Le langage des signes.
Vous avez remarqué comme il est quelquefois difficile de trouver des choses à se dire ?
Il y a une sorte de blocage qui fait que les sujets intéressants sont le plus souvent évacués au profit de la météo.
Le langage c'est tout de même bien pratique pour communiquer, mais pour communiquer quoi ?
Tout le problème est là !
Quoi dire, c'est déjà compliqué, mais alors quoi faire !
Par exemple quoi faire de ses mains, quoi faire de ses bras, de ses pieds au cours d'une conversation chiante ?
Les mettre dans ses poches, les laisser pendre le long du corps, tapoter du bout de la semelle le sol avec un petit rythme régulier d'horloge agaçante ?
Le langage corporel qui en dit tellement sur soi-même, heureusement que personne n'écoute.
Ces images de militaires pour un projet que je n'ai pas eu le temps de faire, un autre s'en est chargé de très belle manière, je viens de les retrouver en faisant le ménage dans mes pixels.
Elles ont un lien avec le "quoi faire ?"
Pourquoi ceci plutôt que cela ?
pourquoi quelque chose plutôt que rien ?
Je commence à avoir pas mal de dessins, de planches, de projets d'albums qui n'ont pas eu lieu, ou on été dessinés par d'autres.
Comme tous les dessinateurs.
Quand on retombe dessus à la faveur d'un peu de rangement, il est curieux de se dire que tout ça aurait pu être et n'est pas, ou bien est très différent.
2 commentaires:
Lapsus?
"Par exemple quoi faire de ses mains, quoi faire de ses bras, de ses pieds au cours d'une conversion chiante ?"
Je converse, tu converses, il a ses converses, nous conversons de l'huile sur le feu de nos vingt ans, vous conversez une larme, elles conversent de conserves.
Je pense me faire convertir en marmelade sous peu...
Bien vu l'ami !
Tu sais qu'on peut enlever la moitié des mots par mesure d'économie, le cerveau babouche les trous !
( J'ai corrigé, mais une conversion chiante c'était un beau lapsus. )
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