La tradition du cadeau se perd dans la nuit des temps. Du pot de vin au dessous de table en passant par la pendule Louis XV. Que faire de toutes ces choses qui nous sont offertes quand on est insensible à la corruption ?
Ni Robespierre, ni Elliot Ness ( qui soit dit en passant avait une tête de cul avec sa raie au milieu ), n'ont jamais accepté le moindre pourboire ou le plus insignifiant collier de nouilles.
La société institutionnalise des rites destinés à faire croire que les gens s'aiment en les obligeant à s'offrir des cadeaux à intervalles réguliers et cycliques, afin qu'en retour, écrasé de reconnaissance ou de culpabilité, tout un chacun se rende à son tour dans un magasin de cadeaux merdiques pour acheter des choses hideuses et sans aucune utilité, qui décoreront les intérieurs insipides de ses commensaux.
Sans parler des inepties telles que "la fêtes des voisins" organisée au profit des vendeurs de cacahuètes !
Homme libre toujours tu chériras ta mère !
Même Charles Baudelaire, qui préférait l'océan, appelait sa maman le dimanche pour lui souhaiter une bonne fêtes. Comme quoi, les poètes maudits ont aussi leurs faiblesses.
Mais non, je n'ai rien contre la tendresse, mais bordel, un peu de discernement ne nuirait pas !
Appel : Venez tous participer au grand rassemblement "La nuit je dors" en restant chez vous, le 31 mai 2016 au soir, à la place qui vous convient.
Révolutionnaires à la mie de pain bienvenus aussi dans leurs lits.
On commencera la soirée par une heure de méditation sur notre situation dans le cosmos, pour enchaîner par une bonne nuit de sommeil à l'issue de laquelle chacun des manifestants sera au moins bien reposé.
Les plus virulents pourront brûler leurs toasts dans le grille pain en criant Amor ô Va Che !
(Ou No passaram ou Libertad o muerte, ou gardarem lou larzac...)
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