C’est encore loin, la fin du quinquennat papa ? Tais-toi et rame ! C’est incroyable, j’avais plus ou moins réussi à me faire à Chirac, j’arrivais même à imiter sa voix quand je lisais à ma fille “ l’énorme crocodile”, je sais bien que c’était une crapule, mais, ça avait été ça ou un nazi de pacotille, ( même de pacotille, un nazi c’est emmerdant ). Le petit énervé à talonnettes, je ne m’y fais toujours pas. J’ai l’impression de vivre dans un roman de Philip K. Dick, une histoire de mondes parallèles, je suis certain que je vais me réveiller un matin dans le monde réel, et en fait, non. Il doit bien y avoir un univers parallèle quelque part, dans lequel c’est la Ségolène qui est présidente du bazar ? Ah, je reçois à l’instant un message télépathique de Philip K. Dick : Euh, en fait non, parmi les innombrables mondes parallèles possibles dans l’espace temps, il semblerait que pas Ségolène ! Il y en a un où c’est un noir qui est président, dis donc ! Un autre dans lequel c’est Édouard Balladur (?), encore un autre avec François Bayrou, mais c’est sur Beltégeuse du Béarn, et ça ne fait pas très sérieux. Il y a un univers parallèle où c’est une autruche qui est première dame de France, ( le président est un phoque ), un autre ou c’est un robot mixeur qui a retenu tous les suffrages, une amibe, un plan du métro de Paris, une corde vocale... Plein de trucs à la limite du crédible, ( François Bayrou ? Faut pas charrier, que je lui ai dit mentalement, à Philip K. ) Mais bon, c’est quand même chouette de savoir que c’est pas tout le temps Sarkoz qui gagne dans les univers parallèles de Philip K. Dick ! Il existe un monde meilleur dans lequel les forces du jogging ont perdu la bataille, un monde où on est pas obligé de courir après les montres molles du temps qui passe, fussent-elles des rolex à la con pour quinquagénaires dégénérés. Vous saisissez le topo, un monde de douceur, sans BHL, sans DSK, sans ces gars là... Sans cette gauche de merde qui vaut la droite de merde et le centre de merdre, père Ubu ! Un monde parallèle de Philippe K. Dick dans lequel je ne suis pas obligé depuis des décennies d’entendre pérorer Jacques Attali. Ça existe quelque part, vous croyez ? Sinon, on va être obligé d’attendre que tous ces connards crèvent de leur belle mort de connard, dans la soie et les rolex ? Le temps qui passe est un sale con, mais il passe, c’est déjà ça.
1 commentaire:
J'adore!
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