lundi 27 avril 2020

Un dernier pour la route


On a presque un plan.
Un plan, ce n’est pas seulement un but à atteindre, c’est aussi un projet. 
Notre projet. 
Si ça peut être un petit plan dessiné, ça n’est pas forcement un grand dessein.

Mais bon, là, cette fois, c’est du sérieux on a plus un projet à la con, cette fois on a “un plan qui va se décliner en fonction de l’évolution”.
Ça n’a rien de Darwinien, je préfère tout de suite rassurer les créationnistes qui pensent qu’ils sont devenus les imbéciles qu’ils sont grâce au plan initial d’un grand planificateur onaniste.

On aura un plan demain, et moi je fonde les espoirs les plus flous dans monsieur Edouard qui m’a l’air d’être un chef de gang de première bourre.
Enfin, ce que je veux dire, c’est qu’à force de se planter tout le temps, ça va bien finir par tomber juste à un moment.

Je vois les commentaires ici ou là, sur l’action, voire l’inaction du gouvernement et je trouve qu’on est très sévère.
C’est pas facile de se coltiner la bande de bras cassés qu’il a sur les bras cassés, le père Philippe.
On va me dire qu’il fallait mieux les choisir.
Bon, c’est vrai, mais il n’y a plus personne.
Même Gérard Collomb (qui a autant de charisme qu’un porte manteau, sans parler de son phrasé à la Roger Lemerre), a foutu le camp.
Vous croyez que c’est par plaisir qu’il se farcit la Sibeth et la Marlène en conseil des ministres, Edouard ? 
(se farcir la Sibeth pourrait bien devenir une expression culte si Marlène n’intervient pas au nom du bon goût et de la lutte contre les discriminations ministérielles)
S’il avait eu le choix, il aurait sélectionné Simone Veil, comme tout le monde !
Tiens, à la Culture, vous croyez qu’il aurait mis un mec qui a fait des études de commerce s’il avait eu André Malraux sous le coude ?
Il n’y a plus personne et puis c’est marre !
Tant que la génération à venir, avec ses tresses et son petit air buté n’est pas prête, (on ne va tout de même pas confier les rênes du traineau au père Noël), il va falloir faire avec ces bouts de chandelles de la politique qui ont plus à voir avec la loupiote du frigo qu’avec le siècle des Lumières.

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