mardi 30 décembre 2008

La fin...

“De l’année, pour commencer !
La fin des temps viendra à point à qui sait attendre”.

“Les vaches qui pètent, ça fait peut-être fondre les ours polaires, mais on va quand même pas manger de l’herbe !”
(comme je ne vais pas au café, je me fais mes propres “brèves de guéridons”!)

D’ailleurs, si on mangeait de l’herbe, est-ce que nos pets seraient chargés de méthane comme ceux des vaches et feraient aussi des trous dans la couche d’ozone ?
Est-ce que nos gazes naturels font-ils déjà des trous ?
Je sens bien que je ne suis pas assez informé sur les sujets cruciaux du moment. ( Je pense que Caza va me répondre, c’est sûr qu’il a étudié le sujet ! )

La Case à Caza
http://www.noosfere.com/Caza/
(ou :) www.kronozone.net
Pour ceux qui veulent tout savoir des grands défis de notre époque !

Ah, bon sang, je ne vais tout de même pas terminer 2008 en parlant de pets !
J’ai remarqué que les gens parlent vachement facilement de leurs désordres intestinaux.
C’était pas comme ça avant.
Quand tu avais la chiasse, tu fermais ta gueule et tu serrais les fesses, maintenant qu’on a inventé la “ gastro “, c’est fou comme tout le monde te raconte en détails sa journée sur les chiottes.
La gastro, ça doit être une invention de parisiens, un truc pour avoir l’air branché.
Tous les hivers, la “gastro-attitude”, tout le monde la revendique, même chez les bouseux de par chez moi, elle est devenu à la mode ! Pourtant, normalement, en ne mangeant que du gras, tu dois être en pleine forme.
C’est comme la techtonique, ou je sais pas quoi, ( la dernière danse à la mode dont je me souviens, c’est la lambada, ces trucs là, ils ne parviennent jusqu’à mon bunker que par la sourde rumeur du monde qui filtre sous la porte de l’école de ma fille ), la techtonique et la gastro, ça doit être des modes lancées par l’industrie pharmaceutique.
Autant les gens ont du mal à te donner un euro, autant ils n’hésitent pas à te refiler la gastro ou la techtonique.
Moi, je m’en fiche, comme je suis un pur esprit, ces trucs là ne m'atteignent pas, mais je dois quand même supporter les jérémiades des chieurs et la la sourde rumeur des danseurs.
Après ça, on voudrait que j’aime l’humanité ?
Ouais, ben il faudrait qu’elle fasse aussi un petit effort, l’humanité, pour que je l’aime, ( rassurez vous, j’aime pas non plus les animaux ).
Non, les gens qui dansent la techtonique ou la gastronique, il faudrait les tirer à vu, ça éviterait à l’épidémie de s’étendre.
Personnellement, quand je suis malade, je reste chez moi, d’ailleurs, quand je ne suis pas malade aussi.
Ça, c’est encore une des sales manies de l’humanité, toujours croire qu’il faut absolument faire quelque chose, sortir le week-end, partir en vacance...c’est si nul que ça chez vous ?
C’est comme ça que se propage les épidémies, malheureux !
Si le premier homme n’était pas sorti de sa grotte pour rencontrer la première femme, on en serait pas là.
La pire pandémie de l’histoire de la Terre, c’est la reproduction de la race humaine.
Ça, c’est bien la preuve de l’existence de dieu, que je m’applique à démontrer par l’absurde depuis le début des NofzeW : Si l’orgasme faisait l’effet d’un coup de pied au cul, croyez moi, on serait moins nombreux. L’orgasme et les allocations familiales, voilà la preuve de l’existence de dieu.
Ça vous en bouche un coin, pas vrai ?
Allez, je vous souhaite une bonne année 2009, croissez, multipliez vous, et propagez la gastro, mes chers frères et sœurs gastropodes, amen .

lundi 15 décembre 2008

Pirouette...

“ Les gens sérieux ont une petite odeur de charogne” - Picabia

L’humour, quand tu te prends un truc dans la poire, c’est essentiel. Bernard Henri Lévy, à force de recevoir des pâtisseries Belges dans la figure, il a oublié d’avoir de l’humour, ( pourtant il est habituellement désopilant ! )
Il s’est mis à gueuler à son entarteur à terre : “ Lèves-toi, sinon je t’écrase la gueule à coups de talons !”
C’est un philosophe, il faut dire.
On imagine mal cette phrase dans la bouche de Spinoza, ou de Nietzsche, mais c’est peut-être parce qu’ils n’ont pas reçu de tarte à la crème devant Arielle Dombale.
Ce qui m’a fait repensé à BHL, c’est George Bush qui a failli se prendre une chaussure Iraquienne dans la figure.
Pépère, il a encore de bons réflexes, c’est dans des situations comme ça que tu vois qu’il est bien entraîné.
Bush, il a dit trois conneries, histoire de montrer que c’est pas grave, qu’on est là pour rigoler, que c’est une blague de potache...Mais il n’a pas été très drôle.
Arnold Swartzeneger, quand il a reçu un œuf sur son veston au cours de sa campagne électorale, il a dit cette phrase dont je ne me lasse pas : “ Il y a quelqu’un ici qui me doit une tranche de bacon !”
À mon avis, Bush, il y a pensé à ce trait d’humour qui donne une certaine grandeur à son auteur. Self contrôle, rapidité d’esprit, humour, ça rend tout de suite sympathique même un républicain.
George, la prochaine fois qu’on te jette des chaussures au visage, n’oublie pas de dire un truc marrant du genre :
“ Il y a quelqu’un ici qui me doit une paire de chaussette”
Sinon, personne ne te trouvera jamais rigolo.

mercredi 10 décembre 2008

Message à caractère intéressant...

C’est pas parce que vous avez décidé tous autant que vous êtes de laisser s’effondrer l’économie mondiale, qu’il faut arrêter de vous cultiver !
Les éditions Mosquito publient ce mois-ci une intégrale des aventures de l’espionne Petra de Karlowitz, d’Attilio Micheluzzi.. Ça se passe pendant la première guerre mondiale, c’est très agréable à lire, mais surtout, si vous aimez le dessin réaliste en noir & blanc, c’est un chef-d’œuvre du genre !
Personnellement, j’ai eu un choc esthétique en découvrant l’album. Pas seulement parce que le graphisme de Micheluzzi est époustouflant, car j’appréciais déjà cet auteur réédité par Mosquito régulièrement depuis quelques années, mais surtout parce que rarement le trait à la plume, l’encre de chine, n’ont été autant mis en valeur.
Le soin apporté à la reproduction des planches, le choix du papier, la qualité d’impression, sont tels qu’on pourrait croire que tout l’album a été réalisé en sérigraphie.
Je pense que vous pouvez voir des planches de ce bel album sur le site de Mosquito, mais le mieux est de prendre le livre dans ses mains chez un libraire et de le feuilleter.

“ Petra chérie” d’ Attilio Micheluzzi Éditions Mosquito
336 pages N&B- 35 €

mardi 9 décembre 2008

Djingueullebêle, jingle de bois...

Père Noël, un emploi menacé de délocalisation ?
Bien fait pour sa gueule !

Comme la banquise fond, il serait judicieux de penser à l’après Pôle Nord. Le Père Noël pourrait s’installer sur une île du pacifique peuplée de vahinés et on ferait noël en juillet, ça changerait.
Au lieu de lui laisser un bout de pudding et un verre de lait, vous lui feriez griller des merguez, vous lui offririez l’apéro et les rennes pourraient brouter dans le jardin. Ça serait plus conviviale, comme disent les cons.
Il y a un autre truc que disent les temporains : c’est festif.
“ Je prends de la drogue et je picole, mais c’est festif !”
Convivial et festif sont dans un bateau, le bateau coule, qu’est-ce qu’il reste ?

Sinon, à part que c’est bientôt Noël, tout va bien, non ?
Noël, les cadeaux à la con, la dinde, la bûche et le petit Jésus, m’ont toujours fait chier. C’est parce que je n’aime pas qu’on me dise quand je dois acheter, manger, faire la fête festive et petit-jésuer.
En plus, c’est plus fort que moi, je pense à ceux qui souffrent, à ceux qui sont sans bras, à ceux qui sont sans mains...Quelle misère, comment ils vont faire pour applaudir le feu d’artifice ?
Y a pas de feu d’artifice à Noël ? Ah bon, je dois confondre avec autre chose.

Trêve des confiseurs : manger des bonbons, c’est vraiment très con !
C’est en décembre que naissent les bourrelets que vous allez vouloir perdre en mai, pensez-y !

Noël, c’est bien pour les petits enfants. Ils ont du mérite d’y croire encore aujourd’hui, avec les super marchands de plastiques chinois. Dés que tu sais lire, quand tu déballes tes jouets, tu vois bien qu’il n’y a pas écrit “ made in Pôle Nord” dessus.
Le père Noël, ça ne serait pas un gros enfoiré qui fait bosser des lutins chinois pour un bol de riz ?
Il aurait pas déjà délocalisé sa production lutinesque depuis belle lurette ?

À la base, ça part d’une bonne intention, Noël. Offrir à ses enfants un cadeau mystérieux, gratuit, qui vient de nulle part. C’était pas la peine d’en faire une foire à la consommation.
Tu te lèves le matin et par magie, un type que tu ne connaît pas t’a déposé au pied du sapin un cadeau.
Le père Noël, un mec sympa qu’a rien d’autre à branler que de crapahuter sur les toits toute la nuit, avec des paquets cadeaux.
Le vrai cadeau, c’est le mystère, la porte ouverte sur l’imaginaire, le fantastique. Le vrai cadeau, c’est que tu n’as pas à dire merci, c’est un cadeau totalement gratuit, quand tu grandis, c’est terminé, des cadeaux comme ça, il n’y en plus.
Mais c’était trop compliqué de faire simple.
Du coup, c’est devenu une véritable foire au plastoque et c’est laid.
Vous gâchez tout, vous les humains, alors que nous, les nouilles Martiennes, on a su garder l’esprit de Noël.
Peut-être parce qu’on a pas de bras et pas de mains pour applaudir le feu d’artifice.

lundi 24 novembre 2008

Les petites bêtes...

Il paraît que les spermatozoïdes sont en voie d’extinction !
Voilà enfin une bonne nouvelle.
Les hommes sont moins fertiles, en occident, mais pas Jean Luc.
Je vous vois venir, c’est pas la peine de me supplier, même quand la race des grands magiciens blancs sera dans une phase préoccupante de voie de disparition, même sous la torture, je ne livrerais pas Jean-Luc aux zotorités pour qu’il repeuple l’occident.
De toute façon il est contre la race humaine.
Ça peut paraître paradoxal de faire plein d’enfants et de trouver que les gens sont trop nombreux, mais c’est juste parce que ses propres enfants ne sont jamais des gens, mais d’adorables boules de poils attendrissantes.
Je savais que ça arriverait, qu’il faudrait un jour préserver les grands mâles reproducteurs.
C’est ça ou avoir des présidents noirs partout.
Y a plus d’abeilles, y a plus de pères matozoïdes, les tigres mangeurs d’hommes, c’est la même chose, ils sont en voie d’extinction et les socialistes aussi, ils sont en voie d’extinction de voix.
Si ça se trouve, il va falloir congeler un couple de tigres, un couple de socialistes et un couple de spermatozoïdes pour garder une trace de la biodiversité du 21 ième siècle.
Dommage que Jean-Luc ne soit pas un tigre socialiste.

jeudi 20 novembre 2008

Y a pas d’ sourcil...

Je ne sais si vous avez remarqué, mais le nouveau tic de langage à la con, ( enfin, un des nouveaux ), ça semble bien être : “ Y a un souci ! “ ou “ Y a pas d’souci “, c’est selon s’il y en a ou s’il n’y en a pas. J’ai fait exprès de bien mettre tout les éléments de la négation, je suis donc bien un négationniste en matière d’ornythographe, comme vous êtes nombreux à l’avoir souligné.
C’est marrant, les mots, dans négationniste, il y a quand même sioniste.
Mais revenons à nos soucis, j’ai constaté que des gens, ( ces êtres innommables ), utilisent le yaunsouciyapad’souci à tout bouts de chants ( ou champs, si vous préférez la métaphore agricole à la lyrique ).
Quand un avion a les moteurs en feux, le pilote dit à la tour de contrôle :
“ heu, les gars heu... Y a un souci avec les réacteurs droit et gauche et aussi avec l’assiette, qui n’est plus dans son assiette !”
Quand il y a une fuite à la centrale, pareil, le pilote de la centrale téléphone au ministère des centrales qui fuient et il dit qu’il y a un souci avec le réacteur droit qui a un petit trou d’où s’échappent des trucs, ( en langage plus technique, pour avoir l’air de s’y connaître, mais ça revient au même ).
C’est clair, c’est tout à fait un tic à la con.
C’est du prêt à parler pour les quidams qui n’ont pas beaucoup de vocabulaire. Grâce à ces petites locutions, ils peuvent quand même exprimer un minimum de pensées profondes. La pensée profonde est-elle à la pensée ce que la France profonde est à la France ?
La télévision, grande dispensatrice de vide, lâche dans la nature des expressions sauvages et incontrôlables qui écorchent les oreilles de l'honnête Homme qui est aussi parfois une femme.
“ Y a pas d’soucis, c’est que du bonheur”, dit le pilote de l’avion qui s’est posé sans problème malgré sa fuite à la centrale, devant les caméras. Car on dirait bien que dés que tu mets un micro ou une caméra sous le nez d’un con, il se sent obligé de dire quelque chose avec le vocabulaire restreint et formaté, livré avec son kit de quidam.
Bien entendu, dans le kit-blaireau, il y a le fameux gilet fluo.
Ce gilet c’est une merveille, il va falloir s’en servir d’une façon ou d’une autre. Dans les manifs, par exemple, ou comme me le suggère un copain virtuel, pour aller faire ses courses dans les supermarchés. On peut y écrire des trucs dessus, ( mort aux vaches, la liberté ou la mort, la rigueur c’est le bonheur, dieu reconnaîtra les siens, votez Bayrou...)
Ya pas d’sourcil, écrire dessus, c’est permis !

jeudi 13 novembre 2008

La fin des haricots, c’est quand y en a plus, mais souvent, y en a encore !

Face caméra, une grosse dame avec une prothèse en fer, (un caddy de supermarché), qui dit que maintenant, elle réfléchit avant d’acheter. J’aurais au moins vécu cette merveilleuse période de l’histoire de l’humanité, au cours de laquelle, subitement, une grosse dame avec un caddy de supermarché, s’est mise à réfléchir. À mon avis, ça vaut la chute du mur de Berlin. Ce matin, à l’école, j’ai vu aussi dans une voiture, les sièges habillés avec des gilets fluos, un jaune et un orange. Ça m’a fait pensé à Christo, qui emballe des trucs et des machins, ça m’a fait pensé aussi que je n’ai toujours pas acheté le gilet de sauvetage pour le cas où je passerais par dessus bord de ma voiture et c’est 135€ l’amende si je me fais attraper. J’ai repensé aussi à ce type, sur le bord de la route, en allant à Toulouse, qui faisait pipi sans son gilet de protection, c’est pas bien. C’était peut-être un rebelle, donc un gauchiste, donc un terroriste. Uriner sur la voie public, c’est interdit, mais sans gilet, c’est carrément de la provocation. D’un autre côté, s’il se fait happer par une voiture, ça fera un terroriste de moins, il faudrait savoir ce qu’on veut ! Sinon, il paraît que le gouvernement va surveiller les blogs pour le cas où il y aurait des enseignants rebelles terroristes gauchistes, (je mets des “mots clés” pour être enfin lu, même si c’est par Xavier Darcos, c’est déjà ça !), ça m’étonnerait que des fonctionnaires puissent être tout ça à la fois. Il paraît qu’on va bientôt rendre obligatoire le port du gilet fluo dans la cour de l’école, pour repérer facilement les rebelles terroristes gauchistes.

lundi 10 novembre 2008

Libérez Ingrid...

( Elle est retenue en otage par le pape ! )

Un clou chasse l’autre comme disait Jésus à un copain crucifié. Y a pas de suivi de l’information !
C’est comme les Tibêbêtains, si seulement le Dalaï lama était noir, il pourrait rivaliser, mais juste chauve, ça ne suffit pas !
La mode, c’est aussi une question de look.
Même la crise mondiale, on s’en lasse, même la fin du monde, ça finira par ne plus faire la Une des journaux, vous verrez.
Heureusement qu’il y a Nicolas Sarkozy pour trouver des trucs.
Voilà un type positif.
“ Non, mais attendez, poussez vous, j’vais l’faire, ça sera mieux !”
La foule s’écarte et un petit bonhomme à ressort veut soulever la charrette.
Mince, mais, c’est Jean Valjean !
Non, Jean Valjean c’est un héros modeste, il se barre en douce avant l’arrivée de TF1. Quand tu es tout petit, soit tu as beaucoup d’humour, soit tu as un ego surdimensionné.
C’est pas Jean Valjean, c’est Napoléon le petit, comme disait Victor Hugo.
Peut-être que la charrette est un peu lourde pour lui, alors il demande à des potes de venir lui filer un coup de main. Des branquignols aussi manches que lui, mais sûr d’eux tout pareil.
Je n’aimerais pas être le gars coincé sous les roues de la charrette de l’état.
Mais quand même, si les blaireaux autour, au lieu de les laisser faire, s’y mettaient tous ensemble, par exemple pour partager le contenu de la charrette, elle serait moins lourde et plus facile à manœuvrer.
Et ça c’est la révolution française, c’est mieux que la loi du marché.

mardi 4 novembre 2008

Si...

Avouez que c’est dur de faire plus laconique, comme titre. Ce matin, je me suis réveillé en pensant à Rudyard Kipling. Ça arrive, quand on est vachement cultivé comme moi, mais des fois, je pense aussi à des trucs comme vous aussi. Je pensais à Rudy parce que j’ai bricolé quelque chose qui finalement ne marche pas et ça m’a énervé alors je me suis récité “ If” ( en français: Si ) Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir... Je ne vous mets pas tout, parce qu’il y en a une tartine et c’est très connu, mais disons que globalement ça encourage au courage et ça fini par tu seras un homme mon fils. La fin me fait toujours un peu rigoler, if c’était moi qui avait écrit ce poème, ça serait du second degré, une pirouette pour dédramatiser, pour relativiser, transformer le souffle lyrique en pet de lapin, mais Rudyard était un gars sérieux et c’est pour ça qu’il n’a pas eu la brillante carrière qui est la mienne dans la fantaisie. Je vous en rajoute un peu plus, comme ça vous ne serez pas venu pour rien... Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite Et recevoir ces deux menteurs d'un même front, Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront, Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront à tous jamais tes esclaves soumis, Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire Tu seras un homme, mon fils. Traduction d’André Maurois. C’est très bien aussi en anglais, mais je trouve que c’est drôlement bien traduit, ou alors, c’est comme Dickens, ça marche dans toutes les langues. Évidemment, quand je me réveille en déclamant du Kipling au milieu de la nuit, ça met de l’ambiance dans la maison, c’est comme les matins où je chante Mexico, ( on a chanté les Parisiennes, leurs petits nez et leurs chapeaux, on a chanté les Madrilènes qui vont aux arènes applaudir le torero. On prétend que les Norvégiennes, filles du nord ont le sang chaud et que les Sud-américaines sont les souveraines du monde nouveau...) Et ouais, on oublie tout sous le soleil de Mexico, mais je ne sais pas pourquoi, j’arrive à retenir des tas de bouts de trucs comme ça. L’autre jour, je me suis rendu compte que je pouvais chanter presque en entier “ la bonne du curé “ d’ Annie Cordy ! Ça m’a fichu les jetons, ( avouez que c’est plus facile de faire le mariole avec Kipling qu’avec la bonne du curé ! ) Pourquoi notre cerveau cherche t-il à nous nuire en retenant des conneries pareilles, alors que je n’ai jamais réussi à me souvenir des tables de multiplications ou de celles de la loi ? Munster et boules de gnomes ! ( C’est mon côté Annie Cordy qui prend le dessus! ) Oui, alors je disais donc que je me récitais “ If”, et bien entendu, ça m’a fait penser à Obama. Rudyard Kipling, on peut quand même lui reprocher un truc, c’est de n’avoir rien prévu pour les filles. J’ai l’air malin, avec ma fille, quand je lui dis “ tu seras un gnome mon fils” à la fin de “ if “. Pourquoi je pensais à Obama, bien qu’il ait un nom de shampoing? Parce que je suis dit qu’après sa défaite, ça lui fera peut-être du bien de lire le poème de Kipling. Non, mais attendez, un noir à la maison blanche, pourquoi pas un Arabe au Vatican ou un socialiste premier secrétaire du PS ?! Je suis comme tout le monde, je le trouve épatant Obama, pour un homme de droite. Du charisme en veux tu en voilà, une belle voix, de l’humour...Tiens, c’est pas compliqué, s’il n’était pas noir, on le prendrait pour François Bayrou. S’il est élu malgré sa ressemblance avec Bayrou, c’est que l’Amérique du nord est vraiment dans la panade. Le calcul est simple, on laisse blanche neige se démerder avec la crise mondiale et quand ça va mieux, on lui offre un tour en décapotable dans les rues de Dallas. En France, on est pas capable de faire la différence entre la poire et le fromage, mais tout le monde vote Obama. Les même qui ont voté pour le mari de Carla sont prêts à voter pour un noir du moment qu’il reste chez lui. Ils aiment tellement ça les élections, les français, qu’ils voudraient même élire les présidents des autres. D’ailleurs c’est pas si con, ( car les français sont le peuple élu de dieu qui n’existe pas, ce ne sont donc pas des imbéciles ), le monde entier devrait voter pour élire le président des États-Unis, vu que depuis le 11 septembre il paraît qu’on est tous New-yorkais. Le président des USA, ça nous concerne tous, c’est lui qui fout la merde dans le monde entier, ça serait la moindre des choses qu’on puisse le choisir aussi. D’autant que les américains du nord, c’est tous des immigrés à par les indiens et on est pas prêt de voir un indien à la maison blanche, à cause des plumes.

jeudi 16 octobre 2008

Allons z’enfants...

On a sifflé nos arabes !
Je veux dire nos joueurs de foot. Les Tunisiens des tribunes ont sifflé nos Benzema, Ben Arfa, Ben Ribéry et même notre Ben Domenech !
Les Tunisiens des tribunes ont sifflé notre hymen national, notre délicate Marseillaise.
Bon, les joueurs Français, ils ont tellement l’habitude d’être sifflés, qu’ils n’y font plus attention, mais la nation entière est meurtrie et choquée.
Moi non plus, je n’aime pas qu’on me siffle mon hymne national.
Ils n’ont vraiment pas le sens de l’humour les étrangers. ils ne comprennent pas tous ces barbares que “ le sang impur abreuve nos sillons”, c’est pour rire ?
La colonisation, c’était pour rire, c’est de l’humour de grands magicien blanc, ça n’est peut-être pas accessibles aux bougnoules. Oups ! je veux dire aux indigènes.
Peut-être qu’il faudrait un tout petit peu se demander pourquoi ces Tunisiens qui vivent en France, ne respectent pas les symboles de la nation Française. Peut-être que pour être respecté, il faut d’abord être respectable, peut-être que Liberté Égalité Fraternité ça leur parlerait plus si ce n’était pas juste sur l’étiquette du pot de yaourt, mais qu’il y en avait de vrais morceau à l’intérieur.
Ouah ! C’est beau comme du Ségolène Royal, non ?
C’est ce qu’on a en commun Ségolène et moi, l’héritage républicain de la révolution Française.
Mais un télex vient de tomber sur mon téléphone rouge, on me signale que les marchés s’effondrent, alors la Marseillaise sifflée...
On avait qu’à le jouer en France ce match de foot, un stade plein de Français n’aurait sifflé que Domenech.
Ah, c’était au stade de France, à Saint Denis ?
Bon, ben il fallait le jouer en Tunisie alors, ça m’étonnerait que les Tunisien de France fassent le voyage.
C’est délicat, ces histoires avec des étrangers, le mieux, ça serait d’abolir les frontière ou de supprimer le foot.

mardi 14 octobre 2008

Ayez confiance...

Ayez confiance...
( le serpent dans le livre de la jungle )

Ça y est les copains, la confiance est revenue ! Vous pouvez aller retirer de la confiance au guichet de votre banque, ils en ont reçu, joliment emballée, avec un gros nœud rose et une carte du ministère de la confiance.
C’est signé Arsène Lupin !

Un Robin des bois à l’envers, qui vole les pauvres pour donner aux riches.

Je suis bien content que ça se termine, la crise, j’en avais assez de voir tous ces types avec les mêmes chemises blanches et pantalons noirs et les mêmes faces de rats, dont le boulot est de regarder les écrans du yo-yo virtuel.
C’est fou comme les médias peuvent vous mettre à la mode des créatures innommables dont on se fiche éperdument. C’est la bio-diversité, il faut bien que les espèces de cons cohabitent, mais était-il vraiment nécessaire de nous montrer ça ?
Ces types à chemises blanches, ils me filent vraiment les chocottes. Heureusement, à la campagne, on en voit pas.
Les derniers pantalon noir et chemise blanche que j’ai vu, c’était à un mariage où je ne suis pas allé.
La chemise blanche, qui ravale l’homme au rang du trader, ça ne fait même pas propre, ça fait louche !
Méfiez vous des types bien habillés, ils ont quelque chose à cacher.

lundi 13 octobre 2008

Du goudron et des plumes...

Alors que la main invisible du marché vient de leur balancer un bourre pif, les joyeux capitalistes nationalisés reprennent sans états d’âme, ( vu qu’un capitaliste, ça n’a pas d’âme ), leurs places dans le marigot.
Comme il paraît que l’état, c’est un petit peu moi aussi, si j’ai bien compris, je suis un petit peu propriétaire d’un de ces mecs en cravate, chemisette et calvitie précoce, qu’on voit s’agiter à longueur de J T, la mine lugubre et les yeux hallucinés ?
Je me demande lequel est le mien.
J’aurais préféré quelque chose de plus décoratif, ou des bonbons, mais on ne ma pas laissé le choix. C’était ça ou la fin du monde.

Grace à la solidarité nationale, ( pratiquement le communisme ), le monde des affaires est sauvé, ouf !
Grand seigneur, l’état providence, ( Rhode Island ), vient au secours des incompétents irresponsables...Je sais bien que ça ne se fait plus d’enduire les pieds tendres avec du goudron et des plumes, ( tradition pittoresque à mon avis à remettre au goût de jour ! ), mais on pourrait au moins avoir le droit de leur faire “ Hou, les cornes !

mercredi 8 octobre 2008

Empathie...

C’est terrible de se faire comme ça du souci pour les marchés. On a déjà nos problèmes de quidams, il faut en plus se tracasser pour les riches, c’est fatigant !
Un capitaliste, c’est fragile, ça perd le moral comme un rien, ça devient fébrile, inquiet, le caviar a un goût de crotte quand le doute s’installe.
Alors que les pauvres qui n’ont pas grand chose à perdre, avec un coup de rouge et un bol de soupe, ça peut te tenir le coup tout un hiver en dormant dans des cartons.
Il vaut mieux, car quand la bise sera venue, il est peu probable que le gouvernement songe à les nationaliser.
La supériorité du pauvre sur le riche n’est pas à démontrer. D’ailleurs il y a de plus en plus de pauvres, c’est bien la preuve !
Le capitaliste n’est-il pas inadapté à l’évolution du monde, comme les dinosaures ?
On tolérait les riches tant qu’ils avaient un semblant de dignité, à présent qu’ils sombrent dans la dépression comme n’importe quel chômeur en fin de droits, on va peut-être pouvoir s’en passer, non ?

mardi 7 octobre 2008

Terminus tout le monde décroît...

Ça y est, j’ai compris !
Bien que ne m’intéressant pas trop au monde réel des marché virtuels, j’ai fini par choper par ci par là des bribes de conscience collective fabriquées par les médias. Par exemple, je me suis mis à regarder le journal des Inuits de France 3.
Oui, je sais qu’on dit le journal de la nuit, c’est un “ raccourci-clavier” , je ne suis pas très branché informatique, c’est pour ça que mes “ raccourcis-clavier “ sont un peu long, sans compter les explications du raccourci, mais là, c’est normal, c’est comme les acronymes et autres abréviations, il faut toujours les expliquer parce qu’il y a potentiellement des gens qui ne sont pas au courant.
En général, les journalistes disent : “ encore un SDF, (un sans domicile fixe), mort de froid car la bourse est descendu très bas cette inuit ! ”
Et c’est vrai que c’est plus court de dire “ un SDF, ( un sans domicile fixe )”, que “ un sans domicile fixe” directement, c’est comme mes raccourcis-clavier “, on gagne du temps.
Oui, il m’arrive de regarder le journal de 23 heures de France 3.
Ben oui, à cause de Carole Gaessler, évidemment, toujours cette fichue hétérosexualité qui m’handicape. Je ne sais plus quoi faire, déjà que ça m’a conduit à voter pour Ségolène Royal.
Et puis à 23 heures, on est bien certain que l’information de la journée a bien eu lieu. C’est de l’information sans la pression du 20 heures, décontractée, avec un ravissant petit chemisier en soie gris.
La séance de rattrapage si on a rien compris au monde réel ou soi-disant tel de la journée.
Hier, il y avait un invité pour expliquer la chute de l’empire Romain des marchés financiers. Un Mr Touati avec des sourcils, un costume noir et blanc à rayures et une cravate gris perle avec des rayures dans l’autre sens et plus grosses. La classe quoi !
Pas étonnant que les bourses s’effondrent si les économistes s’habillent avec autant de bon goût.
Carole Gaessler, elle est vraiment très professionnelle, elle a réussi à l’interviewer sans perdre son sérieux, mais on voyait bien qu’elle s’est un moment demandé si ce Touati là n’était pas plutôt un caïd du milieu Marseillais ou un repenti de la mafia nostalgique des films de Lautner.
Le gars, il n’en savait pas plus que les autres sur la théorie du yoyo, comme quoi que ça peut remonter, mais on est pas à l’abri que ça redescende, il était juste content de voir Carole Gaessler en vrai.

C’est là, que j’ai compris la crise financière mondiale.

Ils sont tous raides dingues de Carole Gaessler et il feraient n’importe quoi pour être invités au journal des Inuits de France 3. Tous ces “ Traders” fou d’amour sont capables de ficher en l’air l’économie du monde pour les beaux yeux de Carole Gaessler !
Du coup, ça m’a rendu sympathiques ces insupportables golden boys, il y a donc un c¦ur qui palpite au fond de leur porte monnaie ?
Le truc qui m’inquiète, c’est que si à France Télévision ils s’en aperçoivent, ils vont la mettre à la météo, Carole Gaessler...

lundi 6 octobre 2008

Un os dans l’potage...

C’est vraiment pas marrant, cette histoire de crise mondiale. Pour dire des conneries sur un sujet, il faut quand même en comprendre un minimum de choses et ces trucs de bourses qui montent et qui descendent, ça me file la nausée.
Je préférais quand on avait peur des oiseaux.
Vous vous souvenez, la grippe aviaire, la pandémie qui devait exterminer tous ceux qui avaient survécu à la maladie de Kreutzfeld Jacob, ( autant j’arrive bien à écrire Jacob, autant j’ai du mal avec Kreutzfeld, il pouvait pas s’appeler Delafond comme tout le monde, celui-là ? ! )
Les histoires d’économie mondiale, ça m’a toujours emmerdé, c’est pas maintenant que ça s’effondre que je vais faire un effort pour m’y intéresser.
Ça serait vraiment trop beau que le système s’écroule de lui même, sans qu’on ait même pas besoin de pendre le dernier capitaliste avec les tripes du dernier technocrate.
La grande trouille que de l’argent qui n’existe pas disparaisse, c’est trop compliqué pour moi.

jeudi 2 octobre 2008

Des écureuils et des noisettes...

Dites donc, ce matin j’ai entendu qu’un imam d’Arabicéoudite a lancé une fatwa contre Mickey !
Oui, la souris.
Finalement, ces gars sont plus marrants qu’ils en ont l’air. En réalité, ce sont de sacrés déconneurs et sur ce terrain, ils rejoignent d’ailleurs Gœbels, le chef de la propagande nazi, pour qui Mickey “ est le plus misérable idéal qu’on ait jamais conçu.”
Finalement, je ne suis plus très sûr de leur sens de l’humour.
Sauf qu’en ce moment, l’idéal de Mickey il en prend plein les gencives. Ah ben oui, Mickey avec sa culotte à gros bouton et son air de gentil contribuable, c’est un gros connard de capitaliste.
Bon sang, il faut que j’apprenne à ne pas faire précéder “ capitaliste “ systématiquement par “ gros connard”, je suis sûr que des gros connards de capitalistes, il y en des biens !
Mince, encore loupé.
Quand il se passe un truc marrant dans l’actualité, j’aime bien écouter les émissions de radios des stations que je n’écoute pas et qui donnent l’aparole ( c’est un néologisme subtil dont je vous fais cadeau ! ), aux zauditeurs, ( ça c’est du langage parlé ! )
Hier, j’ai entendu comme ça plein de petits écureuils apeurés qui serrent les miches sur leurs noisettes, ( c’est une image ). Moi qui n’ai pas d’économies à la banque, ( je garde tout en lingots enfouis dans une tombe d’un cimetière Mexicain ! ), je dois avouer que ça m’a fait rire, ces petits écureuils affolés.
Je n’ai rien contre Mickey et je suis le premier à dire que dans le régime nazi, il n’y avait pas que des bonnes choses, mais c’est quand même un peu vrai que les écureuils s’accrochent à l’idéal le plus misérable qu’on ait jamais conçu !

vendredi 26 septembre 2008

Mr POPO

Everything is possibeul...

Je ne l’ai pas écouté, le président de tous les Français sauf moi, mais il paraît que ça y est, tout est possible, même le pire.
Après la droite “ bling bling”, voici la droite “ pouèt-pouèt” et son terrible cortège, ( je ne peux plus m’en passer, si je reste deux ou trois jour sans employer” sinistre cortège” dans une phrase, je suis en manque ! )
Comme si, adoptant une posture alarmiste et sonnant le tocsin, celui-ci faisait un bruit incongru de coussin péteur, notre little big man s’adresse solennel à la nation pour lui promettre de la sueur du sang et des larmes. voilà le programme !
Putain, plus de parachutes dorés !
C’est la révolution ! aux larmes citoyens !
C’est le moment de ressortir notre logo R.B ( prononcer Herbi ), à imprimer et diffuser largement !



mercredi 24 septembre 2008

À la manque...

Avec la rentrée, un peu de recul est parfois nécessaire. J’ai pris du recul.
En fait, j’étais sur le toit.
On ne va pas assez sur le toit des maisons, c’est bête, parce que c’est très bien situé.
Point de vue ensoleillement, ça vaut la plage et en plus, y a pas de sable.
Il n’y a pas non plus la mer, donc aucun risque de se faire piquer par une méduse ou dévorer par un squale et on a une vue magnifique sur les trucs autour. Et pas un blaireau pour venir étendre sa serviette de bains juste à côté de vous avec des mioches braillards une glacière et un parasol !
Chez moi, les trucs autour, c’est des vaches.
Les gens s’énervent pour un rien, mais si tu regardes bien les vaches, tu t’aperçois qu’elles ne se sentent pas vraiment concernées par les réformes du gouvernement Fillon. En réalité, même celles qui font semblant de s’intéresser, elles n’en ont carrément rien à foutre.
Sérieusement, on ne peut pas leur en vouloir, aux vaches. C’est déjà tellement compliqué pour elles de comprendre les méandres de la politique agricole commune, on ne va pas leur demander de suivre les circonvolutions des ministres d’ouvertures de fermetures et d’expulsions du gouvernement Fillon.
Au départ, j’étais sur le toit parce que je monte une cheminée, mais j’hésite à redescendre.
La rumeur d’un épouvantable crack boursier est parvenue jusqu’à mes tuiles. L’ effondrement de l’économie mondiale, il paraît que c’est de la faute de Bernard Tapie et de Jean-Louis Borloo, ( et un peu aussi de Raymond Domenech ! ).
Peut-être que c’est pas tout à fait ça, c’est de la rumeur de ruminant, ici les choses me parviennent de bouche à oreille de vaches et je n’ai pas la Ferrari de TF1 ou la trottinette de France 2 pour vérifier l’information parce que j’ai démonté l’antenne.
J’avais donc un peu la trouille de la fin du monde des marchés financiers, quand au petit déjeuner, Alain Mink est venu m’expliquer que tout allait bien mais à un poil près.
Je dois dire que j’ai peut-être pas tout saisi, parce que ça fait un moment que je n’écoute plus les paroles, je me laisse juste bercer par la mélodie.
Quel que soit le bourreur de mou qui m’interpelle quelque part, j’ai tendance à n’écouter que la musique, le rythme du phrasé, la tonalité de la voix de son maître.
La plupart du temps, c’est largement suffisant pour se faire une idée.
Bon, Alain Mink, ça a l’air d’être un type important, ( du moins lui en est persuadé ), qui est très rassurant sur ses certitudes et qui est carrément pote avec le mari de Carla Bruni.
Ah, ça pose son homme, pas vrai ?
Du coup, on l’imagine autour d’un barbecue en compagnie de Bigard, Christian Clavier et Enrico Macias, écoutant “ l’amoureuse” en grillant des saucisses, ça fait sérieux !
Alain Mink, c’était un des patrons du Monde, c’est pas de la gnognote, et bien à part qu’il est copain avec Sarkozy, j’ai rien compris à la mélodie du bonheur cataclysmique et libéral de sa chanson.

Je me suis mis un disque de Mink Deville et ça m’a foutu la pêche pour toute la journée, c’est vachement plus efficace musicalement.

mardi 9 septembre 2008

Champignons du monde...

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais les jeux olympiques, ça m’a rien fait du tout.
Vu de mon nombril, tout ce tintouin médiatique, toutes ces dépenses de dollars chinois, ça n’a servi à rien, même pas à me divertir.
J’ai lu quelque part que pendant l’Euro de foot, le soir du match Pays-Bas / Russie, il avait été consommé 200,000 litres de bière !
Pendant les épreuves de natation, j’ai bu un verre d’eau.
Quand les coureurs courraient, je m’essuyais les pieds sur le paillasson, pendant le saut à la perche, je me nettoyais l’oreille avec un coton-tige...Je m’en suis foutu, quoi !
Et pourtant, je m’intéresse aux records, pas plus tard que ce matin, ma fille a battu le record mondial d’expectative.
Sept minutes devant sa tartine de confiture !
À la maison, on est pas plus fiers que ça d’avoir une championne, on a pas de sponsors, pas de coach, on fait ça à l’ancienne, pour la beauté du geste.
Courir vite quand tu n’es pas poursuivi, c’est du gaspillage. Sauter plus haut, nager plus vite, c’est moi que chuis le plus fort, c’est moi que je travaille plus, c’est moi que je gagne plus, Nananère !
Belle mentalité.
Alors que ça serait plus sympathique de faire le tour du stade en discutant de choses et d’autres, prendre le temps d’apprécier l’architecture, sourire aux spectateurs...
Les athlètes, ils préfèrent cavaler en regardant leurs pieds, c’est intelligent.
Tout ça pour gagner des médailles.
Vous me direz, pendant ce temps là, ils ne pensent pas à se foutre sur la gueule, ( à part les boxeurs ! ), c’est déjà ça.
Heureusement, les Français, c’est pas les pires. Laure Manaudou par exemple, elle a bien profité de l’architecture de la piscine, il paraît. C’est bien, ça, c’est du bon esprit.
Nous en France, on a la culture de la défaite, on construit des équipes spécialement pour ça. De temps en temps, ça dérape, comme en 1998, on est jamais à l’abri d’un abruti qui n’a rien compris à l’esprit Français.

Je voulais parler des champignons du monde, mais comme je n’y connaît rien, j’ai préféré parler de l’esprit Français !

lundi 8 septembre 2008

La vérité est ailleurs...

C’est les américains qui ont fait sauter les deux tours, mais qui ne sont pas allés sur la lune, bien que Elvis Presley soit toujours vivant quelque part sur une île du Pacifique avec Hitler et des extraterrestres !
C’est pas des conneries, c’est un copain du président de la république des “ y a quéqu’un qui m’a dit”, qui l’a dit...
Jean-Marie Bigard, il s’appelle.
Je ne connaît pas bien, je croyais que c’était un vieux général qui avait sauté sur Diên Biên Phu, mais il paraît que c’est un autre humoriste.
Ça s’appelle la théorie du complot, c’est très à la mode.
Les copains du mari de Carla Bruni, c’est quelque chose ! Christian Clavier, Jean-Marie Bigard, Bernard Tapie...
Il ne connaît pas des gens normaux ?
Quand t’es potes du président, tu sais des choses, forcement. Jean-Marie Bigard, il doit être au courant de pleins de secrets d’états. En plus il a touché la main du pape !
Un mec qui fréquente Sarkozy et qui touche le pape, on peut lui faire confiance.
Si on a les humoristes qu’on mérite, on a dû être très vilains pour mériter Jean-Marie Bigard !
La théorie du complot, ça fout vraiment la trouille. À la base, ça part d’un bon sentiment : le doute.
Le doute, c’est bien, il ne faut pas croire n’importe quoi. Sauf qu’il faut une bonne dose de crédulité pour douter avec une telle certitude.
Vous me suivez ?
C’est plus facile d’adhérer à la théorie des complots si tu es déjà amateur des bonnes blagues du pape ou d’un autre type avec un chapeau ridicule.
Mais ne jetons pas la pierre à Jean-Marie, si ça se trouve, il a raison, il y a un complot.
Quand on voit jouer l’équipe de France de foot, on a bien l’impression que Raymond Domenech fait parti de la CIA et qu’il a lui même placé les charges explosives dans les tours éliminatoires de la coupe du monde 2010 !

dimanche 7 septembre 2008

Ornythographe

Un de mes correcteurs d'ornythographe me signale que dans l'aparté désopilant : ( il vaut mieux un Harat qui rit qu’une écurie qui pleure ), haras s'écrit R A S, donc, rien à signaler, c'est pour ça qu'on doit à mon avis pouvoir l'écrire R A T, comme harat-loukoum, ( pas la peine de m'écrire si j'ai aussi fait une erreur à loukoum ! )
En bonus du week-end, un Mr POPO apopocryphe de mon copain Serge Ernst !
( n’hésitez pas à m’en envoyer, j’adore ça !

samedi 6 septembre 2008

Oulala...

Vacances, ( les ), fait encore un peu de figuration dans les incontournables bilans de l’été, mais à mon avis, il va faire une pose en octobre pour revenir en force à la Toussaint.
Pourquoi Oulala, me direz vous ? C’est chaque année la même chose, une certaine stabilité sémantique rassurante, alors qu’ailleurs, loin, là-bas chez les barbares, on s’étripe sans ces notions subtiles de vacances, rentrées, bilans...
La marque de la civilisation, faut-il l’admettre, serait le concept de vacance?
Qu’elle horreur !
Voilà pourquoi Oulala !
Pas grand chose nous différencie des sauvages, à part ces grandes et dérisoires migrations estivales ( Philippe ), et leur terrible cortège, ( Comme Leclerc entra aux Invalides, avec son cortège d'exaltation dans le soleil d'Afrique et les combats d'Alsace ).
Eh oui, en général, quand les populations se déplacent en masse, c’est l’exode, la fuite devant un ennemi, une menace, une bonne raison, quoi ! Alors que juillettistes et aoûtiens ne fuient que la médiocrité de leur existence.
Tout ça pour aller étaler leurs anatomies livides et bedonnantes sur des plages qui ne leur avaient rien fait .
L’humain en grappes est affligeant. Il peut encore avoir une certaine grandeur dramatique sous le feu des bombes, mais rassemblé sur une plage en slip, il est tout simplement grotesque.
Si encore, ces vacances le rendait gai, joyeux et désinvolte, mais, non, il part la peur au ventre, son pouvoir d’achat tout ratatiné par l’eau de mer lui file le bourdon, il a en perspective la fameuse rentrée et son terrible cortège.
Terrible cortège, dans un texte, c’est quand même drôlement bien, je trouve. Sarkozy, qui récupère tout, devrait essayer d’en coller entre ses borborygmes hallucinés, ça donnerait un peu de hauteur à ses gesticulations.
En plus, terrible cortège, ça fout la trouille, tu sens que les Allemands sont pas loin et que si tu ne veux pas finir au Panthéon, t’as intérêt à collaborer !
Je m’égare, mais Malraux, je ne le vois pas en maillot sur la plage de Palavas les Flots.
Par curiosité ethnologique, je fréquente un peu la plèbe et son terrible cortège, ( quand je vais acheter le pain et le journal essentiellement ! ), c’est important de rester en contact avec le pays réel.
Le pays réel a la rentrée triste. Il a du mou dans la corde à nœud, il est déçu parce que tout est trop cher et qu’il pleut.
Qu’il crève ! Comme on disait à l’époque d’Hara-Kiri , ( il vaut mieux un Harat qui rit qu’une écurie qui pleure ), il n’a que ce qu’il mérite, le pays réel.
Si le pain est trop cher, qu’il mange de la brioche !
Tant qu’il pourra acheter des écrans plasma à crédit, rien à attendre du pays réel qui est un con.
“ T’as bougé, toi, cet été ?”
Il a de ces questions, le pays réel ! Essentielles, primordiales : bouger. Transporter sa chair sur d’autres rivages et puis rentrer.
Ça dure combien de temps la rentrée ?
Tant qu’on voit Amélie Nothomb ?

mercredi 3 septembre 2008

Famille scissipare...

Y en a qui se séparent, y en a d’autres qui se rabibochent, ( qui n’est pas un rabbin allemand ! ), c’est la valse des étiquettes dans le cou des petits enfants aux patronymes à rallonge. La famille recomposée, c’est le modèle dominant de notre société de l’inconstance. “Ah, Constance, je file récupérer les ferrés de la reine et je suis à toi pour la vie !” ( D’Artagnan )
Ça fait des gens qui ont un truc en commun, ça fait aussi plus de voitures devant l’école le jour de la rentrée des classes !
Dans la famille scissipare, je voudrais la grand-mère...
Pioche !
Ségolène Royal a fait un bisou à François Holland, il paraît,( j’hésite toujours à mettre un E à Royal et à Holland ! ), le président des lapins de garennes est à peine divorced qu’il est déjà remaried, terminera-t-il son mandat sans être largued ?
Le maire de Paris sera-t-il le premier président noir de la république Française ?
Notre société évolue à toute vitesse, mais il reste François Bayrou.
Imperturbable, une sorte de Garry Cooper Béarnais qui regarderait impassible passer les trains qui sifflent trois fois.
Bayrou, c’est le petit train interlude de la télévision Française des années 70. Une interruption momentanée de l’image, un problème de faisceau, une panne d’émetteur, on peut mettre François Bayrou, c’est décoratif et apaisant.
François Bayrou, c’est un piéton sur le bord d’un circuit automobile, qui parle à des formules 1.
Il n’a aucune chance pour les élections, jamais les américains ne voteront pour un Béarnais blanc Modemocrate, mais il est sympathique et ça, en ce moment, c’est rafraîchissant.
Ça m’a fait plaisir de revoir sa bonne tête de looser Palois. Car la rentrée, c’est aussi ça, c’est le retour des refoulés. François Holland et François Bayrou ont d’un seul coup un truc à dire, ça sent bon le sous bois, les champignons, c’est l’automne qui revient, c’est reparti pour une année.
La croissance n’est pas au rendez-vous que lui avait fixé le chef de l’état c’est moi et l’on rencontre de plus en plus de déçu du Sarkozygoto. Ça devient difficile de causer avec ces gens là, quand ton regard pénètre dans un abîme, l’abîme aussi pénètre en toi, comme disait Friedrich !
J’ai eu l’occasion de discuter avec un déçu du mari de Carla Bruni, franchement, je préfère avoir mal aux dents.

mardi 2 septembre 2008

Comme un ouragan, la tempête en moi a tout emporté...

Est-ce que Stéphanie de Monaco vend quelques disques de plus à chaque bulletins d’alerte météo sur la Louisiane ?
Ça y est, c’est la rentrée ! La rentrée des typhons, des écoliers, la rentrée politique, la rentrée médiatique...
Le tout un peu raté, un brin poussif. Par exemple l’ouragan de velours sur la Nouvelle Orléans, ben c’est pas aussi terrible qu’on l’espérait sur TF1-France 2. Je veux dire qu’on le redoutait, bien sûr !
Il reste l’espoir que les digues cèdent à la pression médiatique pour que les équipes envoyées spéciales ne se soit pas mouillées pour un feu de paille.
Les grands fléaux de l’été : Les méduses, le Tricastin qui fuit, Soljenitsyne, les bébés sur les banquettes arrières des voitures des papas qui travaillent plus pour se payer des voitures plus grandes sur les banquettes arrières desquelles ils pourront oublier plus de bébés, les jeux olympiques des droits de l’homme de Neandertal, Raymond Domenech, Philippe Val versus Siné...Oublié tout ça, l’heure est à la reprise des vieilles chaussettes de la rentrée.

lundi 1 septembre 2008

Yeti l’été ?

Où c’est-y l’Ossétie ?
La géopolitique c’est quand même bien pour découvrir des pays qui n’existaient pas, qui n’existent pas ou qui n’existeront plus.
Si vous êtes un tout petit état têtu, faites donc installer un pipeline dans votre salon et demandez l’indépendance à Vladimir Poutine ou quelque chose comme ça, (mais je n’ai peut-être pas tout compris parce que je regardais la mer !)
Comme j’ai tout de même voulu faire le gars concerné par les problème du monde, j’ai acheté quelques journaux et puis l’autre jour, pris d’un coup de folie, j’ai allumé la télévision pour voir le 20 heures.
Je n’aime pas les voitures de course, j’ai donc choisi France 2 et son présentateur déguisé en PPDA, qui a plus l’air d’un scooter que d’une Ferrari.
Pas de chance, je devais être un peu à la bourre, j’ai raté l’Ossétie et les J.O et je suis tombé sur un reportage sur le Yeti.
Ça, c’est la grandeur du service public, toujours en prise directe avec le réel.
Bon, ça se passe aux Indes comme on disait à la belle époque des colonies et il y a un mec qui a vu le Yeti dans les bois en allant cueillir des champignons hallucinogènes. Promenons nous dans les bois, pendant que le Yeti n’y est pas...Chantent sans doute les petits Mowgli du coin, en respirant les effluves opiacés du pétard paternel.
J’ai l’air de me moquer, mais c’est peut-être vrai, cette histoire de grand singe, après tout, on a bien découvert récemment l’Ossétie et c’est plus facile de cacher un yeti qu’un pipeline.
Non, ce qui m’a amusé, c’est que le reportage montrait une tribu perdue dans la jungle, avec interview d’une indienne hilare qui fumait un gros pétard et avait vraiment l’air de se foutre de la gueule du reporter. Mouvements de caméra sur deux totems et trois cases, un éléphant et quelques villageois, (ou tribugeois), raides défoncés et roulez jeunesse, voilà un joli petit reportage d’été pour terminer sur une note légère le 20 heures de la fin du monde est pour bientôt, accrochez vous au pinceau, j’enlève l’échelle.
Malheureusement, pas d’image du Yeti, juste un spécialiste local qui montre trois poils dans un sachet en plastique, comme dans les séries américaines.
Et pourtant, quelques jours plus tard, qui je vois débarquer à Orly en provenance de Chine ?
Un grand singe blanc, ( il a perdu tout ses poils à cause du chlore ), déguisé en Tintin, ( ce qui est plutôt malin pour un singe ), avec un polo rose, immense, des épaules incroyables et un air néandertalien qui trahissait ses origines simiesques.
Il paraît que c’est un nageur Français et qu’il a gagné une médaille dorée dans une kermesse à Pékin, mais avec moi, ça ne prend pas, je sais bien que c’est le Yeti dont à propos duquel on nous a causé sur France 2, au 20 heures.

jeudi 7 août 2008

Poésie sur parole...

Je sais bien que l’amour est enfant de bohème et qu’il n’a jamais connu de lois et que si les lions sont plus forts que les lapins, c’est pas une raison pour que les lapines les suivent du regard en clignant de l’œil, mais...
Et voilà, j’ai encore fait une phrase trop longue !
Non, ce que je voulais dire, c’est que comme c’est l’été et qu’il y a relâchement des mœurs consécutive à l’exaspération de votre libido de petits lapins, méfiez vous de l’attelage à la mode, popularisé par le chef de l’état c’est lui, à savoir le mariage de la carpe et diem et du chaud latin.

Je sais qu’il y en a qui se demande ébahis, comment que c’est possible d’être aussi brillant, y a pas d’mystère les amis, c’est que du travail, du travail et encore du travail . Nous, les artistes du firmament, on à l’air d’être des branleurs, mais en réalité, on ne dort pratiquement pas, ( moi, par exemple, pas plus de 10 heures de sommeil par nuit ! ).
Le secret de la réussite insolente, c’est rien d’autre que des heures de vol !
C’est ainsi que semblable au prince des nuées, ( qui hante la tempête et se rit de l’archer ! ), nos ailes de géant nous empêchent de marcher et de planter un clou droit.
En fait, ce matin, en prenant mon petit déjeuner, je pensais à Carlita la chanteuse d’état.
C’est parce que j’ai la détestable habitude, d’écouter les infos de Paris Inter et que le disque, (on dit encore disque ?), de madame la femme du président du pouvoir d’achat, est “disque Inter”.
“Disque Inter”, ça veut dire que ça passe sur les ondes plusieurs fois par jour, mais heureusement, j’ai autre chose à faire qu’écouter la radio.
Au début du mois de juillet, j’ai entendu un journaliste qui s’excusait vaguement comme quoi que c’était décidé depuis plusieurs mois avant que Carlita convole.
Ça veut dire vachement longtemps avant la sortie de l’album, (je ne sais pas pourquoi on dit album pour un disque, mais ça permet de ne pas dire disque une fois de plus et éviter les répétitions, dans un texte, c’est primordial. C’est comme la circoncision, dans un texte, c’est vachement important, surtout si tu écris pour Charlie Hebdo !).
Là, autant mettre un point, au point où j’en suis.
Revenons à notre péronnelle de l’Élysée. (Ne comptez pas sur moi pour un jeu de mots foireux avec une poignée de main sur la péronnelle de l’Élysée, c’est pas mon genre, je fais juste cet aparté un peu lourd pour que les moins vifs d’esprit ne loupe pas trop de trucs).
Je n’y connais rien en industrie du disque, mais si ça se trouve, France Inter prévoit ses “disques Inter” avant d’avoir pu les écouter !
Peut-être que ça se décide à la pochette. Auquel cas, c’est normal que ce soit Carla Bruni qui gagne.
Si ça se trouve, le prix du livre Inter aussi, cette année ce sera Carla Bruni !
De toute façon, une fois que tu as décroché les grelots du président, tous les autres prix, c’est des hochets, si vous me permettez cette image hardie.
Le plus simple, pour la fin d’année, serait d’instaurer un prix Carla Bruni du meilleur coup de l’année.

Heu... Je voulais dire le meilleur coup médiatique, le reste est de l’ordre de leur vie privée et la vie privée des carpes et des lapins ne nous regarde pas.