mardi 28 juin 2016

L'état de sidération


C'est une expression entendue, serinée pendant un jour ou deux sur France info après le meurtre des deux policiers de Magnanville. 
"Le petit garçon est toujours dans un état de sidération".
Quand tu vois ta maman être tuée à coups de couteau, les médias compatissants te trouvent une formule à la con rien que pour toi.
Ils t'inventent l'état de sidération.
J'imagine que ça doit être une expression de psychiatre qui a fait mouche dans l'esprit d'un journaliste inspiré.
Je ne peux pas m'empêcher, quand je l'entends, de penser à François Hollande, mais ça marche aussi avec son glorieux prédécesseur.
L'état de sidération, ça définie bien l'état de la France depuis de nombreuses années.
On attribut à Louis XIV la fameuse phrase "L'état, c'est moi" qu'il n'a vraisemblablement jamais prononcé, on pourrait tout aussi bien ne retenir du quinquennat de François Hollande que la formule apocryphe "L'état de sidération, c'est moi !"

lundi 27 juin 2016

Bagarre


Fighting spirit et toutes ces sortes de choses essentielles à la survie.

Sans un esprit raisonnablement combatif, pas de victory possibeule ! 

Ce qui est intéressant dans les rencontres sportives, c'est d'observer les mécanismes de la victoire quand les forces en présence sont inégales, même si, en général, les plus forts gagnent à la fin.
L'Euro de football à été conçu de telle façon, avec un système de poules, que les équipes les plus fortes n'ont à rencontrer jusqu'en quart de finale que des nations plus faibles qui, pour réussir à se qualifier, n'ont d'autre choix que de fermer le jeu et faire preuve de ce fameux fighting spirit en espérant que ça passe sur un malentendu ou une contre attaque.
Ça donne des matchs assez chiants à regarder, il faut bien l'avouer quand on est pas supporter.
Hier soir, la Belgique des "Diables rouges" qui jouait en vert clair rencontrait la Hongrie en rouge.
C'est une histoire d'équipe qui reçoit, je vous passe les détails vestimentaires et protocolaires, vu qu'il est de bon ton de se croire intelligent en vomissant sur le foot, j'imagine que les grands esprits sont déjà repartis lire Spinoza.
Donc, la Belgique ( les plus forts ) et la Hongrie ( les plus faibles mais combatifs ) jouaient à la baballe pour une place en quart de finale du truc dont vous avez dû entendre un peu parler.
Les Hongrois auraient pu faire comme toutes les équipes réputées plus faibles, c'est à dire défendre sur le mode blocus, en restant 90 minutes à 11 dans leur camp en espérant que Eden Hazard se fatigue et en comptant sur le fameux fighting spirit qui est sensé faire des miracles.
On se serrait fait chier autant qu'avec un match de l'équipe de France ( tout à été prévu pour que la France ne rencontre que des équipes à fort potentiel "d'esprit combatif" et faible capacité de jouer au football ), mais les Hongrois, merveilleux Hongrois, ils étaient venus dans ce stade pour jouer.
Ils ont pris 4 buts, les Hongrois, parce qu'ils étaient moins forts, mais ils ont joué jusqu'au bout en attaquant, sans empêcher Hazard de faire le spectacle en lui collant deux chiens de garde pour lui mordre les mollets. 
Au lieu de perdre 1 à 0 en faisant chier tout le monde, les Hongrois ont perdu 4 à 0 en jouant bien au football. Les Belges ont été très bons, mais sans les Hongrois, on aurait encore une fois perdu une heure et demi de notre vie en se disant qu'on est bien con de continuer à regarder ces matchs de foot médiocres qui ravalent l'honnête homme au rang de la brute épaisse et du buveur de bière nationaliste. 


mercredi 15 juin 2016

Le néant


France info de 9h33 à 9h34 le nom de l’assassin de Magnanville cité 6 fois en une minute. 
La tronche de ces tueurs en première page des journaux, avec une sauce bien allongée sur la façon dont ils ont "berné la police" en faisant semblant d’être “normaux”.
Pourquoi pas une campagne d’affichage en 4 X 3 pour les faire mieux connaître ?
Pourquoi ma mémoire, pourtant déjà bien encombrée par les chansons d’Annie Cordy et Claude François auxquelles j’ai été gravement et involontairement exposé dans mon enfance, doit-elle encore retenir les noms des tueurs ?
Je ne veux pas connaitre leurs noms, ni leurs visages, ni savoir s’ils étaient de bons voisins.
Ils sont une aberration, ils n’existent que par leurs crimes et la publicité qu’on en fait.
Une excroissance tumorale, comme la galle du chêne. 
Le chêne ne passe pas sa vie à se regarder la tumeur.
Si l’on doit mener une guerre contre l’obscurantisme, ce n’est certainement pas en le mettant en lumière, en lui offrant nos Unes de journaux et nos heures d’antennes.
Ne citons plus leurs noms, ne montrons pas leurs visages. Sans nier leurs crimes abjects, renvoyons-les au néant qui les attend, ces imbéciles.

lundi 13 juin 2016

Dormir tranquille



Gay friendly


La réponse est bien sûr, yes my friend !

On est pas obligé d'être pratiquant, mais avouez qu'un défilé mené par tous les chefs d'états de la planète unis dans un bel élan fraternel contre l'obscurantisme sous l'arc en ciel de la "Gay-pride", ça aurait de la gueule !




samedi 11 juin 2016

Allez les nouilles !


Les vignettes Panini ont terriblement influencé ma pratique du portrait.

Les pisse-vinaigres qui vomissent sur le foot et sur les décérébrés qui aiment regarder des matchs de football plutôt que ruminer leur amertume, commencent à me courir sur le haricot.
Que ces grands penseurs de mes deux, occupés à froncer les sourcils sur les fléaux de notre époque et à préparer d'hypothétiques révolutions devant leurs écrans d'ordinateurs, postillonnant leur tofu sur toute barbarie qui n'est pas de leur usage, nous lâchent un peu la grappe.
Le football, c'est la joie infantile du peuple. Ce n'est peut-être pas intelligent ou très culturel, mais vous qui ne jouez à rien d'autre qu'à être vous même, vous n'êtes pas si grands que vous puissiez nous trouver si petits.