L’informatique, c’est
vraiment passionnant.
Je m’y suis mis à fond, depuis que mon merdinateur est
tombé en panne, d’abord, j’ai eu le super réflexe de geek de sortir du grenier
mon minitel pour rester connecté au monde moderne qui vibre de toutes ses
antennes. Pas vraiment un minitel, mais ce drôle d’objet qui ressemble à un
berlingot, qui était le comble du chic, il y a à peine 10 ans, autant dire le
moyen âge, et qui aujourd’hui à l’air d’un écran de télévision dans Star Trek ou
d’un ordinateur russe du temps de l’URSS.
Ce qui nous prouve bien,
si cela était nécessaire, que la modernité, ça va, ça vient.
Ensuite, ( là, c’est la
suite du début, juste avant la digression, vous vous souvenez ? C’est comme ça
que ma pensée fulgure, comme une chrysalide arborescente, un cheval fou
galopant dans les ténèbres ), donc, ensuite, j’ai pris un tournevis pour ouvrir
le dos de la bête pour voir un peu ce qu’elle a dans le ventre, parce que les
Macs, ça se décapsule par l’arrière.
Oui, je sais, je n’y connais
rien, mais c’est pas une raison pour ne pas faire preuve de curiosité.
Ouvrir un truc avec l’idée
qu’on va voir qu’est-ce que c’est qui cloche, même, et je devrais dire SURTOUT,
si on a aucune idée de comment qu’ça fonctionne ce bazar, c’est beau comme un
savant fou qui manipule des particules.
Jusqu’au moment où tu
constates que vraiment, c’est juste une boîte pleine de petits bitouniots qui
ne ressemblent à rien, tu peux avoir cette sensation rassurante du type qui va
faire quelque chose.
Le type qui va faire
quelque chose, même quand il ne fait rien, il a dans le regard cette flamme des
grands conquérants, des guerriers, des découvreurs de mondes, c’est un homme,
un vrai, un Jean Valjean qui aurait bouffé du Lino Ventura.
Bien sûr, une fois que tu as
refermé le capot de l’ordinateur sans même avoir trouvé le carburateur ou les
vis platinés, tu as plutôt l’air d’un Fabrice Luchini qui aurait mangé trop de
Marcel Proust.
Quand tu as fait ton
maximum et que ça ne marche toujours pas, il reste une seule chose :
La pensée magique.
On peut aussi faire appel
à un informaticien, mais j’ai tout de même encore un peu de dignité.
Mon G5 de chez Monsieur
Mac, je lui ai fait un tour de pensée magique en lui tapant dans le dos comme
quand tonton Marcel avale de travers, un peu plus fort parce que tonton Marcel
n’est pas en plastique dur.
Un bon coup sur la
carlingue et ce con d’ordinateur s’est remis en marche et depuis, je le démarre
comme ça, « à la main ». Je vous assure que c’est la pure vérité, que
le dieu des geeks me foudroie si je mens !
Du coup, je trouve
l’informatique vachement moins compliquée et beaucoup plus sympathique. Un truc
qui démarre quand on lui tape dessus, c’est rassurant, ça rend la technologie
plus humaine, non ?
2 commentaires:
Et ben voilà!
Une tape amicale dans le dos, après quelques temps de repos...
Dans ton Mac y avait le Hic,
la Crise, comme dans l'informe Attique,
Que te souhaiter, sinon la rebienv'nue
Dans le vaste clos des héros
et des zinzins.
Frapper un Mac ? Quelle idée bizarre ! Loin de moi l'idée de faire du mauvais esprit mais je me demande si vous auriez osé frapper votre Mac si Steve Jobs était toujours de ce monde... Finalement, vous n'êtes peut-être pas si courageux que vous semblez vouloir nous le faire croire ?
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