C’est beau de voir comment une simple annonce de punition levée, (C’est bon les enfants, Papa n’est plus fâché, vous pouvez retourner jouer à “l’art de vivre à la Française !”)…est suffisante pour que les médias, qui n’avaient rien d’autre à se mettre sous le micro que le virus, la mort, la trouille et la couillonnade du “plus jamais rien ne sera comme avant”, se lancent frénétiquement dans le mode estival-vacance-j’oublie tout.
Mais pas les gestes barrières, distances de sécurités et tout le tremblement suscité par la grande pétoche, il faut tout de même être un peu flippant.
C’est pas la peine de s’exciter sur le monde d’après la crise, parce qu’il n’y aura pas de monde d’après et pas non plus de fin de la crise jusqu’à la fin de l’Homme qui pose des noms sur les choses.
La crise est un état permanent depuis l’aube de l’Humanité et peut-être même avant, mais on appelait pas ça comme ça.
Le virus risque bien de ne pas passer un été caniculaire, il reviendra peut-être, ou peut-être qu’une autre merde virale nous tombera sur le coin de la gueule, (mais pensez quand même à réserver vos vols long-courrier pour les vacances, on ne sait jamais, entre deux apocalypses il y aura peut-être un créneau et des prix avantageux).
Continuez de consommer, personne n’a autre chose à vous proposer.
On aura rien appris de cette “crise sanitaire et sociale” si ce n’est que des ordres fermes, une police répressive et la peur fondée ou non d’un truc bizarre, qu’on ne voit pas et qui se transmet à vue de nez, de bouches à oreilles (et aussi par les yeux si vous regardez la télévision), permettent de claquemurer toute une population.
C'est bon à savoir.