Sans être aussi cool que le mahatma Gandhi, je suis plutôt quelqu’un de pacifiste dans la mesure du raisonnable, ( il ne faut pas trop non plus me courir sur le haricot ou m’envahir la Pologne ).
A ce propos, j’aime bien la phrase de Woody Allen : “ Quand j’entends du Wagner, j’ai envie d’envahir la Pologne”, moi, c’est la même chose, quand j’entends Enrico Macias, j’ai envie de manger du couscous.
Je ne suis pas pour la défense à tout prix des valeurs éternelles de l’occident, mais tout de même, ça m’ennuierait un petit peu que toute notre culture disparaisse.
Franchement, j’aime bien Blond-Blond et Oum Kalthoum, mais avouez que le Dies Irae de Mozart ça a quand même de la gueule.
J’ai beau ne pas être croyant pour un sou, la musique sacrée, ça m’émeut et j’aime bien me promener dans les églises parce qu’il y fait frais et que c’est plein de vieux trucs tarabiscotés qui date d’avant le plastique.
C’est ma culture, je n’y peux rien, j’ai toujours vu des clochers d’églises et des croix aux carrefours des chemins. ( bon sang, on dirait du Francis Cabrel ! )
Ce n’est pas parce que je n’adhère pas au concept que j’ai envie de détruire toutes ces choses moyenâgeuses.
Je dois être aussi mou du genoux que John Lennon, parce que je n’ai jamais eu envie de décapiter qui que ce soit, même les gens qui croient en un dieu auquel je ne crois pas et qui commence à vraiment faire chier.
C’est peut-être que les français se sont ramollis, parce qu’on était champion du monde en matière de décollation.
J’ai beau être un héritier culturel de la révolution française, l’idée de couper la tête à quelqu’un ne me vient jamais à l’esprit.
C’est comme massacrer des touristes. Voilà bien le genre de chose qui à priori aurait toute ma sympathie, s’il ne s’agissait pas d’êtres humains qui malgré leur manque de goût et la pollution visuel qu’implique leur détestable activité, sont aussi mes semblables.
Mais face à celui qui a perdu de vue qu’il fait partie de toute l’humanité, qui se croit meilleur, choisi, peuple élu, détenteur de la vérité, lorsqu’il s’éloigne du commun des mortels pour mourir en martyr à la con, lorsque qu’il se transforme en ennemi sanguinaire. Face à celui-là, même le plus invertébré des babas cool commence à ressentir comme une pointe d’agacement, une envie de se transformer en un Wolverine au squelette en adamantium prêt à déchiqueter ses ennemis à coups de griffes.
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