Voilà, il est là, je le
feuillette et je regarde si c’est bien imprimé, si le papier est bien choisi,
si ce gros album de 128 pages à une bonne mine.
Je n’aurais jamais, en le
lisant, l’impression du lecteur, impossible de découvrir son propre travail
avec un œil neuf, objectif. Ceux qui nous ferons l’amitié de lire « La
mort dans l’âme », nous
dirons, peut-être, si le pari est réussi, si ce livre qui traite d’un sujet grave
est intéressant.
Pendant ces deux ans, j’ai souvent rencontré une certaine incompréhension quand je parlais de ce bouquin.
Non, ce n’est pas une
grande aventure pleine de rebondissements et de cascades, de filles nues et de
paysages grandioses et il n’y a même pas d’extraterrestres.
Ça se passe dans un centre
de soins palliatifs.
« Mais pourquoi tu
fais pas plutôt un truc genre Titeuf ? »
Je trouve que j’ai de la
chance, même si ce n’est pas toujours facile, d’être auteur de bandes dessinées
aujourd’hui et qu’il y ait des éditeurs qui acceptent des projets comme
celui-là.
« Oui, mais pourquoi
tu fais pas plutôt un truc d’aventure ? »
Ah, mais ta gueule à la
fin !
3 commentaires:
Ô putaing! Plein de nouveaux posts depuis la rentrée scolaire! Fantastique! Attends un peu Wens et je vais te remplir tout ça vite fait d'un coup de cuillère à pot de nutella à tartiner non mais dès fois, et puis merde.
Je me demandais où tu étais passé, toi !
Remarque, je t'ai retrouvé chez Laurent Galandon et j'en ai profité pour lui remplir ses commentaires.
Remarque, la nature a horreur du vide ... même si c'est pour la remplir de .. vide. Paradoxe? ;)
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