mardi 2 avril 2013

Book sweet book


Ah, les œufs, Pâques et tout ça, bonbons, caramels, chocolats !
Et les poissons, j’allais oublier les poissons ! Sucre sucre sus au sucre !
Qu’est-ce qu’on nous fait bouffer comme sucre, c’est incroyable. Après il ne faut pas s’étonner si on a des petits bourrelets qui poussent partout…
On vit dans la société de consommation sommation sommation…
C’est l’écho, (il faut payer son écho).
Je n’ai rien contre le sucre, mais je n’aime pas le sucre organisé. Les étalages à dates fixes : Maintenant, allez-y, top : partez !
Attention, STOP : régime !
Changement d’heure, prêt ? Perdez une heure ! 
Prêt ? Gagnez une heure ! Levez mangez, achetez, grossissez, culpabilisez, maigrissez, en boucle organisée.
C’est fatigant.
Bon, évidemment, si j’étais vendeur d’œufs en chocolat ou dentiste, tout ça ferait tourner la boutique.
Il faudrait trouver un truc pour faire consommer du livre…Peut-être avec des pages en sucre ?
On ferait une grande fête du livre en sucre une fois par an, mettons en mai, ( mai, c’est le mois de la glandouille, avec la fête du chômage, les ponts… c’est bien, mai, ça laisse du temps pour lire du sucre ! ), et on boufferait des pages à s’en faire péter la sous ventrière !
Parce que les fêtes du livre en papier, c’est toujours un peu élitiste, il faut savoir lire déjà, ça nous coupe tout un public d’anal-fât-bêtes qui serait ravi d’avoir quelque chose à grignoter en regardant son écran à la con avec ses petits jeux débiles de son autre monde virtuel.
Lequel de deux mondes est-il le plus réel, celui des imbéciles qui jouent ou celui des imbéciles qui lisent ?
Le monde réel, c’est celui des imbéciles qui mangent, bien sûr !



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