jeudi 28 mai 2015

Le secret du bonheur révélé ( par le Dr wens )

Le cerveau est vraiment un excité du bulbe. 
S’il y a bien un organe inefficace quand il s’agit d’essayer de ne penser à rien, c’est bien le cerveau.
Mon cerveau pense en permanence à quelque chose et c’est fatiguant. 
Pourquoi se rappeler par exemple que je n’ai jamais récupéré   un Pif gadget que j’avais prêté à un copain en 1971 ?
Ou se souvenir des chansons d’Annie Cordy ?

On peut se faire opérer des amygdales, mais il paraît que l’ablation du cerveau est plus compliquée. C’est dommage parce que j’ai le sentiment qu’on serait plus cool sans synapses, sans neurones, avec juste deux ou trois bidules actifs pour arriver à se rappeler où on a mis ses clefs.
Oui, oui, je vous vois venir, un peu comme Franck Ribéry, c’est ça ?
Le cerveau des footballeurs, c’est spécial, parce que ça passe son temps à calculer des trajectoires et à anticiper les déplacements nécessaires pour être à la réception du ballon.
Tout ça ne laisse pas beaucoup de place pour la grammaire et la syntaxe, mais c’est tout de même une activité cérébrale.

C’est déjà trop pour être vraiment heureux.

Des cons, j’en rencontre, mais des cons parfaitement heureux, j’en vois pas car le bonheur est purement cérébral.
Le truc pour être bien, je vous le donne gratos, c’est la déconnexion. 
Commencez par débrancher la prise Internet, c’est déjà un bon début et puis toutes les autres prises électriques, ne gardez que celle du réfrigérateur, sinon les yaourts vont tourner.
Ensuite allez voir à l’intérieur de vous même et essayez de trouver l’interrupteur. c’est un petit bidule en forme de couille, de siège en cuir, de carte bancaire, de bouteille de shampooing… ça dépend des gens.
Quand vous l’avez localisé, appuyez dessus très fort avec la pointe du cerveau et le tour est joué.
C’est bon, vous êtes débranchés ?

Ohé !


Il n’y a plus personne ? Franck, tu es toujours là ?
Mince, mais ça marche alors !!!

Les plus intelligents de mes lecteurs n’ont évidemment pas cherché un petit interrupteur en forme de couille dans leur boîte crânienne, nous venons donc d’effectuer en direct une sélection naturelle en débranchant quelques imbéciles qui passaient par-là !

Le bonheur, c’est simple comme un doigt appuyé sur un interrupteur, surtout pour les cyclothymiques.

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