Hier, j’ai été trop long.
Je ne sais pas pourquoi je m’obstine à écrire autant, puisqu’il est prouvé que personne sur Internet ne lit un texte de plus de dix lignes.
Bien sûr, comme j’écris toutes ces conneries essentiellement pour la postérité et les termites, ça n’a pas vraiment d’importance.
Mon collègue Umberto Ecco pensait que le livre était un support beaucoup plus fiable dans le temps que toutes ces fariboles désincarnées et numériques.
On sait qu’un livre, ça peut durer cinq cent ans, alors que tous les supports modernes, genre DVD, CD, clés USB etc… personne ne peut garantir qu’ils seront encore lisibles dans cinquante ans.
Il disait ça, Umberto.
J’ai chopé par hasard une émission de radio dans laquelle il avait l’air très en forme, drôle, intelligent, avec une vitalité étonnante pour un homme de son âge et en fait il était mort.
J’ai compris en écoutant les infos que c’était un hommage à Umberto Ecco qui était mort la veille.
Pour moi, il a vécu un jour de plus.
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