mardi 30 décembre 2008

La fin...

“De l’année, pour commencer !
La fin des temps viendra à point à qui sait attendre”.

“Les vaches qui pètent, ça fait peut-être fondre les ours polaires, mais on va quand même pas manger de l’herbe !”
(comme je ne vais pas au café, je me fais mes propres “brèves de guéridons”!)

D’ailleurs, si on mangeait de l’herbe, est-ce que nos pets seraient chargés de méthane comme ceux des vaches et feraient aussi des trous dans la couche d’ozone ?
Est-ce que nos gazes naturels font-ils déjà des trous ?
Je sens bien que je ne suis pas assez informé sur les sujets cruciaux du moment. ( Je pense que Caza va me répondre, c’est sûr qu’il a étudié le sujet ! )

La Case à Caza
http://www.noosfere.com/Caza/
(ou :) www.kronozone.net
Pour ceux qui veulent tout savoir des grands défis de notre époque !

Ah, bon sang, je ne vais tout de même pas terminer 2008 en parlant de pets !
J’ai remarqué que les gens parlent vachement facilement de leurs désordres intestinaux.
C’était pas comme ça avant.
Quand tu avais la chiasse, tu fermais ta gueule et tu serrais les fesses, maintenant qu’on a inventé la “ gastro “, c’est fou comme tout le monde te raconte en détails sa journée sur les chiottes.
La gastro, ça doit être une invention de parisiens, un truc pour avoir l’air branché.
Tous les hivers, la “gastro-attitude”, tout le monde la revendique, même chez les bouseux de par chez moi, elle est devenu à la mode ! Pourtant, normalement, en ne mangeant que du gras, tu dois être en pleine forme.
C’est comme la techtonique, ou je sais pas quoi, ( la dernière danse à la mode dont je me souviens, c’est la lambada, ces trucs là, ils ne parviennent jusqu’à mon bunker que par la sourde rumeur du monde qui filtre sous la porte de l’école de ma fille ), la techtonique et la gastro, ça doit être des modes lancées par l’industrie pharmaceutique.
Autant les gens ont du mal à te donner un euro, autant ils n’hésitent pas à te refiler la gastro ou la techtonique.
Moi, je m’en fiche, comme je suis un pur esprit, ces trucs là ne m'atteignent pas, mais je dois quand même supporter les jérémiades des chieurs et la la sourde rumeur des danseurs.
Après ça, on voudrait que j’aime l’humanité ?
Ouais, ben il faudrait qu’elle fasse aussi un petit effort, l’humanité, pour que je l’aime, ( rassurez vous, j’aime pas non plus les animaux ).
Non, les gens qui dansent la techtonique ou la gastronique, il faudrait les tirer à vu, ça éviterait à l’épidémie de s’étendre.
Personnellement, quand je suis malade, je reste chez moi, d’ailleurs, quand je ne suis pas malade aussi.
Ça, c’est encore une des sales manies de l’humanité, toujours croire qu’il faut absolument faire quelque chose, sortir le week-end, partir en vacance...c’est si nul que ça chez vous ?
C’est comme ça que se propage les épidémies, malheureux !
Si le premier homme n’était pas sorti de sa grotte pour rencontrer la première femme, on en serait pas là.
La pire pandémie de l’histoire de la Terre, c’est la reproduction de la race humaine.
Ça, c’est bien la preuve de l’existence de dieu, que je m’applique à démontrer par l’absurde depuis le début des NofzeW : Si l’orgasme faisait l’effet d’un coup de pied au cul, croyez moi, on serait moins nombreux. L’orgasme et les allocations familiales, voilà la preuve de l’existence de dieu.
Ça vous en bouche un coin, pas vrai ?
Allez, je vous souhaite une bonne année 2009, croissez, multipliez vous, et propagez la gastro, mes chers frères et sœurs gastropodes, amen .

lundi 15 décembre 2008

Pirouette...

“ Les gens sérieux ont une petite odeur de charogne” - Picabia

L’humour, quand tu te prends un truc dans la poire, c’est essentiel. Bernard Henri Lévy, à force de recevoir des pâtisseries Belges dans la figure, il a oublié d’avoir de l’humour, ( pourtant il est habituellement désopilant ! )
Il s’est mis à gueuler à son entarteur à terre : “ Lèves-toi, sinon je t’écrase la gueule à coups de talons !”
C’est un philosophe, il faut dire.
On imagine mal cette phrase dans la bouche de Spinoza, ou de Nietzsche, mais c’est peut-être parce qu’ils n’ont pas reçu de tarte à la crème devant Arielle Dombale.
Ce qui m’a fait repensé à BHL, c’est George Bush qui a failli se prendre une chaussure Iraquienne dans la figure.
Pépère, il a encore de bons réflexes, c’est dans des situations comme ça que tu vois qu’il est bien entraîné.
Bush, il a dit trois conneries, histoire de montrer que c’est pas grave, qu’on est là pour rigoler, que c’est une blague de potache...Mais il n’a pas été très drôle.
Arnold Swartzeneger, quand il a reçu un œuf sur son veston au cours de sa campagne électorale, il a dit cette phrase dont je ne me lasse pas : “ Il y a quelqu’un ici qui me doit une tranche de bacon !”
À mon avis, Bush, il y a pensé à ce trait d’humour qui donne une certaine grandeur à son auteur. Self contrôle, rapidité d’esprit, humour, ça rend tout de suite sympathique même un républicain.
George, la prochaine fois qu’on te jette des chaussures au visage, n’oublie pas de dire un truc marrant du genre :
“ Il y a quelqu’un ici qui me doit une paire de chaussette”
Sinon, personne ne te trouvera jamais rigolo.

mercredi 10 décembre 2008

Message à caractère intéressant...

C’est pas parce que vous avez décidé tous autant que vous êtes de laisser s’effondrer l’économie mondiale, qu’il faut arrêter de vous cultiver !
Les éditions Mosquito publient ce mois-ci une intégrale des aventures de l’espionne Petra de Karlowitz, d’Attilio Micheluzzi.. Ça se passe pendant la première guerre mondiale, c’est très agréable à lire, mais surtout, si vous aimez le dessin réaliste en noir & blanc, c’est un chef-d’œuvre du genre !
Personnellement, j’ai eu un choc esthétique en découvrant l’album. Pas seulement parce que le graphisme de Micheluzzi est époustouflant, car j’appréciais déjà cet auteur réédité par Mosquito régulièrement depuis quelques années, mais surtout parce que rarement le trait à la plume, l’encre de chine, n’ont été autant mis en valeur.
Le soin apporté à la reproduction des planches, le choix du papier, la qualité d’impression, sont tels qu’on pourrait croire que tout l’album a été réalisé en sérigraphie.
Je pense que vous pouvez voir des planches de ce bel album sur le site de Mosquito, mais le mieux est de prendre le livre dans ses mains chez un libraire et de le feuilleter.

“ Petra chérie” d’ Attilio Micheluzzi Éditions Mosquito
336 pages N&B- 35 €

mardi 9 décembre 2008

Djingueullebêle, jingle de bois...

Père Noël, un emploi menacé de délocalisation ?
Bien fait pour sa gueule !

Comme la banquise fond, il serait judicieux de penser à l’après Pôle Nord. Le Père Noël pourrait s’installer sur une île du pacifique peuplée de vahinés et on ferait noël en juillet, ça changerait.
Au lieu de lui laisser un bout de pudding et un verre de lait, vous lui feriez griller des merguez, vous lui offririez l’apéro et les rennes pourraient brouter dans le jardin. Ça serait plus conviviale, comme disent les cons.
Il y a un autre truc que disent les temporains : c’est festif.
“ Je prends de la drogue et je picole, mais c’est festif !”
Convivial et festif sont dans un bateau, le bateau coule, qu’est-ce qu’il reste ?

Sinon, à part que c’est bientôt Noël, tout va bien, non ?
Noël, les cadeaux à la con, la dinde, la bûche et le petit Jésus, m’ont toujours fait chier. C’est parce que je n’aime pas qu’on me dise quand je dois acheter, manger, faire la fête festive et petit-jésuer.
En plus, c’est plus fort que moi, je pense à ceux qui souffrent, à ceux qui sont sans bras, à ceux qui sont sans mains...Quelle misère, comment ils vont faire pour applaudir le feu d’artifice ?
Y a pas de feu d’artifice à Noël ? Ah bon, je dois confondre avec autre chose.

Trêve des confiseurs : manger des bonbons, c’est vraiment très con !
C’est en décembre que naissent les bourrelets que vous allez vouloir perdre en mai, pensez-y !

Noël, c’est bien pour les petits enfants. Ils ont du mérite d’y croire encore aujourd’hui, avec les super marchands de plastiques chinois. Dés que tu sais lire, quand tu déballes tes jouets, tu vois bien qu’il n’y a pas écrit “ made in Pôle Nord” dessus.
Le père Noël, ça ne serait pas un gros enfoiré qui fait bosser des lutins chinois pour un bol de riz ?
Il aurait pas déjà délocalisé sa production lutinesque depuis belle lurette ?

À la base, ça part d’une bonne intention, Noël. Offrir à ses enfants un cadeau mystérieux, gratuit, qui vient de nulle part. C’était pas la peine d’en faire une foire à la consommation.
Tu te lèves le matin et par magie, un type que tu ne connaît pas t’a déposé au pied du sapin un cadeau.
Le père Noël, un mec sympa qu’a rien d’autre à branler que de crapahuter sur les toits toute la nuit, avec des paquets cadeaux.
Le vrai cadeau, c’est le mystère, la porte ouverte sur l’imaginaire, le fantastique. Le vrai cadeau, c’est que tu n’as pas à dire merci, c’est un cadeau totalement gratuit, quand tu grandis, c’est terminé, des cadeaux comme ça, il n’y en plus.
Mais c’était trop compliqué de faire simple.
Du coup, c’est devenu une véritable foire au plastoque et c’est laid.
Vous gâchez tout, vous les humains, alors que nous, les nouilles Martiennes, on a su garder l’esprit de Noël.
Peut-être parce qu’on a pas de bras et pas de mains pour applaudir le feu d’artifice.