lundi 26 mars 2012
jeudi 15 mars 2012
La campagne bat son vide
J’ai beau essayer
de m’intéresser à cette campagne électorale, cette fois, ça m’ennuie
profondément. Je ne sais pas si c’est pareil pour tout le monde, mais quelle
barbe.
Peut-être pour un
nouveau-né, ou pour les très petits animaux, les bestioles unicellulaires, ça
présente un intérêt, mais si on n’est pas une amibe, je ne vois pas comment on
peut se passionner pour cette pantomime pathétique.
La greluche qu’a
pas ses signatures et puis qui les a, quelle surprise !
Le coup du votez
utile , le coup du 22 avril, le coup du père François. Le coup du superman
qui est de retour, du meeting grandiose, des foules enthousiastes, du rebond
dans les sondages…
Et tout ça, mis en,
hum, « perspective » par les analystes, les journalistes qui eux
aussi, sont immuables, toujours aussi « impertinents » et »
éclairés », toujours aussi
chiants,oui !
Et vous savez
pourquoi c’est comme ça ?
C’est parce que
tout ce bazar s’adresse aux imbéciles, aux crétins, à ce pourcentage d’indécis
qui fait basculer les balances.
Au fond, les gens
qui s’intéressent à la politique, ils savent très bien pour quel candidat ils
vont finir par voter. Si à quelques semaines du premier tour, tu ne sais pas si
tu es de droite ou de gauche, c’est que tu as de la semoule dans le caberlot
camarade.
Il y a tout de même
quelques petites différences entre la Gauche et la Droite, ne serait-ce qu’au
niveau des cravates.
Si vous êtes dans
la catégorie qui ne sait pas si vous allez voter Mélanchon ou Sarkozy ou
Hollande ou Le Pen ou Bayrou, choisissez à la cravate, c’est le mieux.
Ça aura au moins
l’avantage de nous éviter le pire !
Sinon, ma fille qui
est au collège est en train de découvrir les paradoxes de la logique
administrative. Il y a, parce que c’est obligatoire, une sorte de monte-charge
pour permettre aux éventuels élèves handicapés d’accéder aux salles de classe
de l’étage. C’est avec une fierté légitime que lors de la visite des parents,
le proviseur nous a présenté cette merveille de modernité.
Voilà t-y pas qu’on
constate qu’un élève handicapé ne prend jamais cet ascenseur, et qu’il est prévu
que tous ses cours aient lieu au ré de chaussée.
Et il y a une bonne
raison, c’est qu’en cas d’alerte incendie, il ne pourrait pas descendre assez
vite par le monte charge.
Mais bon, c’est
obligatoire d’avoir un truc qui ne sert à rien.
Ça me fait penser à
l’éthylotest, qu’il va être obligatoire d’avoir dans sa voiture. Encore un
progrès qui n’a l’air de rien, mais qui va rapporter pas mal de fric à
l’entreprise qui fabrique ce gadget. Il n’y a personne pour enquêter
là-dessus ?
C’est pas un copain
du gars qui rend plein de services à ses copains qui aurait l’exclusivité de la
production ?
Bon, j’ai l’esprit
mal tourné, mais je trouve bizarre ces nouveaux moyens de nous prendre du fric
par petites sommes, sous prétexte de sécurité.
Personne ne dit
rien, c’est pour la sécurité et la sécurité, c’est sacré.
Le gilet jaune à la
con, l’humanité a quand même survécu des millénaires sans, mais bon.
Le coup de
l’éthylotest, je l’ai un peu en travers de la gorge, parce que je ne bois pas
d’alcool, jamais. Je vais devoir acheter ce truc alors que je n’ai jamais
d’alcool dans le volant !
Si je dis à un flic
que je suis abstème, il va penser que je me fous de sa gueule ou que je suis
entré illégalement sur le territoire. Il va vouloir m’expulser vers l’Abstèmie,
si ça se trouve !
dimanche 11 mars 2012
jeudi 8 mars 2012
lundi 5 mars 2012
En marge
Je n’ai jamais
vraiment réussi à me guérir de cette curieuse manie de la curiosité pour les
choses curieuses !
Les grands alboums
de BD cartonnés/couleurs des aventures d’aventuriers aux graphismes habiles et
formatés qui remplissent les officines des libraires spécialisés, je ne les
regarde plus depuis longtemps.
Je vais directement
dans le coin obscur où sont remisés les quelques exemplaires parasites des
éditions « indépendantes », les vilains petits canards de la
« small press », du « do it yourself », les petits livres
bricolés, pour causer Français.
Il y a certainement
des choses très bien dans cette BD « commerciale » que je ne lis pas,
mais je n’ai plus l’œil pour les dénicher, je ne vois qu’une bouillie de
dessins stéréotypés, repassant à l’infini les plats et les styles des auteurs à
succès.
Le problème de
cette bande dessinée, c’est qu’elle est encombrée.
Encombrée de
suites, de reprises, de séries qui n’en finissent plus.
Encombrée de scénarii
sans inspirations parce que les scénaristes ont besoin de produire beaucoup
pour vivre de ce travail. Malheureusement les revenus de cette activité ne
permettent pas de faire un bon livre tous les deux ou trois ans.
Dans le meilleur
des cas, des histoires bien ficelées, réalisées par d’honnêtes dessinateurs,
pour un public de moins en moins nombreux et submergé par la masse de livres à
sa disposition.
S’il s’agit d’un
travail de création tout à fait honorable, dont il n’est pas question d’avoir à
rougir, il est néanmoins dépourvu d’une qualité essentielle : la liberté.
On est pas souvent
libre, quand on doit séduire un lecteur et en premier lieu un éditeur qui n’a
d’autre but que de trouver le truc qui se vendra bien, le saint Graal recherché
aussi, il faut bien l’avouer, par les auteurs dont l’objectif est plus d’avoir
du succès que de faire un bon livre, ( si si, ça existe, je vous assure !
)
C’est la raison
pour laquelle, ce que l’on peut trouver de plus original, de plus audacieux, de
plus personnel, se déniche la plupart du temps chez des « petits éditeurs
indépendants » et dans un cadre encore plus débridé, chez ceux qui font
leurs livres eux même.
On est pas nombreux
à chercher ces petits fascicules souvent photocopiés, et pourtant, ils ont la
beauté des choses rares, ( pas tous, il y a là aussi des merdes, mais ce sont
souvent des merdes touchantes, ce qui n’est déjà pas si mal ! ).
Allez jeter un œil
sur le site « Un fanzine par jour » à l’occasion, il présente une
belle collection de ces ouvrages marginaux. J’ai été surpris d’ailleurs d’y
trouver le tout premier tirage de mon album Castor Joseph qui fut édité plus
tard par Mosquito.
Une rareté puisque
cette première mouture, qui présente pas mal de différences avec l’édition en
livre, n’est que de 10 exemplaires ( 48 pages photocopiées et reliées par une
ficelle, « éditions » Unicornis collection « Bout
d’ficelle » -1996 ).
J’ai toujours adoré
faire ces petits trucs bricolés, comme mes « mini-comix » dont le
tirage fabuleux est d’une trentaine d’exemplaires, la plupart réservés aux
copains.
Pour ceux d’entre
vous qui aiment ce genre de chose, je vous invite à regarder attentivement le
blog de Julien Lauber, à ma connaissance le seul peintre sur pois chiches encore
en activité. C’est un garçon qui fait l’équilibriste entre foutage de gueule et
art contemporain, ( pléonasme ? ), et qui propose des petits livres photocopiés, dont un « Tintin O’Congo » à la fois iconoclaste et
respectueux.
C’est par là : Le blog de Julien Lauber
Une fois chez lui, cliquez sur la catégorie "Livre" pour accéder à ses productions et notamment son Tintin.
Une fois chez lui, cliquez sur la catégorie "Livre" pour accéder à ses productions et notamment son Tintin.
vendredi 2 mars 2012
Le candidat du peuple
À force de
s’habituer à ne sortir que dans des endroits bourrés de militants de l’UMP, de
vigiles et de mémères à chiwawas, le candidat des travailleurs, le sauveur de
la nation, a un tout petit peu perdu de vue la nature belliqueuse des
énergumènes qui peuplent le reste du pays dont par un malheureux concours de
circonstances, ( le droit de vote délivré à n’importe qui sans même un examen de
salubrité mentale ), il est devenu le président.
Oui, je sais, c’est
une phrase trop longue, mais ça valait le coup tellement elle est bien rythmée,
( je parle au correcteur d’orthographe de mon traitement de texte qui m’a
encore tout souligné « faux » d’un coup, à croire qu’il est de droite ! )
C’est le problème,
quand tu es très populaire dans ton bocal et que tu vas faire un tour dans
l’océan que tu as pollué.
Mes lapins,
profitez bien de cette campagne électorale, c’est la dernière.
Je possède des quatrains
secrets de Nostradamus trouvés dans un vieux Pif gadget de 1973 « spécial
divination » qui me permettent quelques anticipations audacieuses.
Je peux déjà vous
annoncer que Nicolas Sarkozy ne sera pas présent au second tour des élections
présidentielles et que les finalistes seront François Hollande et François
Bayrou.
Si vous voulez une
preuve incontestable, allez sur Google et tapez juste François.
Vous verrez
apparaître le résultat du premier tour : en tête François Hollande, suivi
de François Bayrou, le troisième homme étant un dénommé François l’embrouille.
Vous pouvez
vérifier, même Françoise Hardy et François Fillon arrivent avant François
Sarkozy !
Et très
franchement, c’est une nouvelle qui me redonne foi dans le peuple Français.
Pas de Marine
Machin, pas de Sarkouillo, juste deux bons François bien gentils, bien élevés,
bien cultivés, propres sur eux. Des gars bien, pas copains avec
d’insupportables chanteurs, humoristes, milliardaires ou papes bling-blings.
Un peu d’apaisement
dans une période troublée, une sorte de calme salutaire propice à la
discussion, au rapprochement des citoyens pour préparer la révolution.
Ah, merci Pif
Gadget et merci Nostradamus et merci Google et merci aussi à toi, peuple de
France qui va être assez sensé pour nous offrir un peu de calme dans le bocal
de cornichons agités.
Je ne vous dis pas
encore pourquoi c’est la dernière campagne électorale, mais j’ai une prédiction
fiable à 100 % basé sur l’étude des entrailles de blaireaux qui annonce de
grands changements pour la démocratie dans un avenir très proche…
jeudi 1 mars 2012
Mars, un dieu de naguère
Une bonne blague mythologique…
C’est le dieu Mars qui sur un coup de colère a tué Halirrothius, un fils de Neptune.
«J’l’ai pas fait exprès, je nettoyais mon glaive et le coup est parti», qu’il dit… Mais, ça ne prend pas, le conseil des dieux, (un genre de conseil des ministres, mais sans les voitures de fonction!), décide de se réunir pour lui mettre un bon coup de règle sur les doigts.
Mars, il a tellement de bagou que bien qu’il ne fasse aucun doute qu’il est mouillé jusqu’au cou dans l’affaire Halirrothius, (célèbre affaire criminelle de l’époque dont est tiré le fameux film «du rififi chez les dieux de l’olympe»), Mars donc, (Jean-Pierre de son prénom), plaida sa cause avec tant d’art, qu’il fut absous et même, pour fêter ça, on bâtit un palais à l’endroit où l’affaire avait été discutée et l’on y établit un tribunal qui prit le nom d’aréopage.
Pourquoi aréopage, me direz-vous ?
Ah ah ah ! je m’doutais bien que vous aviez oublié que les Grecs appelaient Mars, Arès… (C’est de là que vient aussi probablement l’inscription MARCHE / ARRET sur les appareils électroménagers, par une déformation linguistique inévitable quand on passe du Grec ancien au français moderne ).
En réalité, les Grecs, ils n’admiraient pas tellement Jean-Pierre Mars pour ses prouesses guerrières. Dans le combat des géants, il avait été fait prisonnier et il avait fallu que Mercure, qui avait tout de même autre chose à faire, ( il venait de monter une petite usine de thermomètres qui commençait à rapporter pas mal !), vînt à son aide et lui rendît la liberté. Non, pour les Grecs, Mars c’était surtout un sacré baratineur.
Les blagues mythologiques c’est pas tellement drôle, mais au moins vous saurez d’où vient le mot aréopage qui n’a rien à voir avec des gaz intestinaux !
C’est le dieu Mars qui sur un coup de colère a tué Halirrothius, un fils de Neptune.
«J’l’ai pas fait exprès, je nettoyais mon glaive et le coup est parti», qu’il dit… Mais, ça ne prend pas, le conseil des dieux, (un genre de conseil des ministres, mais sans les voitures de fonction!), décide de se réunir pour lui mettre un bon coup de règle sur les doigts.
Mars, il a tellement de bagou que bien qu’il ne fasse aucun doute qu’il est mouillé jusqu’au cou dans l’affaire Halirrothius, (célèbre affaire criminelle de l’époque dont est tiré le fameux film «du rififi chez les dieux de l’olympe»), Mars donc, (Jean-Pierre de son prénom), plaida sa cause avec tant d’art, qu’il fut absous et même, pour fêter ça, on bâtit un palais à l’endroit où l’affaire avait été discutée et l’on y établit un tribunal qui prit le nom d’aréopage.
Pourquoi aréopage, me direz-vous ?
Ah ah ah ! je m’doutais bien que vous aviez oublié que les Grecs appelaient Mars, Arès… (C’est de là que vient aussi probablement l’inscription MARCHE / ARRET sur les appareils électroménagers, par une déformation linguistique inévitable quand on passe du Grec ancien au français moderne ).
En réalité, les Grecs, ils n’admiraient pas tellement Jean-Pierre Mars pour ses prouesses guerrières. Dans le combat des géants, il avait été fait prisonnier et il avait fallu que Mercure, qui avait tout de même autre chose à faire, ( il venait de monter une petite usine de thermomètres qui commençait à rapporter pas mal !), vînt à son aide et lui rendît la liberté. Non, pour les Grecs, Mars c’était surtout un sacré baratineur.
Les blagues mythologiques c’est pas tellement drôle, mais au moins vous saurez d’où vient le mot aréopage qui n’a rien à voir avec des gaz intestinaux !
C'est un vieux truc du temps de l'ancien blog, mais je le recyclerai tous les premier mars jusqu'à mon apocalypse personnelle parce qu'il me fait toujours rire ( je suis super bon public pour mes mauvaises blagues ! )
mercredi 29 février 2012
Des pièces jaunes pour la planète rouge
Avec tout l'argent fictif qu'on a plus, on ne peut plus faire la bamboula comme avant dans des fusées ou des navettes.
On est comme qui dirait cloué au sol par la mauvaise gestion de l'économie mondiale des sous.
Franchement, c'est triste parce que c'était bien la peine de se fatiguer à inventer tous ces trucs pour aller loin, si c'est pour juste s'en servir pour aller chercher le pain.
Je suis sûr que si on mettait tous de côté les petites pièces jaunes de centimes d'euros, on pourrait aider la NASA à aller sur Mars.
On est comme qui dirait cloué au sol par la mauvaise gestion de l'économie mondiale des sous.
Franchement, c'est triste parce que c'était bien la peine de se fatiguer à inventer tous ces trucs pour aller loin, si c'est pour juste s'en servir pour aller chercher le pain.
Je suis sûr que si on mettait tous de côté les petites pièces jaunes de centimes d'euros, on pourrait aider la NASA à aller sur Mars.
En mars
Boule à Zéro
C’est le titre du
dernier livre de mon ami Serge Ernst et ce n’est pas un roman autobiographique,
sur les ravages de la calvitie, mais un joli album jeunesse scénarisé par
Zidrou, lui aussi bien connu des lecteurs de Spirou.
Zidrou et Spirou et
Ernstrou sont dans un bateau, Ernstrou et Zidrou tombent à l’eau qu’est-ce
qu’il reste ?
Un album chez
Bamboo !
Eh oui, c’est
l’éditeur Bamboo qui a eu la bonne idée de produire cet album qui parle de la maladie
et de la mort, sur un ton léger et humoristique, mais pas dénué de réflexion.
Depuis qu’avec
Sylvain Ricard on a fait « La mort dans l’âme », tout le monde va
vouloir faire des livres d’hôpital, tellement c’est commercial !
Ce qui est amusant,
c’est que Serge dessinait « Boule à Zéro » en même temps que je
réalisais « La mort dans l’âme », vous pourrez constater que c’est
moi qui fait le mieux les perfusions et lui qui est le plus fort pour les
courses poursuites en fauteuils roulants.
Bon, notre livre, à
Sylvain et moi, il fait peur à certains, alors qu’il n’est pas si noir que ça,
mais celui de Serge et Zidrou, vous n’avez rien à craindre, même si vous êtes
une autruche.
C’est drôle et
plein d’espoir bien que l’héroïne, ce qui est une idée audacieuse, soit une
petite fille atteinte d’un cancer et que pratiquement toute l’action se passe
dans un hôpital.
Tout le petit monde
de la Santé et de la maladie est campé avec justesse et humour et Zita, la
petite fille surnommée « Boule à Zéro », est un personnage attachant.
Ma fille a beaucoup
aimé cet album, ( ce qui est un gage de qualité bien plus fiable que 4 étoiles
dans Télérama ! ).
Voici le site où
vous pouvez voir plein de choses sur cet album :
Pendant que je suis
dans le message à caractère intéressant et puisqu’on est dans ce registre de la
Bande dessinée jeunesse, La collection Lily Mosquito des éditions du même nom
continue de s’enrichir de titres de qualité.
Outre le plaisir de
retrouver le cher Wasterlain avec « Les Pixels et les mini
dinosaures » la marraine de la collection, ma fille Lily, vous conseille
les deux albums de Capucine Mazille et Sylvie Chausse : « Le château
invisible » et « Le secret de l’alchimiste » très beaux livres
foisonnants de détails et d’idées.
Le site de
Mosquito :
mardi 28 février 2012
Vroum-vroum
Copinage :
Des nouvelles impressions de mon ami Laurent Lolmède,en compagnie de Lapin, un petit fascicule à se procurer avant la rupture de stock...
Pour ceux qui ont raté l'expo, et ceux qui l'ont vu... voici le recueil des dessins réalisés (à deux mains) lors de la visite de l'exposition au musée du Jeu de Paume.
40 pages - Tout en couleur - 19x13,5cm contre un billet de 5 € à l'adresse suivante:
Lolmède 3 rue Sainte-Opportune 75001 PARIS.

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