mardi 30 juin 2015
Abscons est bien quand on est dans son bain...
Comment se fait-il que quoi qu'on fasse, ça finisse toujours par avoir plus ou moins un certain sens ? Un sens caché parfois, un non-sens, ou un air terriblement décalé qui donne à certains le sentiment de comprendre des trucs intellectuels qui échapperaient au commun des mortels qui est un con.
C'est parce que l'esprit humain est épris de rationalité. Il bouche les trous, il décrypte, il gratouille, il substantifique-mœllise le moindre os qu'on lui donne à ronger.
Enfin, ça, c'est quand l'esprit fonctionne bien, quand il a eu la chance d'avoir pu ingurgiter toutes sortes d'informations, sinon, il ne comprend que les blagues Carambar et il trouve que le sommet de l'art graphique a été atteint avec les dessins de Jacques Faizant.
Mais gardons-nous de tout jugement hâtif, il est possible que dans quelques temps un journaliste de Télérama ou de Libé nous fasse toucher du doigt à l'occasion d'une exposition au Grand Palais, toute la poésie cachée et l'humour au troisième degré en partant de la droite des dessins de l'un et des blagues de l'autre.
lundi 29 juin 2015
100 % ravi de la crèche
Ce qu'il y a de bien avec les joueurs de foot qui sont très croyants, c'est que tout le pognon qu'ils gagnent ils le reversent à des œuvres de charité, ( Les bonnes œuvres de Ferrari, Vuitton, Rolex... )
En plus, finalement, quand ils perdent, ce n'est pas vraiment complètement de leur faute, c'est un peu le petit Jésus qui avait la tête ailleurs et quand ils gagnent, comme ils sont polis, ils remercient dieu pour tout le bon pognon qu'il leur a fait gagner.
De braves petits gars, au fond.
Moi, maintenant, en matière de prosélytisme, plus rien ne me choque, mais j'attends quand même le jour où un joueur athée excédé par leurs simagrées se mettra un bandeau "j'encule le pape" sur le front.
samedi 27 juin 2015
Jour de colère...
Sans être aussi cool que le mahatma Gandhi, je suis plutôt quelqu’un de pacifiste dans la mesure du raisonnable, ( il ne faut pas trop non plus me courir sur le haricot ou m’envahir la Pologne ).
A ce propos, j’aime bien la phrase de Woody Allen : “ Quand j’entends du Wagner, j’ai envie d’envahir la Pologne”, moi, c’est la même chose, quand j’entends Enrico Macias, j’ai envie de manger du couscous.
Je ne suis pas pour la défense à tout prix des valeurs éternelles de l’occident, mais tout de même, ça m’ennuierait un petit peu que toute notre culture disparaisse.
Franchement, j’aime bien Blond-Blond et Oum Kalthoum, mais avouez que le Dies Irae de Mozart ça a quand même de la gueule.
J’ai beau ne pas être croyant pour un sou, la musique sacrée, ça m’émeut et j’aime bien me promener dans les églises parce qu’il y fait frais et que c’est plein de vieux trucs tarabiscotés qui date d’avant le plastique.
C’est ma culture, je n’y peux rien, j’ai toujours vu des clochers d’églises et des croix aux carrefours des chemins. ( bon sang, on dirait du Francis Cabrel ! )
Ce n’est pas parce que je n’adhère pas au concept que j’ai envie de détruire toutes ces choses moyenâgeuses.
Je dois être aussi mou du genoux que John Lennon, parce que je n’ai jamais eu envie de décapiter qui que ce soit, même les gens qui croient en un dieu auquel je ne crois pas et qui commence à vraiment faire chier.
C’est peut-être que les français se sont ramollis, parce qu’on était champion du monde en matière de décollation.
J’ai beau être un héritier culturel de la révolution française, l’idée de couper la tête à quelqu’un ne me vient jamais à l’esprit.
C’est comme massacrer des touristes. Voilà bien le genre de chose qui à priori aurait toute ma sympathie, s’il ne s’agissait pas d’êtres humains qui malgré leur manque de goût et la pollution visuel qu’implique leur détestable activité, sont aussi mes semblables.
Mais face à celui qui a perdu de vue qu’il fait partie de toute l’humanité, qui se croit meilleur, choisi, peuple élu, détenteur de la vérité, lorsqu’il s’éloigne du commun des mortels pour mourir en martyr à la con, lorsque qu’il se transforme en ennemi sanguinaire. Face à celui-là, même le plus invertébré des babas cool commence à ressentir comme une pointe d’agacement, une envie de se transformer en un Wolverine au squelette en adamantium prêt à déchiqueter ses ennemis à coups de griffes.
jeudi 25 juin 2015
Qui va à la poste perd sa chasse
Qui va à la poste, à part les gens qui n'ont rien d'autre à faire ?
La poste, c'est ouvert pendant les heures de travail et ça ferme avant que l'honnête prolétaire ou le CSP +, la nouvelle catégorie de bourgeois suffisants, quittent le monde enchanteur du chantier ou de l'entreprise à la con. A part les profs et les dessinateurs de BD, il n'y a que les très petits enfants, les retraités, les animaux de compagnie et les chômeurs qui peuvent aller poster leurs courriers.
Normalement, ça devrait être super rapide, mais il faut croire qu'il y a en France un paquet de profs, de dessinateurs de BD au chômage, de très petits animaux et de retraités de compagnie car il y a toujours du monde dans un bureau de poste.
heureusement, il y a une machine pour affranchir soi-même son courrier, après l'avoir pesé tout seul comme un grand, sous les regards narquois des employés qui sont occupés à vendre des tee-shirts, des téléphones et du pâté en croute quand ils ne jouent pas aux banquiers.
La machine elle marche très bien, sauf quand un imprudent veut envoyer un truc en recommandé, là, il faut trois plombes pour que ça imprime un malheureux papelard que la plus merdique des imprimantes à moins de 100 € te sortirait en deux minutes, mais bon.
Moi, je n'ai rien contre les machines, ça m'évite d'avoir à parler à des greluches qui veulent me refiler des enveloppes ou des cartons hideux de Colissimo (ma non troppo) avec la pub pour le dernier film amerloque que tout le monde ira voir. Seulement la machine, elle est DANS le bureau de poste et donc, pour y accéder, il faut que la poste soit ouverte avec des employés qui pourraient prendre le courrier, des fois qu'ils seraient là pour ça.
Puisque timbrer est devenu un luxe pour rentiers, qu'on fait tout soi-même et que le robot-poste prend les cartes bancaires, si la machine était à l'extérieur, on pourrait poster son courrier à n'importe quelle heure du jour et de la nuit mais ce serait quand même beaucoup moins drôle.
J'ai demandé à un gars qui traînait dans la poste et qui avait l'air de vaguement travailler là, pourquoi qu'elle n'est pas dehors, la machine ?
Il m'a dit que oui, c'est sûr, ce serait plus pratique mais c'est pas possible parce qu'il y a de l'argent dedans.
J'imagine qu'il sous-entendait que des bandits pourraient, tel l'attaque du train postal ou de la diligence, prendre les sous qui sont à l'intérieur.
On remplace les gens par des machines, mais ça ne sert à rien parce que pour protéger les machines, on est obligé de mettre des gens autour.
mercredi 24 juin 2015
mardi 23 juin 2015
Expo Jan Hettinga à Ganges
Dans le cadre de notre politique de promotion des Arts et des copains, les News of ze Wens ont l'honneur de vous présenter l'exposition des trucs en carton avec du orange autour de Jan Hettinga, artiste et philosophe cycliste Hollandais.
Jusqu'au 5 juillet à Ganges, (c'est dans le département de l'Hérault, aux portes des Cévennes, pas besoin de se jeter dans le delta du Brahmapoutre à l'autre bout du monde !)
jeudi 18 juin 2015
Esprit de Noël es-tu là ?
Six mois.
Charlie Hebdo est resté six mois en tête de gondole chez le marchand de tabac/presse du village. Hier, j'ai dû m'accroupir pour le trouver en ne le voyant plus en face de la porte, en entrant.
Il y avait à la place une boîte de jeu, un genre de puzzle je crois. C'est bien de promouvoir les puzzles.
Donc, Charlie a retrouvé sa place d'antan, un peu caché et seulement quelques exemplaires, plus la pile incroyable qui pouvait faire croire qu'il était devenu un journal consensuel.
Les buralistes, qui sont bien connus pour leurs idées progressistes, vont pouvoir retrouver leur sérénité, la France n'est pas brusquement devenu libertaire.
Quelques lignes dans Charlie m'ont appris que François Corteggiani, scénariste prolifique de bande dessinée bien connu, vient d'être condamné pour injure envers un candidat de l'affront national à la mairie de Carpentras dans le Vaucluse.
Il aurait fait des caricatures injurieuses envers Hervé de Lépinau, un amalgame malheureux entre extrême droite et lapiniste distingué : "les aventures d'Hervé le lapinot".
Aux dernières nouvelles, les lapins n'ont toujours pas porté plainte pour injure, preuve qu'il reste encore un peu de "l'esprit Charlie" au moins dans les clapiers.
mercredi 17 juin 2015
Sur la table : "L'ascension pneumatique de Michel Goffinard"
Longtemps, j’ai cherché d’autres albums de ce dessinateur : Jacques Faton, mais il semblerait bien que cette “ascension pneumatique de Michel Goffinard” soit sa seule incursion dans le domaine de la bande dessinée. Je n’ai pas trouvé trace non plus du scénariste Vanhole, je pense que ces deux là sont Belges, en tout cas cette histoire a un parfum de Belgique.
Vu le peu d’information que l’on trouve sur cet album et la réaction des amateurs de BD quand je leur en parle, ce livre n’est sans doute important que pour moi et quelques chercheurs de perles.
On trouve encore pour quelques euros cette aventure hors du commun sur Internet et chez les bouquinistes, c’est donc une rareté accessible que l’Homme de goût pourra se procurer sans difficulté.
Les anciens lecteurs de la revue “A-SUIVRE” se souviennent peut-être de la prépublication de ces pages étranges, à mon avis un peu en avance sur ce qui allait arriver avec les auteurs de la fameuse “nouvelle BD” qui ont récolté avec bonheur les graines semées par leurs aînés.
Bon, déjà la couverture avec ces types lovés dans des pneus, ça ne pouvait que m’attirer, il y a là quelque chose de Fred, et puis ce graphisme est séduisant pour quelqu’un qui s’emmerde avec les dessinateurs stéréotypés.
Je relis “l’ascension pneumatique de Michel Goffinard” régulièrement depuis plus de trente ans avec toujours le même plaisir. Il y a une écriture simple et fluide, une petite musique graphique et littéraire qui fonctionne parfaitement, au service de cette histoire de secte et de religion basée sur le souffle “pneuma”, incarné par la figure du pneu de voiture.
Les couleurs, belles et surtout adéquates de Astrid Lauer contribuent à rendre attachant le dessin de Jacques Faton. Pas d’interstices entre les cases et parfois de petits renvois en bas de pages pour apporter des précisions essentielles, ça fonctionne et ça donne un sentiment de liberté de création agréable.
Michel Goffinard ne sait pas trop pourquoi il se retrouve membre de cette secte à la noix, peut-être juste parce qu’il avait perdu ses clés sur la plage…
mardi 16 juin 2015
Redevenir sauvage
Pas de radars dans la plaine, pas de gilet fluo à mettre d'urgence quand tu descendais de ton cheval pour vérifier la pression des pneus, pas de calvities précoces chez les Apaches, pas de réseau.
Quand j'avais 10 ans, j'étais indien, je me demande bien pourquoi j'ai arrêté.
lundi 15 juin 2015
Les paradis perdus
Je ne parviens toujours pas à me résoudre à être vraiment là.
J’ai le sentiment qu’il faudrait être plus attentif, mais pas à ces choses qu’on nous impose en permanence, cette entreprise de re-fabrication du réel qu’est le flux commun d’images de mots et de sons dans lequel nous voyageons.
Malheureusement, on ne peut échapper à ce flux médiatique qu’en se repliant sur soi et on nous a appris que ce n’est pas bien. Il faut faire du “vivre ensemble”, il paraît, mais qui a envie de vivre avec l'ensemble des dingues qui peuple cette planète ?
La résurgence du fanatisme religieux on est bien obligé de vivre avec.
Le moment venu, il faudra disparaître, ce qui n’est une disparition que pour soi-même car nous n’existons pas réellement pour les autres, la vie est une expérience strictement individuelle.
Disparaître de soi-même, ce n’est pas tellement angoissant pour un athée.
Le truc flippant serait que, contre toute attente, il existe un autre monde où on retrouverait tous ces jobards illuminés, les ravis de la crèche, les prosélytes acharnés.
Si je me suis trompé, si dieu existe, et qu’il y a un après, j’espère qu’il a prévu un truc pour que les mecs dans mon genre ne passe pas l’éternité avec ses fans, sinon, c’est un beau salaud rancunier.
vendredi 12 juin 2015
Entre Ici Paris et Jean Moulin...
Vous me connaissez, je ne suis pas du genre à sortir dans le monde réel sans protection contre les moldus et la première des protections, c’est d’essayer de ne pas aller dans les endroits où se trouvent des gens. Quelquefois, on ne peut pas faire autrement et donc, vêtu d’une combinaison spéciale orange, d’un chapeau mou, de lunettes aux verres fumés, et bourré de Tamiflu© je me suis rendu dans une célèbre officine de vente de produits superflus.
C’est là que j’ai vu cette femme superbe, la cinquantaine en short débordant, avec un débardeur d’où jaillissaient également deux jambons tatoués d’une effroyable scène biblique à moins qu’il ne s’agisse d’une reproduction du dessin animé Candy.
Belle comme peuvent être les femmes quand elles ne savent pas qu’elles sont abominables. Îcône magnifique de cette société du surpoids et du lavage de cerveau, cette créature improbable était occupée à se prendre en photo avec son téléphone, devant le rayon rôtisserie du centre commercial au nom d’un célèbre général entré aux invalides avec son cortège d’exaltation dans le soleil d’Afrique.
Cela m’a fait penser à ceux qui sont morts dans les caves sans avoir parlé et même, ce qui est peut-être plus atroce, en ayant parlé.
(Je ne sais pas ce qui me prend, ça doit être la proximité du 18 juin).
Tout ça pour ça ? Ai-je pensé.
C’était bien la peine : le conseil de la résistance, Jean Moulin , les buts de la France Libre : "Faire la guerre; rendre la parole au peuple français; rétablir les libertés républicaines dans un Etat d'où la justice sociale ne sera pas exclue et qui aura le sens de la grandeur ; travailler avec les Alliés à l'établissement d'une collaboration internationale réelle sur le plan économique et social, dans un monde où la France aura regagné son prestige".
Pour des abrutis qui font des selfies devant le rayon rôtisserie du supermarché à l’enseigne d’un célèbre collabo de Landerneau !
Et d’un autre côté, je me suis dit que c’est un peu la faute à ces connards de bobos qui trainent leur suffisance à travers le monde et se photographient sur les sommets Népalais et dans les lagunes Vénitiennes avec l’arrogance nonchalante de ceux qui ont les poches pleines, la technologie en bandoulière et se prennent pour des aventuriers.
lundi 8 juin 2015
Le monde de l'Art et du petit cochon
L'autre jour, j'ai passé un bon moment au téléphone avec un ancien lecteur de Pif et j'ai griffonné des têtes de Pif.
Comme j'ai trouvé que le résultat faisait très "Gary Panter", j'ai signé "art by Wens".
Tout de suite, j'ai bien compris que le concept pouvait être exploité et qu'il fallait immédiatement réaliser une toile de 2 m sur 5 m pour exposer cette œuvre à la FIAC en octobre.
Mais en fait, je suis vraiment trop modeste (paresseux), pour faire des trucs si grands et je ne serai donc jamais un artiste contemporain.
Une autre fois, j'ai trouvé un chouette air à l'harmonica, je suis sûr que certains en auraient fait une symphonie pour grand orchestre, mais là encore, je suis trop modeste, (paresseux) et j'ai préféré siffloter cette ritournelle tout seul dans mon bain.
Le monde des Arts ne saura jamais à côté de quel génie il est passé à cause de cette incurable modestie (fainéantise) et c'est très bien comme ça.
Je ne vous parle pas de mon dernier roman que j'ai commencé à écrire dans la salle d'attente du dentiste et qui aurait sans doute eu le prix du livre Paris-Inter et le Gong-court et qui commence par cette phrase magnifique : "Longtemps, je me suis levé tard." ça partait bien, et ça m'a semblé largement suffisant. Je ne vois pas pourquoi j'irais broder des phrases interminables pendant sept tomes, je n'ai pas de temps à perdre !
On ne remerciera jamais assez les modestes (les feignasses) pour toutes les choses qu'ils n'ont pas faites.
(Et ce putain d'accord du participe passé avec le verbe avoir, je n'arrive toujours pas à m'y faire. Là, si le complément d'objet direct n'est pas placé avant le verbe, je veux bien être changé en artiste content pour rien !)
samedi 6 juin 2015
Eh, oh ! j’ai pas quat’bras hein !
Les gens disent ça quand on leur demande de se magner le cul un peu au lieu de faire semblant de travailler à un guichet ou à une caisse ou n’importe quelle activité qui nous grignote des minutes de vie palpitante qu’on pourrait passer à perdre du temps sur Internet.
“J’ai pas quat’bras !” Notez la disparition du “re”, parfaitement inutile et même superflu.
Si j’avais quatre bras, ce serait génial, je pourrais dessiner en jouant de la guitare ou alors m’accompagner à la clarinette ou me gratter les couilles en buvant un café tout en lisant le journal et en prenant des notes pour un Mr Popo.
Putain ! la productivité qu’on aurait tout à coup en France s’il nous poussait une paire de bras en plus !
Je ne comprends pas qu’on ne fasse pas des recherches dans ce sens plutôt que d’essayer de nous faire bouffer des céréales transgéniques.
L’avenir, c’est moins d’êtres humains, mais avec plus de bras!
Par exemple Tsonga, peut-être qu’avec une paire de bras en plus, il était en finale à Roland Garros !
(C’est juste pour vous faire croire que je m’intéresse au tennis, en réalité je viens juste d’aller vérifier qu’il avait bien perdu comme c’était prévu).
Voilà un truc qui relancerait l’industrie textile, il faudrait des pantalons avec quatre poches et puis les gants se vendraient en doubles paires.
Franchement, il y a des solutions à la crise, c’est bien par manque d’imagination que leur fameuse relance a du mou dans la corde à nœuds.
vendredi 5 juin 2015
Paroles portées par le vent...
Au début, je ne les voyais pas, ces deux-là. J'ai juste entendu le gars dire qu'il venait de "faire la Crète", j'ai pensé que c'était un mec qui revenait de vacances, mais non, c'était un jeune coq ou peut-être un jeune iguane, je ne sais pas...
jeudi 4 juin 2015
Gentil coquelicot
Ce matin, en me promenant, j’ai vu un coquelicot.
Il n’était pas là hier, sur le bord du chemin et puis tout d’un coup, il a jailli et fait cette petite tache écarlate, comme un minuscule étendard. J’espère qu’il sera encore là demain, il n’y a rien de plus fragile qu’un coquelicot.
mercredi 3 juin 2015
Le nom de l'arroseur
Le vieux truc du changement d'identité, ça marche à tous les coups.
Pourquoi s'en priver ?
Nous voilà donc avec un Parti Républicain, pour faire américain, et même, comme il faut innover dans le ridicule, un parti "Les Républicains" !
Si nous n'étions pas en France, pays des Lumières et de la loupiote du frigo, où les mots ont une origine et un sens, cette captation du mot "républicain" serait sans doute passé inaperçue et personne n'aurait essayé de mettre des bâtons dans les roues du petit agité du marigot pour tenter de l'empêcher de dissimuler ses turpitudes derrière un médicament générique.
Je dois reconnaître que tout ce qui peut énerver Sarkozy m'est sympathique, mais c'est tout de même un peu mesquin.
Pendant qu'il fait joujou avec son dictionnaire de rimes et sa chanteuse amoureuse, il est moins dangereux que lorsqu'il se mêle de politique.
C'est bon, il ne reste plus aux socialistes qu'à déposer le nom "Les Démocrates" pour que nous soyons la grande nation moderne, ultra libérale et inconséquente que tous ces braves bourgeois décalés espèrent nous imposer.
(Je fais semblant de croire que ce n'est pas déjà le cas !)
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