fraude.

vendredi 24 février 2012

L'art des cons

Il y a quelques années, j’avais entendu à la radio un type qui s’appelle Pierre Bénichou, qui disait que la BD, c’est l’art des cons.
Par un réflexe corporatiste qui ne me ressemble pas, mais on a ses moments de faiblesse, au lieu de me faire rire, ça m’avait énervé.
Alors qu’en fait, je m’en fous que Pierre Bénichou pense que la BD c’est l’art des cons.
Ce qui est marrant, c’est que quand, pour un festival de Bandes Dessinées, on m’a demandé de répondre à la question : « La Bande Dessinée, c’est quoi pour vous ?», comme c’est une question à la noix, mon cerveau a automatiquement cherché à me nuire gravement en me remettant à l’esprit cette phrase : « La BD, c’est l’art des cons »
Mais alors, rien d’autre à dire que cette phrase, n’a pu me venir à l’esprit.
Heureusement, il s’agissait de faire une petite vidéo dans laquelle chaque auteur invité donnerait sa version.
Il faut savoir que comme acteur, je suis plus cher que Brad Pitt alors c’est pas possible pour un petit festival de m’avoir sur une vidéo et puis j’ai pas de webcam, donc restons en là.
Quel soulagement de n’être pas obligé de faire le mariole. Mais depuis, je ne dors plus, je ne pense qu’à ça : Bordel de dieu, qu’est ce que c’est la Bande Dessinée pour moi ?
Je crois que je vais interroger les gens du monde réel, ça devrait m’aider à y voir plus clair.
Je vais demander à ma factrice qu’est ce que c’est que la poste pour elle.
Si elle me répond que c’est l’art des cons, ça voudra sûrement dire qu’elle lit mon blog.
Mais si elle se lance dans une explication passionnée, qu’elle dit des trucs super drôles ou très profonds, qu’elle a l’air d’être une chouette bonne copine dans une chouette bande de copains qui voulaient faire ça depuis tout petits, et bien c’est elle qui devrait aller faire du festival à ma place, parce que moi, je suis ne suis vraiment pas un chic type rigolo.


jeudi 23 février 2012

Spécial caca


« C’est la merde
Crotte de bique
Il fait un temps de merde
C’est merdique »

 Paul Verlaine

Il est affligeant de constater qu’on associe systématiquement à la merde des concepts négatifs ou peu valorisants.
Un film de merde, par exemple, ça n’est pas un film dans lequel les gens font caca, c’est seulement un mauvais film. Alors qu’un film de cul, c’est bien un film dans lequel les gens font des trucs avec leurs derrières.
Ce n’est pas très poétique de parler du caca, néanmoins, même les plus grands poètes font caca.
Mais bon, c’est un sujet qu’il vaut mieux éviter si vous voulez faire carrière dans la poésie, ce qui n’est certes pas mon cas.
On découvrira mon œuvre poétique après ma mort, et ce sera la moindre des choses, car si j’ai une ambition, c’est bien celle d’être un poète posthume.
À mon sens, il n’est de vrai poète que posthume, les autres sont des chansonniers.
Je sens bien que revaloriser la merde, ça ne va pas être du gâteau, trop d’à priori négatifs pour qu’on dise un jour à table : «  le gigot était merdique, je tiens à féliciter la maîtresse de maison »
Tout de même, s’il y a un domaine, ( où l’amour sera roi où tu seras reine ), c’est bien celui de la merde générale qu’on nous sert en permanence.
La mouise, la mouscaille, la panade, une véritable panacée.
Vous êtes dedans, mais grâce à ceci ou grâce à cela, grâce à une main de fer dans des bottes à clous, une France forte et la légalisation des machines à sous, nous allons vous en sortir. France éternelle, France qui gagne, Force tranquille…
C’est surtout fort en gueule, qu’elle est, la France.
L’unité de mesure de la merde, c’est le 1929.
« Nous vivons la plus grande crise depuis 1929 », ça veut dire qu’avant, tout allait bien, on avait pas encore de thermomètre.
L’état naturel de la société humaine, c’est la crise, c’est la merde, quand tout va bien, c’est qu’il va se passer quelque chose, ça ne présage rien de bon.

mardi 21 février 2012

Le bruit de l'odeur



En relisant le post d’hier, ce qui m’arrive rarement, je me suis dis que tout ça est vraiment stupide.
Je veux dire s’intéresser à cet air du temps vicié et le commenter d’un air narquois vicié aussi, c’est sans intérêt et c’est bien une détestable habitude que j’ai contractée-là.
Dès qu’on a des outils rigolos entre les mains, on ne peut pas résister au plaisir de jouer avec. L’Homme, il est comme ça, et la Femme aussi un petit peu.
La Femme moins, parce qu’elle n’a pas que ça à foutre, elle a aussi la vaisselle à faire, s’occuper des mômes, faire la cuisine et le ménage… Donc, elle n’a pas le temps de clavioter ou d’inventer la bombe atomique.
Mais si, c’est encore comme ça dans plein de grottes du XXIe siècle, vous le savez bien et heureusement, c’est ce qui sauve la Femme de la décadence technologique.
Il y a une certaine grandeur qui n’est pas perceptible par tous les esthètes dans l’asservissement volontaire. Un ménage bien fait, c’est une installation d’art contemporain réussi, c’est du land-art domotique, c’est l’acte  gratuit parfait.
Vu comme ça, ça a de la gueule, non ?
Attention, je ne suis pas méprisant du tout, pas cette fois. Hier oui, mais pas aujourd’hui.
Aujourd’hui, je ne suis qu’amour.
J’ai toujours aimé les taches les plus humbles. Creusez un trou, balayez une surface ( balayez une surface, ça fait art contemporain  ), ramassez pendant des heures les feuilles du platane, en faire un tas, puis les brûler…
Malheureusement, j’ai mon œuvre à créer, je ne peux pas consacrer tout mon temps à ces activités passionnantes.
Donc, hier j’ai relu mon papier numérique, ce qui m’arrive rarement et tout ça à cause d’un commentaire laissé sur le blog qui disait : « Quel mépris…Bravo ! Vous vous sentez mieux ? »
Donc, j’ai relu pour voir si j’étais vraiment très méprisant dans ce texte.
La réponse est oui.
Pas tellement plus que d’habitude, mais indubitablement, il y a une bonne dose de mépris dans cette insupportable bouillie.
Franchement, je ne sais pas comment vous faites pour lire ça, il faut vraiment que vous n’ayez pas de ménage à faire ou des trucs d’art conceptuel à conceptualiser pour perdre votre temps avec ce ramassis de poncifs bien pensant et donneur de leçons.

lundi 20 février 2012

Y a pas comme une odeur ?

Y a pas comme une odeur ?
Le danger, avec les idées nauséabondes, c’est que ceux qui n’ont pas le nez très fin finissent par s’habituer à l’odeur.
Il arrive même qu’ils finissent par trouver que ça sent bon.
À la fin du siècle dernier, les gens avaient un petit peu honte de voter pour un truc qui pue, parce qu’ils sentaient bien que cette odeur-là gênait beaucoup de monde.
Ils n’étaient pas assez intelligents pour comprendre pourquoi c’était mal, mais ils étaient tout de même assez intuitifs pour percevoir que la réprobation des nez plus délicats avait des raisons profondes, historiques ou philosophiques et ça les complexait un petit peu.
Aujourd’hui, alors que les nez délicats, sous prétexte de tolérance, de démocratie ou de je ne sais quelle faribole, se pincent le pif pour ne pas sentir, les braves fascistes, les bons racistes, les gentils imbéciles qui sont nés par quelque part…Tous ces électeurs protestataires de mes deux, ont le sentiment qu’on peut discuter, que leurs idées qui chlinguent, ils peuvent les déballer sur la table, les étaler sur des tartines et qu’on va en manger tous ensemble sans vomir.
Ils trouvent qu’il ne serait pas juste qu’ils ne soient pas représentés, ils veulent leurs 500 signatures.
La représentation du peuple est légitime, il paraît.
Depuis quand ?
Il est représenté où le peuple et par qui ?
Même le gentil tout mou de François Bayrou trouve anormal que la représentante des idées qui puent ne puisse pas se représenter.

François Bayrou, dont l'initiative peut séduire certains électeurs, a confirmé, dimanche soir, ce que ouest-france.fr annonçait mercredi dernier : jugeant l'absence de Marine Le Pen dans la présidentielle « contraire au contrat démocratique français », le candidat centriste propose un « coup de pouce républicain » pour permettre à « tous les courants démocratiques » d'avoir leurs 500 signatures.
( Ouest France )
Tout ça ne sent pas très bon, mais c’est soi disant l’odeur de la démocratie.
Alors qu’en fait, la démocratie, on s’en tape !
Ce qu’il faut, c’est bien montrer qu’on est les plus forts, les plus nombreux, les plus raisonnables. Que ce sont les nez délicats, qui sont majoritaires et qu’on n’entend pas, sous couvert de « contrat démocratique français », respirer les flatulences de quelques uns qui ont bouffé des flageolets.
Oui, c’est ce qu’il faudrait.
Sauf qu’il y en a qui pensent qu’on peut rassembler le franchouillard qui voudrait pouvoir continuer à consommer tranquillement avec son pouvoir d’achat qu’on va lui promettre qu’il va augmenter, et avoir en prime le pouvoir d’achier sur tout ce qui ne lui ressemble pas. 
J’ai toujours des difficultés à concevoir qu’un tel spécimen soit véritablement viable, mais bon, il paraît qu’il y en a grosso modo 20 % et qu'on en fabrique encore. 

C’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes, les vieilles recettes de nos grands-mères Vichystes : une mesure de travail, une mesure de famille et une de patrie le tout à la sauce sauveur de la nation, capitaine à la barre dans la tempête, maréchal Nouvoilà !
C’est comme si on pouvait indéfiniment s’adresser au cerveau reptilien de la nation.
À l’heure où tout le monde se croit moderne parce qu’il claviotte toute la journée, ( du verbe claviotter, un néologisme dont je vous fais cadeau à ne pas confondre avec glaviotter, bien qu’il y ait une certaine parenté ! ), nous allons voir si la sauce « France forte » est encore au goût du jour.

Y a pas comme une odeur ?


mercredi 15 février 2012

L'événement du jour




Amis des arts, ce petit poème en prose de Élisabeth Quin du magazine ELLE, trouvé par hasard en regardant les critiques pour un film dont le titre importe peu.
C’est tellement beau que je ne résiste pas au plaisir de le partager avec vous...

vendredi 10 février 2012

Miroir, mon beau miroir...


Peuple de France, chers amnésiques, travailleurs plus pour gagner plus, chers cobayes.
Vous allez participer à une expérience très intéressante, à l’échelle nationale. Objectif de l’expérimentation : jusqu’où peut-on vous prendre pour des cons deux fois.
Les résultats, au mois de mai, seront riches d’enseignements. Nous saurons enfin si vraiment, TOUT est possible.
Nous saurons si une majorité de Français, peut reprendre deux fois des nouilles, même si elles font vomir.
Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle.
C’est parti mon kiki ! Tout est de la faute des chômeurs, des assistés, des étrangers, des pédés, des fonctionnaires, de ceci, de cela et surtout, de l’autre.
Le programme du " président du pouvoir d’achat qui ira chercher la croissance où elle se trouve ", c’est une déclaration de guerre civile.
Haïssez vous mes frères, nous nous occupons du reste !
Moi qui suis assez âgé pour avoir vu les chars Russes défiler sur les champs Élysée en 1981, quand les bolcheviques sont arrivés au pouvoir et que les capitaux sont partis résister en Suisse, je suis terrorisé à l’idée que les rouges reviennent, vous pensez bien !
Ce serait une catastrophe, ça entraînerait une crise sans précédent, avec du chômage, des délocalisations, une baisse du pouvoir d’achat…Un peu comme après 5 petites années de nouilles pas fraîches, un peu comme le bilan très positif d’un quinquennat qui soulève le cœur.
Si ça marche deux fois, si vous recommencez à vous détester assez pour reprendre des nouilles, je ne vous le pardonnerais pas.
Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle. 

jeudi 9 février 2012

Faut-il mourir pour Dantzig ?


No comment

Les amis attention, regardez bien vos enfants, si ça se trouve parmi eux il y a un ministre de l’Intérieur !
Quand on est parents, on ne sait jamais quelle vipère on va réchauffer dans son sein. On a du mal à croire que ces types-là aient pu être de charmants bambins ou simplement des enfants et pourtant, même Claude Guéant, il n’a pas toujours été affublé de cette sombre mine de triste clown.
Je dis ça, mais en fait je n’en sais rien, peut-être qu’il y a une fabrique de ministres de l’Intérieur, un endroit où par d’habiles manipulations génétiques, on arrive à créer ces monstres.
Ce n’est pas bien de trouver que quelque chose dans le physique de quelqu’un n’est pas très chouette, je sais. Mais les physiques, c’est un peu comme les civilisations, peut-être que tous ne se valent pas.
Si on est pas responsable de son aspect physique, pas plus que de la civilisation à laquelle on appartient, il me semble que sourire gentiment de temps en temps au lieu de proférer des insanités, ça pourrait aider à mieux faire passer un physique austère de ministre de l’Intérieur.
Ou au moins, il pourrait mettre une cravate rigolote.