Bétancourt tour...

( Stages de remise en forme dans la jungle Colombienne, des prix imbattables )

Vraiment, j’espère que les pauvres du monde entier vont en prendre de la graine, c’est quoi, ces jérémiades comme quoi on a le ventre gonflé, les dents qui tombent et pas d’eau à boire ?
Avec madame Bétancourt toujours, nous avons la preuve qu’un régime strict c’est l’idéal pour péter la forme : une nourriture peu abondante et pas variée des conditions d’hygiène détestables, un environnement hostile et tu rajeunis de 10 ans !
Quelle leçon.
Quand je pense qu’il y en a qui sanglotent sur leur pouvoir d’achat !
Vous nous faites honte, à Nicolas et à moi, vous les pauvres Français. Misérables cloportes égocentriques et larmoyants, chiures de mouches sur les vitrines de chez Fauchon, un peu dignité, que diable !
Ingrid libérée !
C’est le petit plus de l’été, le cadeau d’adieu de PPDA, le truc qui renvoie Domenech à son insignifiance.
Personnellement, je la préférais otage, ça faisait une occupation pour les bobos, un sujet de conversation, si dans la jungle il n’y a plus Ingrid Bétancourt, ça va devenir vraiment chiant. C’est vrai quoi, la Colombie sans Ingrid Bétancourt, c’est comme le Tibet sans l’abominable homme des neiges, le Loch-ness sans le monstre, l’Élysée sans blanche neige.
Moi, je suis moyennement fan des illuminées qui remercient la vierge et Sarkozy dans la même phrase, mais si vous avez besoin d’y croire, si vous avez besoin d’icônes...
Elle aurait pu être séquestrée en Autriche dans une cave, ou disparaître comme ces enfants dont on oublie le nom, ou souffrir un calvaire anonyme et sans gloire comme des milliers d’autres, mais il faut de temps en temps sortir du lot des souffrances une figure expiatoire et médiatique.
Un jour peut-être, on verra une victime, un otage refuser les caméras, refuser d’être filmé embrassant ses enfants, refuser l’indécence de ces moments fabriqués.
Un jour peut-être, mais pas cette semaine.
Cela dit, comme icône télévisuelle, elle est parfaite la Bête en cour et ce n’est pas de sa faute si le monde est ce qu’il est, avec tous ces gens autour qui le regarde.
Allez, soyez pas tristes, il vous reste le Tibet à libérer...