lundi 26 septembre 2011

Poulaillers industriels : NO COMMENT

Ne comptez pas sur moi, sous prétexte que j’habite dans le Gers, pas loin du village de Lannepax, où les gens ont de super idées pour se faire du fric en pourrissant la campagne, pour que je prenne parti dans cette histoire de poulets.
Depuis l’affaire de la décharge d’amiante, j’ai décidé que j’étais incompétent en ce qui concerne les trucs de la cambrousse et je ne m’en mêle plus.
C’est vrai, je n’y connais rien, je suis un ancien citadin. Ça fait seulement une vingtaine d’années que je vis à la campagne, c’est pas assez, il faut y être depuis au moins 4 ou 5 générations pour que ça compte. Même ma fille, qui est née dans le Gers, même si elle y reste toute sa vie, elle sera probablement toujours la fille de l’Anglaise et du Parisien.
L’intégration c’est pas facile.
Donc, ne comptez pas sur moi pour dire que ce n’est pas bien de profiter de la bonne image des coin-coins et des cot-cots qui gambadent « élevés en plein air élevés en plein Gers », pour faire du poulet en batterie pour nourrir les pauvres qui sont des cons, mais qui ont le droit aussi de manger du poulet du Gers.
Il y a de plus en plus de pauvres à nourrir, alors pourquoi ne pas en profiter ?
Mais, bon, je reste neutre, je ne condamne personne, je ne suis pas compétent.

1 commentaire:

A.DAN a dit…

Triste ton post aujourd'hui. 'suis déçu ... ;)

Plus sérieusement, j'ai souvent été confronté à la réflexion: "oui mais c'est cher donc non". A quoi je dirais plutôt "non c'est ça coûte plus que les nouvelles merdes mises sur le marcher et par comparaison l'un étant moins cher l'autre est ... cher. Logique.". Ca me troue le cul. Moi qui est une mémoire de poisson rouge, j'ai trouvé mon maître: le veau. Son cerveau est largement reproduit et greffé depuis la naissance à nombre de nos semblables. Mais rien à voir avec le veau élevé sous la mère hein! Le veau en batterie quoi.

Précisons que mon porte feuille est celui d'un "artiste". Donc je bois de l'eau et je bouffe les cuisses de ma dinde. Mais attention: mon eau a du goût, et ma dinde aussi ... la preuve: elle m'a choisi comme mari.