Ce fichu monde parallèle dans lequel je me suis réveillé en mai 2007, il commence à devenir vraiment flippant.
C’est pas que dans le monde réel tout n’ait été qu’harmonie et félicité, mais au moins, c’était cohérent, ça tenait debout.
Bon, d’accord, c’était un foutoir sans nom, mais on était habitué, on retrouvait ses petites affaires, on savait qui était qui.
Depuis la catastrophe, les gens sont moches et tristes et parallèles. Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s’ensommeillent, leurs pianos sont fermés et je ne vous parle même pas du petit chat qui est mort et du muscat du dimanche qui ne les fait plus chanter.
Les vieux.
C’est les vieux les pires, ce sont eux qui l’ont élu, l’Élu, la Lumière, l’Incal majeur.
Je me demande s’il ne va pas profiter du G 20 pour marcher sur l’eau.
Putain, Philippe K. Dick, comment on en sort de ces univers délirants ?
Là, je suis passé dans un monde parallèle qui n’est pas piqué des hannetons.
(Pour les jeunes : Les hannetons, c’est des petites bestioles avec des ailes qui étaient très sympas à choper pour mettre dans les culottes des filles à l’époque où il y avait des hannetons et où les filles portaient des culottes. Des hannetons, il n’y en a plus et c’était peut-être très con de courir après les filles pour les emmerder avec les hannetons, mais ça faisait des enfants sains, robustes et rapides et ça distrayait les hannetons qui sinon, n’avaient pas une vie passionnante).
Je suis dans un monde parallèle peuplé d'ennemis invisibles. Des particules toxiques, des virus mutants, des ondes néfastes et Philippe Val.
Ah ah ! Voilà que ça le reprend, que vous vous dites.
Ben, avouez que c’est pas de bol de se retrouver dans un monde parallèle de Philippe K. Dick et qu’il y ait encore un Philippe Val !
Non, mais il y a quand même des différences, ici, dans cet univers, il n’est pas rédacteur en chef de Charlie Hebdo, mais directeur de France Inter, nommé par l’Incal majeur himself en personne.
Oui, c’est le risque quand on voyage dans les mondes parallèle, des fois, c’est pire.
Je lui ai dit, à Philippe K, qu’il poussait le bouchon un peu loin et qu’il devrait changer de fournisseur pour ses amphétamines. Déjà, le coup du mariage de la carpe diem et du chaud lapin, c’était pas très crédible, comment un top modèle peut porter du Dior et un olibrius pareil ?
C’est dur de respecter les femmes quand tu vois les guignols qu’elles trimbalent.
Pour Philippe Val, ça me fait de la peine, je sais qu’on y peut rien, que la calvitie est un naufrage, je sais bien qu’il ne le font pas exprès de sombrer, ces loques soixante-huitardes qui nous donnent des leçons de rebellions alors qu’ils sont devenus ce qu’ils ne voulaient pas être. Non, en fait ils voulaient déjà être ça, le dessus du panier de crabes.
Heureusement que c’est dans un univers parallèle que le directeur d’un journal contestataire est un copain du président des nouilles, parce que si c’était dans votre monde réel, ça décrédibiliserait vachement Charlie-Hebdo, le journal de l’Élysée.
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1 commentaire:
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